Lieux de rv et heures pour les manifs dans l'Aisne :
-Saint Quentin : 15 h place du 8 octobre-Chauny : 10 h Gare de Chauny
-Laon : Rassemblement 10h gare de Laon
Hirson : 17h30 mairie d'Hirson
-Soissons : 14h Centre social de Presles
-Villers-cotterêts : 9h30 place Aristide Briand (parking parc du château)
-Château-Thierry : 16h30 place Paul Doumer
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Après avoir imposé la réforme des retraites contre l’avis d’une très large partie de la population et sans majorité à l’Assemblée, Emmanuel Macron persiste à appliquer à tout prix sa politique au service du patronat et des plus riches. Il s’apprête à faire adopter un budget d’austérité. Nous avons une majorité !
Il existe une majorité dans ce pays, composée de celles et ceux qui travaillent pour gagner leur vie.Elle exprime des revendications claires pour changer la vie en positif :
-augmenter le SMIC, augmenter les salaires, les indexer sur les prix-abroger la réforme des retraites
-développer les services publics (transports, santé, éducation, Poste…) sur tout le territoire.
Emmanuel Macron ne comprend que le rapport de force. Pour imposer le changement, nous devons le construire.
L’Union syndicale Solidaires appelle, dans l’unité avec la CGT et la FSU, à se mobiliser massivement par la grève et les manifestations le 1er octobre pour imposer nos mesures d’urgence !
Nous n’aurons que ce que nous prendrons !
Alors qu’Israël intensifie ses attaques contre Gaza et la Cisjordanie, le gouvernement israélien a étendu ses actions militaires au Liban. Depuis un an, prenant le prétexte d'une guerre contre le Hamas, l'armée israélienne a tué à Gaza plus de 41 000 personnes et blessé plus de 100 000 autres.
Prenant le prétexte d'une guerre contre le Hezbollah, l’État d'Israël tue désormais au Liban sciemment et blesse grièvement hommes, femmes et enfants dans des zones peuplées de civil·es faisant craindre l’escalade meurtrière dans toute la région.
Entre le 17 et le 23 septembre 2024, l'armée israélienne tue plus de 600 personnes, dont des dizaines d'enfants, en blesse plus de 6 000, en met plusieurs dizaines de milliers sur les routes, et annonce de nouvelles frappes « de grande envergure » dans l'est du Liban.
42 ans après les massacres de Sabra et Chatila, où Israël a laissé massacrer des milliers de réfugié·es Palestinien·nes, l'Assemblée générale des Nations unies demande des sanctions contre Israël. Après un an à faire la sourde oreille face aux injonctions de la justice internationale, il serait temps, en effet, de mettre en œuvre des sanctions et de mettre Israël au ban des nations. C'est ce que demande la campagne BDS France, depuis de nombreuses années.
Pour l’Union syndicale Solidaires un embargo militaire (sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires) contre cet État criminel doit être mis en place au plus vite. Les entreprises françaises comme Carrefour doivent retirer leurs investissements, et des pressions citoyennes par le boycott des produits israéliens sont indispensables.
L’Union syndicale Solidaires exige la fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid vis-à-vis des Palestinien·nes et la fin de la criminalisation des défenseur·euses d’un cessez-le-feu.
Avant que la région ne s'embrase, il est urgent d'arrêter cette politique criminelle : cessez le feu immédiat, arrêt des opérations militaires à Gaza, en Cisjordanie, et au Liban !
Depuis début septembre, la population martiniquaise se mobilise contre la vie chère.
Dès le 1er juillet, le collectif rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéennes avait interpellé les marques de la grande distribution en leur demandant de s’aligner sur les prix de l'Hexagone et en leur laissant jusqu’au 1er septembre pour répondre favorablement à leur demande.
La Martinique fait face depuis 2022 (étude de l’Insee) à un écart de prix de 14 % par rapport à l’Hexagone. Les produits alimentaires atteignent 40 % de plus.
Pour se faire entendre et obtenir l’égalité de traitement avec la France sur les produits alimentaires, la population martiniquaise lutte contre cette injustice en manifestant et organisant des blocages afin de pouvoir se faire entendre auprès de l’Etat. En réponse aux revendications portées par la population, le Préfet de la Martinique a annoncé des renforts supplémentaires des forces de l’ordre et a instauré mercredi dernier un couvre-feu partiel dans certaines villes ainsi que l’interdiction des rassemblements et manifestations.
Le mouvement s’étend désormais à la Guadeloupe qui subit les mêmes difficultés.
Les DROM COM souffrent depuis des années de la faiblesse des services publics comme dans les hôpitaux, l’éducation, les transports etc… sur leurs territoires. Ce n’est certainement pas de forces de répression supplémentaires dont ils et elles ont urgemment besoin !
L’Union syndicale Solidaires exige la fin de la répression subie par la population et que ses revendications soient entendues.
L’Union syndicale Solidaires apporte tout son soutien à la population de Martinique et de Guadeloupe dans le combat qu’elles mènent.
13 morts recensés officiellement depuis mai en Kanaky – Nouvelle-Calédonie. C’est un des bilans de la politique gouvernementale dans cette colonie française d’Océanie. S’y ajoutent la déportation en France, à 20 000 kilomètres de chez eux, de plusieurs prisonniers politiques ou encore la misère pour des milliers de personnes, qui ont perdu leur emploi, comme le rappelle l’Union des Syndicale des Travailleurs Kanak et des Exploités (USTKE) qui organise une banque alimentaire pour la solidarité concrète et urgente.
La nuit dernière, le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) a tué deux hommes de la tribu Kanak de Saint-Louis ; dans « une opération de police » disent les communiqués officiels. « Opération de police », c’est ce même terme qui était utilisé lorsque la Guerre d’Algérie pour la décolonisation de ce pays s’appelait « les évènements d’Algérie » … D’ailleurs, aujourd’hui, les partisans de la Nouvelle-Calédonie française reprennent le terme « évènements en Nouvelle Calédonie ».
Il y a une continuité de la politique coloniale des gouvernements français. On la retrouve aussi en Martinique avec le couvre-feu imposé dans plusieurs quartiers, alors que la question initiale est celle de la vie chère.
Toujours et partout, l’Etat colonial ignore les revendications, méprise la population locale, créé les conditions d’une situation conflictuelle violente … et réprime, avec les armes dont il dispose : police, armée, justice, …
Toujours et partout, l’Etat colonial ouvre la voie à l’extrême droite raciste et tente de diviser les mouvements qui revendiquent la fin de la colonisation.
L’Union syndicale Solidaires réaffirme sa solidarité avec le peuple Kanak et ses organisations, notamment avec l’Union Syndicale des Travailleurs Kanak et des Exploités. Nous appuyons les revendications immédiates : libération des prisonniers politiques, prise en compte des urgences économiques et sociales, etc. Elles s’inscrivent dans la nécessité d’un processus de décolonisation du pays. De France, l’Union syndicale Solidaires y prend sa part, par ses propres actions, son soutien aux mouvements Kanak, sa participation au collectif Solidarité Kanaky et à divers comités locaux de solidarité avec la lutte du peuple Kanak et contre la répression.
L’Union syndicale Solidaires condamne fermement l’attentat qui a visé la synagogue de La Grande Motte le 24 août dernier. Cet acte inadmissible n’a heureusement fait aucune victime, sauf un policier légèrement blessé. Un drame terrible a été évité de justesse.
L’antisémitisme qui en est le moteur n’a, comme toutes les formes de racisme, sa place ni en France ni ailleurs. Expression de la haine et du rejet de l’autre, aucune cause ne peut justifier un tel acte qui est la négation de l’humanité. L’antisémitisme doit être combattu car il est l’antithèse d’une société fondée sur l’égalité et la justice.
Syndicat antiraciste, l’Union syndicale Solidaires s’engage à lutter contre l’antisémitisme partout où il se manifeste et à participer aux mobilisations qui permettront d’y mettre un terme.
Emmanuel Macron a annoncé ne pas nommer de nouveau gouvernement avant la mi-août au plus tôt. La « gestion des affaires courantes » par les ministres démissionnaires n’empêche pas la poursuite d’une politique largement contestée à l’image de la publication de décrets d’application de la loi Immigration ou de la suspension du repos hebdomadaire des ouvrier·es agricoles.
C’est ce même gouvernement qui a en charge le déroulement des JOP dont les effets délétères sur les populations se confirment : pressions sur le logement, liberté de circulation restreinte, refus d’accréditation pour fichage de salarié·es devant intervenir sur les jeux qui se trouvent ainsi privé·es d’emploi sur motif politique, dégradations des conditions de travail… Enfin, les déplacements sont fortement compliqués pour les salarié·es notamment de Seine-Saint-Denis.
Pour l’Union syndicale Solidaires l’urgence est d’abord à l’abrogation de la réforme des retraites de 2023, et d’imposer :
la retraite à 60 ans pour toutes et tous avec 37,5 annuités,
le départ anticipé de 5 ans sur l’âge légal des professions confrontées à pénibilité et usure professionnelle.
Pas de retraite en dessous du SMIC à 2000 euros nets !
Notre Union syndicale prépare dès maintenant une mobilisation unitaire d’ampleur qui place au cœur des urgences les aspirations des travailleuses et des travailleurs
Pour Solidaires, il est urgent de rompre avec les politiques néolibérales des dernières décennies, et nous rappelons avec fermeté la nécessité impérieuse de mesures sociales, fiscales et écologiques d’urgence. L’augmentation et l’égalité des salaires de même que la réduction du temps de travail sont ainsi des priorités.
Les services publics, garants de l’égalité des concitoyen·nes partout, sont les seuls à même de gommer les inégalités croissantes, et garantissent les solidarités et le bien vivre ensemble. Là encore nous portons des revendications qui doivent être entendues et qui replacent les services publics et les agent·es publics au cœur du fonctionnement de l’Etat et de la vie de la cité.
L’urgence est à une rentrée sociale qui oblige le futur gouvernement à répondre aux besoins sociaux et mettre en œuvre un projet émancipateur par de véritables politiques sociales et écologiques.
Communiqué de Solidaires National du 26 juillet 2024
En tant que structure co-déposante de cet événement festif avec Attac, nous sommes ravies de vous accueillir sur ce lieu d’échange, de construction d’autres possibles, de luttes festives et de solidarité.
Plus de 120 organisations appellent à cet événement et on remercie encore Sylvain le maire de Melle pour son accueil, sa disponibilité, son aide et nous dénonçons toutes les menaces qu’il a reçues et qu’il reçoit. Nous lui apportons tout notre soutien.
Aujourd’hui nous sommes plusieurs milliers de personnes. Merci à vous d’être là.
Pour l’Union syndicale Solidaires, le combat écologique, pour la justice sociale et environnementale, est un combat syndical. Gouvernement et patronat sont prêts à tout pour empêcher une véritable reconversion écologique de la société. Leur objectif est de préserver les intérêts de quelques très riches, et de maintenir un modèle économique fondé sur l’accumulation du capital et une croissance infinie, impossible dans une planète aux ressources limitées.
Solidaires se bat pour une transformation en profondeur des systèmes de production et de consommation et développe une écologie pour et par les travailleuses et les travailleurs.
Nous sommes depuis plusieurs années aux côtés de Bassines Non Merci, et comme nous l’avons dit l’année dernière nous sommes toustes les Soulèvements de la terre.
Convaincu·e·s de la fausse opposition entre la préservation de la planète et la création d’emplois, entre la fin du mois et la fin du monde, nous avons décidé de porter ensemble des propositions fortes de rupture avec le système capitaliste défaillant.
La période actuelle nous confirme bien que les extrêmes droites sont la roue de secours des capitalistes, comme l’histoire nous l’a déjà montré.
Pendant la mobilisation agricole de ce début d’année, elles ont notamment ciblé les mesures environnementales en épargnant les multinationales de l’agro-industrie. Leur appels à la haine ont des impacts, entraînant les attaques qui ont eu lieu sur les bâtiments de l’office français de la biodiversité, menaçant les militant·e·s écologistes, les inspecteurs·trices du travail, les scientifiques, ou prenant pour cible nos camarades de la conf paysannes. Avec l’extrême droite, l’heure n’est pas à l’échange d’arguments scientifiques. Nous nous devons donc d’amplifier le combat contre l’offensive d’extrême-droite qui infuse partout dans la société et jusqu’au plus haut sommet de l’état et menace toujours plus nos libertés publiques, nos libertés académiques, la recherche scientifique, la démocratie si essentielle pour faire face au défi écologique, c’est ce pourquoi nous sommes aussi rassemblées ici, dans notre diversité.
Soyons fières, toutes et tous ensemble de ce que nous portons. Ne cédons rien à notre projet de débarrasser l’agriculture et l’alimentation du capitalisme. Que ce soit face à nos chefs, face au ministère de l’agriculture, face aux lobbys de l’agro-industrie dans toutes les instances et sur toutes les chaînes, face aux catastrophes agricoles, face à l’urgence d’agir, il y aura toujours une de nos organisations pour se dresser et démontrer implacablement qu’un autre modèle est possible.
La terre et l’eau appartiennent à toutes et tous, ou bien à personne.
No Bassaran.
Publié le 18 juillet 2024 par Solidaires National solidaires.or
Par décret du 9 juillet dernier, le gouvernement Attal a autorisé la suspension des repos hebdomadaires des salarié·es agricoles par leurs employeurs pour des travaux dont l’« exécution ne peut être différée », comme des récoltes manuelles dans les régions agricoles dotées d’une appellation d'origine contrôlée ou une indication géographique protégée.
En régime commun, les salarié·es ont droit à un repos de 24 heures consécutives par semaine, pris généralement le dimanche. Des dérogations sont prévues, sous réserve toutefois de l’accord de l’inspection du travail. La réglementation également prévoit aussi qu’en cas de « circonstances exceptionnelles », l’employeur peut se passer de l’autorisation de l’inspection. Cette dérogation répond à une demande du lobby viticole pour qui les vendanges constituent une circonstance exceptionnelle (qui pourtant reviennent tous les ans). Elle suspend unilatéralement une fois au plus la prise du repos hebdomadaire pour une période pouvant aller jusqu’à 30 jours. Cette mesure s’étend au-delà des vendanges puisqu’elle pourra concerner d’autres récoltes.
Une nouvelle fois les réalités économiques priment sur la santé des salarié·es. En 2023, 6 travailleur·ses sont décédé·es pendant les vendanges dans la Marne et le Rhône. Alors que ces travaux particulièrement pénibles justifient amplement la prise d’un repos hebdomadaire, c’est à la santé des travailleur·ses saisonnier·es que ce décret porte donc toujours plus atteinte. Et le comble c’est qu’il est la transposition d’une proposition de loi déposée début juillet par … le rassemblement national ! Outre l’imposture sociale de l’extrême droite, cette réglementation par le gouvernement d’une revendication du RN démontre après la loi immigration l’influence qu’il exerce sur la Macronie.
L’Union syndicale Solidaires exige par conséquent l’abrogation immédiate de ce décret. Solidaires revendique pour toutes et tous des conditions de travail décentes et respectueuses de la santé des salarié·es.
Alors que l’Arcom étudie ce lundi 15 juillet la réattribution des fréquences TNT pour la chaîne CNEWS, une centaine d’organisations syndicales, antiracistes, féministes et écologistes lancent une campagne d’action contre le groupe Bolloré. Si l'on peut se réjouir provisoirement que le Rassemblement National n'ait finalement pas réussi à l'emporter lors de ces élections, celui-ci compte bien poursuivre sa conquête des territoires et des imaginaires. Nous devons, sans attendre de prochaines échéances électorales, unir nos forces contre les vecteurs de fascisation de la société.
Nous appelons en ce sens à mener partout bataille contre Bolloré : parce que c'est un acteur du ravage écologique, de l'exploitation néo-coloniale mais aussi parce qu'il est devenu en quelques années un levier majeur de la conquête du pouvoir par l’extrême droite.
Bolloré, directeur de la propagande
Bolloré met un ensemble toujours plus grand de médias de masse à disposition d’une politique ouvertement raciste. Sur des chaînes, les Éric Zemmour, Pascal Praud et autres commentateurs radicalisés disent qu’ils œuvrent pour une mission « civilisationnelle ». Leur projet est clair : nourrir le fantasme d’une nation pure en organisant la grande re-migration.
Ce projet glaçant suit un plan précis dont Bolloré est devenu l’aiguille et le fil à coudre. Qui Éric Ciotti va-t-il voir avant d’appeler à l’alliance du RN et de LR ? Qui met CNEWS, Europe 1 et Hanouna au service de cette « union des droites » ? Vincent Bolloré (1). C'est une question d'habitude pour le milliardaire déjà mis en cause pour la manipulation de plusieurs scrutins présidentiels en Afrique (2). Au-delà du déluge xénophobe, la bollosphère fait chaque jour la promotion de discours sexistes et homophobes légitimant les violences contre les femmes et les personnes LGBTQI+. Elle alimente la négation de la crise climatique et oeuvre sans relâche à ce qu'il ne soit pas fait obstacle à ceux qui tirent profit de la dévastation écologique. Bolloré est en guerre pour l'hégémonie culturelle, la conquête des imaginaires et la fabrique du consentement au pire. Si le RN est passé tout prêt de gagner les élections et prendre le pouvoir, c’est en partie son œuvre (3). Il est la cheville ouvrière de l'union des droites, de l'alliance objective entre le bloc libéral et le bloc néo-fasciste. Cette alliance colle parfaitement à ses intérêts de classe et à ses convictions politiques.
Bolloré, un empire industriel climaticide, néo-colonial et sécuritaire
Pour tirer les ficelles, il faut s'en donner les moyens. Avant de se révéler propagandiste en chef, Bolloré est bien un capitaine d’industrie. Il dirige un groupe international aux multiples filières dont les activités se divisent en plusieurs branches.
La plus connue est la branche « communication » avec Vivendi et Universal. En 20 ans, Bolloré a patiemment construit sa machine à communiquer et façonné les esprits. Journaux gratuits, instituts de sondage, groupes publicitaires, puis chaînes de télévisions, radios, magazines et maisons d’édition. Avec la brutale prise de contrôle de Canal + et Europe 1, les licenciements massifs à I-Télé et la montée de CNEWS, ce puissant appareil s'est mis de plus en plus ouvertement au service des idées les plus réactionnaires. Les sanctions financières de l’Arcom, (instance de régulation de l'espace audiovisuel), suite aux multiples appels à la haine, visées monopolistiques, et à la partialité des médias du groupe, n’ont fait jusqu’alors ni chaud ni froid à Bolloré (4). Il possédera bientôt l'édition de la moitié des livres de poche et plus de 70% des livres scolaires du pays. L'impact possible sur ce secteur en cas de ministre de l'éducation d'extrême droite est tout simplement alarmant.
La branche historique est la branche industrielle, qui se concentre autours de Bolloré Energy, qui détient plusieurs dépôts pétroliers, vend du fuel domestique, et de Blue, qui rassemble des activités liées aux flux de déplacements et de données. Il est sans surprise un acteur majeur de diverses entreprises qui ont pour point commun le développement et l'automatisation des moyens de surveillance en tous genres : automatisation du contrôle d’accès et de la gestion des flux (Automatic Systems), sécurisation de l’espace public (Indestat), puces RFID et tracking (Track & Trace), conseil en numérique au service de la ville connectée (Polyconseil)...
Sa branche logistique en a fait un des poids lourd du fret aérien, maritime et routier mondial, organisant le transport de marchandises aux dépends des productions locales, des conditions de travail comme du climat. La vente récente de ce pôle à CMA CGM, patrons pour leur part de BFM-TV et RMC, a offert à Bolloré les moyens d'influencer considérablement la politique française.
Enfin, une grande partie des profits de Bolloré se fait depuis sa branche « agricole ». Il a bâti sa fortune sur la culture et la vente de tabac en Afrique. Outre ses domaines viticoles de prestige en France, il est le second actionnaire de la holding luxembourgeoise Socfin qui contrôle environ 390 000 ha de concessions de palmiers à huile et d’hévéa en Afrique et en Asie. Déforestation, spoliation des terres, mauvais traitement des populations riveraines, conditions de travail inhumaines, etc. Malgré la procédure judiciaire en cours pour ces violations répétées des droits humains sur ses plantations (6), malgré la reconnaissance formelle de ces violations par diverses institutions financières (7), malgré des missions d'évaluation commanditées par Socfin auprès de la Earthworm Foundation pour "réfuter ces accusations" mais qui n'ont pu que constater et prendre acte de la réalité des violations, Socfin n’en continue pas moins de prospérer en toute impunité.
Bolloré est de tous les ravages. C’est un groupe fondé sur un système colonial qui perpétue sciemment des pratiques esclavagistes. C’est un industriel qui fait son profit des logiques extractivistes les plus dévastatrices. C’est un expropriateur de terres. Un patron menant pour ses employé·es de violentes politiques de casse sociale et de terreur managériale. Son empire est tentaculaire. Mais pour celleux qui estiment qu'il est temps d'y mettre fin, cela signifie une chose. Il est possible de nous rassembler en un large front à la fois syndical, social, écologiste, féministe, décolonial, antifasciste et international.
Désarmer le groupe Bolloré
Ces dernières années, sur le terrain des luttes écologiques, des campagnes d’actions internationales contre des industriels comme Lafarge-Hocim ou Total ont vu le jour. Des collectifs antifascistes, présents dans de nombreuses villes, quartiers populaires et territoires ruraux, ont mené une résistance de terrain. Les derniers mouvements sociaux ont démontré qu'un syndicalisme combatif existe toujours. De larges mobilisations féministes et LGBTQI+ prennent les rues. Des mouvements dévalidistes nous appellent à substituer une culture du soin au culte de la force. De mouvements antiracistes et décoloniaux luttent au quotidien dans les quartiers populaires. Des réseaux de solidarité œuvrent à maintenir des territoires d'accueil pour les personnes exilées. Bolloré est une menace pour nous toustes. Mais ensemble, nous sommes fort.es d’une immense expérience de lutte. Nous appelons donc à une campagne commune - dans les prochaines, semaines, mois et années - pour démanteler l'empire Bolloré.
Alors qu'il bâillonne la critique de ses activités dans ses propres médias (8), nous appelons à enquêter minutieusement sur son empire, à regrouper des témoignages, à ce que des infos fuitent en son sein et à les regrouper, à afficher partout ses crimes, dans les rues, sur les réseaux et dans ses entreprises.
Son agenda politique s'attaque aux vies de millions de personnes. Nous y répondrons dorénavant par des mobilisations, de masse ou décentralisées, qui pointent le groupe et l'impactent concrètement.
Bolloré ne s'incruste pas seulement dans nos cerveaux, il est souvent présent matériellement - avec ses bureaux et entrepôts - à côté de chez nous. De multiples actions sont possibles si nous les menons ensemble. Bloquons ses plateaux télés, occupons ses dépôts pétroliers, soutenons les luttes syndicales à l'intérieur de ses entreprises et médias, vendangeons ses vignes, redistribuons son fuel domestique à celleux qui galèrent à se chauffer, traquons le traceur, tissons des alliances internationales, organisons des boycotts, virons ses chaînes de la TNT et soutenons la création et l'assise de contre-pouvoirs médiatiques puissants !
L'extrême droite croit sous perfusion de Bolloré, ensemble coupons-lui les vivres !
Alors que l’Arcom étudie ce lundi 15 juillet la réattribution des fréquences TNT pour la chaîne CNEWS, une centaine d’organisations syndicales, antiracistes, féministes et écologistes lancent une campagne d’action contre le groupe Bolloré. Si l'on peut se réjouir provisoirement que le Rassemblement National n'ait finalement pas réussi à l'emporter lors de ces élections, celui-ci compte bien poursuivre sa conquête des territoires et des imaginaires. Nous devons, sans attendre de prochaines échéances électorales, unir nos forces contre les vecteurs de fascisation de la société.
Nous appelons en ce sens à mener partout bataille contre Bolloré : parce que c'est un acteur du ravage écologique, de l'exploitation néo-coloniale mais aussi parce qu'il est devenu en quelques années un levier majeur de la conquête du pouvoir par l’extrême droite.
Bolloré, directeur de la propagande
Bolloré met un ensemble toujours plus grand de médias de masse à disposition d’une politique ouvertement raciste. Sur des chaînes, les Éric Zemmour, Pascal Praud et autres commentateurs radicalisés disent qu’ils œuvrent pour une mission « civilisationnelle ». Leur projet est clair : nourrir le fantasme d’une nation pure en organisant la grande re-migration.
Ce projet glaçant suit un plan précis dont Bolloré est devenu l’aiguille et le fil à coudre. Qui Éric Ciotti va-t-il voir avant d’appeler à l’alliance du RN et de LR ? Qui met CNEWS, Europe 1 et Hanouna au service de cette « union des droites » ? Vincent Bolloré (1). C'est une question d'habitude pour le milliardaire déjà mis en cause pour la manipulation de plusieurs scrutins présidentiels en Afrique (2). Au-delà du déluge xénophobe, la bollosphère fait chaque jour la promotion de discours sexistes et homophobes légitimant les violences contre les femmes et les personnes LGBTQI+. Elle alimente la négation de la crise climatique et oeuvre sans relâche à ce qu'il ne soit pas fait obstacle à ceux qui tirent profit de la dévastation écologique. Bolloré est en guerre pour l'hégémonie culturelle, la conquête des imaginaires et la fabrique du consentement au pire. Si le RN est passé tout prêt de gagner les élections et prendre le pouvoir, c’est en partie son œuvre (3). Il est la cheville ouvrière de l'union des droites, de l'alliance objective entre le bloc libéral et le bloc néo-fasciste. Cette alliance colle parfaitement à ses intérêts de classe et à ses convictions politiques.
Bolloré, un empire industriel climaticide, néo-colonial et sécuritaire
Pour tirer les ficelles, il faut s'en donner les moyens. Avant de se révéler propagandiste en chef, Bolloré est bien un capitaine d’industrie. Il dirige un groupe international aux multiples filières dont les activités se divisent en plusieurs branches.
La plus connue est la branche « communication » avec Vivendi et Universal. En 20 ans, Bolloré a patiemment construit sa machine à communiquer et façonné les esprits. Journaux gratuits, instituts de sondage, groupes publicitaires, puis chaînes de télévisions, radios, magazines et maisons d’édition. Avec la brutale prise de contrôle de Canal + et Europe 1, les licenciements massifs à I-Télé et la montée de CNEWS, ce puissant appareil s'est mis de plus en plus ouvertement au service des idées les plus réactionnaires. Les sanctions financières de l’Arcom, (instance de régulation de l'espace audiovisuel), suite aux multiples appels à la haine, visées monopolistiques, et à la partialité des médias du groupe, n’ont fait jusqu’alors ni chaud ni froid à Bolloré (4). Il possédera bientôt l'édition de la moitié des livres de poche et plus de 70% des livres scolaires du pays. L'impact possible sur ce secteur en cas de ministre de l'éducation d'extrême droite est tout simplement alarmant.
La branche historique est la branche industrielle, qui se concentre autours de Bolloré Energy, qui détient plusieurs dépôts pétroliers, vend du fuel domestique, et de Blue, qui rassemble des activités liées aux flux de déplacements et de données. Il est sans surprise un acteur majeur de diverses entreprises qui ont pour point commun le développement et l'automatisation des moyens de surveillance en tous genres : automatisation du contrôle d’accès et de la gestion des flux (Automatic Systems), sécurisation de l’espace public (Indestat), puces RFID et tracking (Track & Trace), conseil en numérique au service de la ville connectée (Polyconseil)...
Sa branche logistique en a fait un des poids lourd du fret aérien, maritime et routier mondial, organisant le transport de marchandises aux dépends des productions locales, des conditions de travail comme du climat. La vente récente de ce pôle à CMA CGM, patrons pour leur part de BFM-TV et RMC, a offert à Bolloré les moyens d'influencer considérablement la politique française.
Enfin, une grande partie des profits de Bolloré se fait depuis sa branche « agricole ». Il a bâti sa fortune sur la culture et la vente de tabac en Afrique. Outre ses domaines viticoles de prestige en France, il est le second actionnaire de la holding luxembourgeoise Socfin qui contrôle environ 390 000 ha de concessions de palmiers à huile et d’hévéa en Afrique et en Asie. Déforestation, spoliation des terres, mauvais traitement des populations riveraines, conditions de travail inhumaines, etc. Malgré la procédure judiciaire en cours pour ces violations répétées des droits humains sur ses plantations (6), malgré la reconnaissance formelle de ces violations par diverses institutions financières (7), malgré des missions d'évaluation commanditées par Socfin auprès de la Earthworm Foundation pour "réfuter ces accusations" mais qui n'ont pu que constater et prendre acte de la réalité des violations, Socfin n’en continue pas moins de prospérer en toute impunité.
Bolloré est de tous les ravages. C’est un groupe fondé sur un système colonial qui perpétue sciemment des pratiques esclavagistes. C’est un industriel qui fait son profit des logiques extractivistes les plus dévastatrices. C’est un expropriateur de terres. Un patron menant pour ses employé·es de violentes politiques de casse sociale et de terreur managériale. Son empire est tentaculaire. Mais pour celleux qui estiment qu'il est temps d'y mettre fin, cela signifie une chose. Il est possible de nous rassembler en un large front à la fois syndical, social, écologiste, féministe, décolonial, antifasciste et international.
Désarmer le groupe Bolloré
Ces dernières années, sur le terrain des luttes écologiques, des campagnes d’actions internationales contre des industriels comme Lafarge-Hocim ou Total ont vu le jour. Des collectifs antifascistes, présents dans de nombreuses villes, quartiers populaires et territoires ruraux, ont mené une résistance de terrain. Les derniers mouvements sociaux ont démontré qu'un syndicalisme combatif existe toujours. De larges mobilisations féministes et LGBTQI+ prennent les rues. Des mouvements dévalidistes nous appellent à substituer une culture du soin au culte de la force. De mouvements antiracistes et décoloniaux luttent au quotidien dans les quartiers populaires. Des réseaux de solidarité œuvrent à maintenir des territoires d'accueil pour les personnes exilées. Bolloré est une menace pour nous toustes. Mais ensemble, nous sommes fort.es d’une immense expérience de lutte. Nous appelons donc à une campagne commune - dans les prochaines, semaines, mois et années - pour démanteler l'empire Bolloré.
Alors qu'il bâillonne la critique de ses activités dans ses propres médias (8), nous appelons à enquêter minutieusement sur son empire, à regrouper des témoignages, à ce que des infos fuitent en son sein et à les regrouper, à afficher partout ses crimes, dans les rues, sur les réseaux et dans ses entreprises.
Son agenda politique s'attaque aux vies de millions de personnes. Nous y répondrons dorénavant par des mobilisations, de masse ou décentralisées, qui pointent le groupe et l'impactent concrètement.
Bolloré ne s'incruste pas seulement dans nos cerveaux, il est souvent présent matériellement - avec ses bureaux et entrepôts - à côté de chez nous. De multiples actions sont possibles si nous les menons ensemble. Bloquons ses plateaux télés, occupons ses dépôts pétroliers, soutenons les luttes syndicales à l'intérieur de ses entreprises et médias, vendangeons ses vignes, redistribuons son fuel domestique à celleux qui galèrent à se chauffer, traquons le traceur, tissons des alliances internationales, organisons des boycotts, virons ses chaînes de la TNT et soutenons la création et l'assise de contre-pouvoirs médiatiques puissants !
L'extrême droite croit sous perfusion de Bolloré, ensemble coupons-lui les vivres !
Rockwool dégage !
Samedi 15 - dimanche 16 juin – Concerts,manifs, actions
Jamais la sauvegarde ou la création de l’emploi ne devraient justifier le maintien et le développement
d’activités dangereuses et polluantes pour la santé des salarié-es concerné-es, mais aussi pour les
populations environnantes. En rejetant 814 tonnes de polluants, en sur-consommant l’eau potable, en
transportant par la route, avec 120 camions/jours, des produits chimiques, sans compter une
consommation énergivore nécessitant la construction d’une ligne électrique RTE dédiée, Rockwool
ne doit pas s’installer !
Le rôle des syndicats et donc de notre union syndicale Solidaires, est de lier justice sociale, défense
des intérêts et droits des salarié-es avec la prise en considération des problèmes écologiques.
Rockwool n’est pas le monde que nous souhaitons.
e Il y a urgence pour que les créations d’emploi soient aujourd’hui en lien avec la
transition énergétique.
Les alternatives d’isolants efficaces existent déjà, ils sont sains et naturels : le lin, le
chanvre, le bois, la paille de blé… Tous ces matériaux peuvent être produits localement et ont un effet
bénéfique pour le climat car à la différence de Rockwool (laine de roche), ils stockent le CO2.
Rockwool prévoit d’en générer 80 000 tonnes chaque année.
e Les filières bonnes pour la planète et pour l’Aisne généreront de nombreux emplois.
Alors qu’on nous abreuve de grandes déclarations politiques en faveur de l’écologie et que rien n’est
fait dans ce sens, 16 millions d’€uros seront versés par les collectivités (Grand Soissons et Région),
l’État et l’Europe pour subventionner le projet Rockwool.
Pas d’emplois sur une planète morte ! Non à l’usine Roockwool ! Ni à Soissons ni ailleurs !
marche des fiertes 15 juin 2024 à Saint quentin Aisne
Marche des fiertés à Saint Quentin Aisne 15 juin 2024
Marche des fiertés 2024 : mobilisons-nous !
Saint-Quentin 15 juin
Contre les discriminations et les violences...
Les prides permettent de visibiliser et surtout de réaffirmer l’importance des luttes contre les
discriminations et violences dont sont victimes les LGBTQ+.
La loi du 27 mai 2008 interdit toutes les discriminations en raison de l’orientation sexuelle, l’identité
de genre et le sexe d’une personne, mais ces dernières perdurent. Le nombre de plaintes a été
multiplié par 2,3 entre 2016 et 2022 !
Les discours réactionnaires sont décomplexés et les inégalités perdurent dans tous les domaines :
discriminations à l’emploi et au logement, inégalité des droits en termes de filiation, passage devant
un juge pour les procédures de changement d’état civil pour les trans... Plus largement, le contexte
mondial et européen est particulièrement hostile aux personnes LGBTQ+.
Au travail, comme ailleurs...
Selon le dernier rapport de SOS Homophobie, la LGBTphobie au travail ne régresse pas. Elle est
majoritairement le fait de collègues ou de supérieurs hiérarchiques et se caractérise par du
harcèlement, le rejet ou des insultes à l’encontre des LGBTQ+. Dès l’embauche et tout au long de la
carrière, iels sont scruté·es, isolé·es et discriminé·es. Cela va des « blagues » ou propos homophobes
ou transphobes, aux insultes jusqu’aux violences physiques. Cela démontre l’insuffisance, voire
l’absence de prévention. Ces agressions, souvent quotidiennes et permanentes, ont des conséquences
sur la carrière : refus de promotion, mutation subie, rupture de contrat... De plus, le dernier rapport de
SOS Homophobie pointe une augmentation de 27% des actes transphobes !
Cette vague transphobe est portée par nombre de mouvements anti-trans, qui s’expriment partout : des
médias aux sphères de l’État. Voir son identité de genre respectée n’est ni un caprice ni une mode,
c’est un droit fondamental !Pour lutter contre ces comportements et leurs conséquences, il faut mettre
en place des plans de formations dans toutes les entreprises ainsi que des campagnes régulières de
sensibilisation contre la LGBTphobie. C’est aussi un levier pour gagner l’égalité des droits au travail .
Manifestation ce SAMEDI 20 JANVIER 2024
A Laon ; Place des droits de l'homme (Devant la gare).
Rassemblement à 12H pour un repas solidaire.
Départ de la manifestation à 14H.
Pour le retrait de la loi immigration. communiqué en pièce jointe.
Signataires : CFDT, CGT, FO, SUD-Solidaires, FSU, Unsa, Association la libre pensée, La FCPE
La CGT, FO, la CFDT, Solidaires, l'association Libre pensée, la Ligue des droits de l'homme sont signataires du tract ci-dessous.
Pour:
-Le cessez-le-feu immédiat et permanent avec l'arrêt des bombardements sur Gaza et des déplacements forcés de la population;
-la levée du blocus de la bande de gaza et la paix tout de suite
-le respect des libertés démocratiques individuelles et collectives dont le droit de se rassembler et manifester
Merci de partager un maximum pour que nous soyons nombreux.ses ce samedi 25 novembre 2023 à Laon à 14h00, place Foch (=lycée Paul Claudel)
contre les violences sexistes et sexuelles
Manif organisée par noustoutes02 noustoutes02@gmail.com
#NousToutes 02
Pour lutter contre les violences intrafamiliales, les violences au sein du couple, l'inceste, les féminicides, les infanticides, rejoignez nous le samedi 25 novembre 2023, à 14h00, à Laon, départ place Foch.
Pourquoi lutter contre les violences sexistes et sexuelles ensemble ?
Voici quelques chiffres : en France :
- 94 000 femmes sont victimes de viol ou tentatives de viol chaque année ;
- 130 000 filles et 35 000 garçons mineur.e.s sont victimes d'un viol ou d'une tentative de viol chaque année ;
- 80 % des femmes en situation de handicap ont déjà été victimes de violences ;
- 125 000 femmes et filles sont excisées ;
- 100 féminicides ont et lieu en 2020 ; 97 féminicides sont dénombrés en 2021 à ce jour ;
- 6,7 millions de français.e.s ont déclaré.e.s être victimes d'inceste en 2020 ;
- 1 femme sur 5 a été victime d'au moins un cyberharcèlement d'ordre sexuel depuis l'âge de 15 ans ;
- 200 enfants sont victimes de violences chaque jour. Parmi eux, 50 sont victimes de violences sexuelles.
Mobilisons-nous pour lutter contre ces violences afin que cela change.
Soyons nombreux.ses.
Merci de partager cet événement autour de vous.
L'équipe de nous toutes 02.
Pour nous contacter :
Utilise ce lien pour intégrer mon groupe WhatsApp:
Suite à l'assassinat d'un prof de français à Arras au lycée Gambetta de Arras, vendredi, par un ancien élève du lycée,
un hommage au professeur Dominique Bernard est prévu par des rassemblements dans l'Aisne à 18h30 devant les hôtels de ville de Soissons, Château-Thierry, Saint Quentin, Laon.
Pour plus de justice sociale, toutes et tous mobilisé·es le 13 octobre !
Les organisations syndicales appellent toutes et tous à rejoindre les manifestations du 13 octobre. Au cours des derniers mois, les travailleuses et les travailleurs sont descendus dans la rue partout en Europe. En France, l’intersyndicale a conduit un mouvement social historique pour s’opposer à la réforme des retraites qu’elle continue de dénoncer. La journée du 13 octobre représente une première mobilisation dans un cadre syndical européen. La manifestation à Paris accueillera des délégations de nombreux pays. Le mouvement syndical européen est appelé à se mobiliser pour plus de solidarité, pour, l’emploi et pour une économie qui donne des résultats concrets aux travailleuses et travailleurs, pour des salaires plus élevés et des emplois de qualité, pour une plus grande protection sociale, pour une transition environnementale socialement juste, pour des investissements pour des services publics de qualité qui garantissent les droits des citoyennes et citoyens. Les organisations syndicales françaises s’opposent à toute décision européenne qui conduit à des politiques d’austérité. En France, de nombreuses négociations sont en cours, il faut donc se mobiliser pour qu’elles aboutissent à une amélioration des droits des travailleuses et travailleurs. A quelques jours de la Conférence sociale, les organisations syndicales et de jeunesse sont unanimes sur la nécessaire égalité femmes-hommes, sur l’augmentation des salaires, du SMIC, des pensions, des minima sociaux et bourses d’études, mais aussi sur la conditionnalité des aides publiques aux entreprises. L’intersyndicale rappelle que les exonérations et allègements de cotisations sociales accordés aux employeurs fragilisent notre système collectif de protection sociale. De même, les organisations syndicales qui participent aux négociations sur les retraites complémentaires Agirc Arrco et l’Assurance chômage y porteront leurs revendications et y pèseront de tout leur poids pour améliorer les droits des retraité.es et des chômeuses et chômeurs. Les politiques d’austérité sapent aussi les services publics, particulièrement l’Hôpital ou l’éducation Nationale. L’Intersyndicale l’affirme, ce ne sont pas des dépenses mais des investissements pour notre société et la population. Les services publics sont une richesse pour toutes et tous. Les organisations syndicales rappellent leur attachement aux valeurs républicaines, aux libertés démocratiques, individuelles et collectives en particulier le droit de grève et de manifester. L’Intersyndicale réaffirme son refus de toute régression sociale et appelle, le 13 octobre, à se mobiliser par des rassemblements, des manifestations, des actions, y compris par la grève et des débrayages, pour plus de justice sociale. Pour plus de justice sociale, toutes et tous mobilisé·es le 13 octobre ! Les organisations syndicales appellent toutes et tous à rejoindre les manifestations du 13 octobre. Au cours des derniers mois, les travailleuses et les travailleurs sont descendus dans la rue partout en Europe. En France, l’intersyndicale a conduit un mouvement social historique pour s’opposer à la réforme des retraites qu’elle continue de dénoncer. La journée du 13 octobre représente une première mobilisation dans un cadre syndical européen. La manifestation à Paris accueillera des délégations de nombreux pays. Le mouvement syndical européen est appelé à se mobiliser pour plus de solidarité, pour, l’emploi et pour une économie qui donne des résultats concrets aux travailleuses et travailleurs, pour des salaires plus élevés et des emplois de qualité, pour une plus grande protection sociale, pour une transition environnementale socialement juste, pour des investissements pour des services publics de qualité qui garantissent les droits des citoyennes et citoyens. Les organisations syndicales françaises s’opposent à toute décision européenne qui conduit à des politiques d’austérité. En France, de nombreuses négociations sont en cours, il faut donc se mobiliser pour qu’elles aboutissent à une amélioration des droits des travailleuses et travailleurs. A quelques jours de la Conférence sociale, les organisations syndicales et de jeunesse sont unanimes sur la nécessaire égalité femmes-hommes, sur l’augmentation des salaires, du SMIC, des pensions, des minima sociaux et bourses d’études, mais aussi sur la conditionnalité des aides publiques aux entreprises. L’intersyndicale rappelle que les exonérations et allègements de cotisations sociales accordés aux employeurs fragilisent notre système collectif de protection sociale. De même, les organisations syndicales qui participent aux négociations sur les retraites complémentaires Agirc Arrco et l’Assurance chômage y porteront leurs revendications et y pèseront de tout leur poids pour améliorer les droits des retraité.es et des chômeuses et chômeurs. Les politiques d’austérité sapent aussi les services publics, particulièrement l’Hôpital ou l’éducation Nationale. L’Intersyndicale l’affirme, ce ne sont pas des dépenses mais des investissements pour notre société et la population. Les services publics sont une richesse pour toutes et tous. Les organisations syndicales rappellent leur attachement aux valeurs républicaines, aux libertés démocratiques, individuelles et collectives en particulier le droit de grève et de manifester. L’Intersyndicale réaffirme son refus de toute régression sociale et appelle, le 13 octobre, à se mobiliser par des rassemblements, des manifestations, des actions, y compris par la grève et des débrayages, pour plus de justice sociale.