Du 25 novembre au 9 décem
Samedi 23 novembre 2024 manif et journée contre violences faites aux femmes à Saint Quentin (02)
Ce samedi 23 novembre 2024 il y aura une marche contre les violences faites aux femmes à Saint Quentin à 11 heures, départ place du 8 octobre.
La marche se terminant vers midi, un repas chaud est proposé par la lutine, (cantine de luttes itinérante) au Square Winston Churchill.
Le prix du repas est libre et conscient.
Présence de la Furi barde, chorale féministe.
il y aura aussi au square Winston Churchill un 'village' jusque 17 heures où vous pourrez retrouver les organisateurs et organisatrices de cette journée :
-Nous toutes
-Fier.e.s et Queers,
-Hansemble,
-CFDT de Saint Quentin,
-Sud Collectivités territoriales de Saint Quentin.
-Solidaires 02
-autres..
Qui-sommes-nous?
Nos coordonnées :
bureausolidaires02@framalistes.org
☎ 07 82 29 69 44. N'hésitez pas à laisser un message.
Adresse postale :
Solidaires 02 Maison des Syndicats 6 avenue Jean Jaurès 02000 LaonL’Union syndicale Solidaires est composée de fédérations et syndicats nationaux, et d’Unions locales et régionales. Elle existe depuis 2003 mais a des racines bien plus anciennes dans le syndicalisme.
Elle défend les travailleurs et les travailleuses en France, quelle que soit leur origine et leur culture, et travaille avec les organisations de jeunes, de chômeur et chômeuses, de paysans, d’habitants.
Elle entretient des relations fraternelles avec de nombreuses organisations syndicales et d’associations à l’étranger pour faire vivre la solidarité internationale.
L'Union syndicale Solidaires02 est une union départementale.
Elections TPE et TPA
Elections dans les très petites entreprises et très petites associations :
bre 2024, nous élisons nos représentant.es syndicaux issu.es des Très Petites Entreprises, Très Petites Associations et des Particuliers Employeurs.
Plus notre score sera important, mieux nous pourrons nos droits.
Nous sommes 5 millions à travailler dans ces petites entreprises et associations de mois de 11 salarié.es
Jeudi 5 décembre 2024 Journée de Grèves et de mobilisations
A Laon la manif partira du lycée Paul Claudel (quartier hôpital, en haut de Laon) à 10 h.
A saint Quentin la manif partira de la place du 8 octobre (quartier gare) à 15h.
Un préavis de grève a été déposé par solidaires fonction publique.
Ce préavis concerne l’ensemble des personnels titulaires, stagiaires, contractuel·les et auxiliaires des trois versants de la fonction publique et des établissements publics (y compris ceux présentant un caractère industriel et commercial), ainsi que les personnels titulaires et non titulaires de droit public exerçant leurs fonctions dans les sociétés anonymes, les GIP et les établissements d’enseignement privé.
Ce préavis concerne également tous les personnels travaillant dans les assemblées parlementaires. Solidaires Fonction Publique construit et participe à la mobilisation intersyndicale du 5 décembre, suite aux attaques inacceptables prévues par le gouvernement contre les agent·es publics.
Le projet d’instaurer 3 jours de carences dans la fonction publique, couplé à la baisse de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie sont des mesures injustes socialement, qui vont entraîner des pertes salariales importantes pour les agent·es. Ces mesures, en dissuadant les agent·es d’appliquer les préconisations médicales que leurs états de santé indiquent, vont à l’encontre de la santé des agent·es, de leurs collègues et des usagers·ères.
La décision de ne pas renouveler la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) en 2024 et 2025 va représenter une perte nette de rémunération pour au moins 188 000 agent·es. Le gel de la valeur du point d’indice, l’absence de mesure salariale générale pour les années 2024 et 2025 placent les agent·es dans une situation d’impasse salariale.
Solidaires Fonction Publique revendique:
-la suppression des jours de carence dans la fonction publique,
-le maintien de l’indemnisation à 100% des trois premiers mois d’arrêt maladie,
-le maintien de la GIPA,
-l’abandon des orientations du projet de loi dit “Guérini”,
-des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques,
-des créations d’emploi partout à cela est nécessaire et l’accès à l’emploi titulaire des agent·es contractuel·les,
-l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes
-des mesures salariales générales et l’augmentation de la valeur du point d’indice au titre de l’année 2024 et des années suivantes,
-la refonte des grilles salariales
Ce préavis est destiné à permettre à tous-tes les agents-es de la fonction publique d’exprimer et faire prendre en compte leurs revendications dans tous les domaines précités et de faire valoir leurs droits dans toutes les situations notamment celles mettant en danger leur santé.
Elections très petites entreprises et très petites associations 2024
Vous êtes salarié·e d’une très petite entreprise ou d’une très petite association de moins de 11 salarié·e·s, ou bien salarié·e au domicile d’un particulier employeur, vous serez appelé·e·s à voter du 25 novembre au 9 décembre 2024.
Dans chaque région, vous élirez 10 représentant·e·s syndicaux issu.e·s eux aussi de TPE qui vous représenteront face aux employeurs dans des Commissions Paritaires Régionales Interprofessionnelles (CPRI).
Ces élections comptent pour la représentation syndicale dans les branches professionnelles et les conseils de prud’hommes. Avec un score important de Solidaires, vous pourrez mieux défendre vos droits.
L’Union syndicale Solidaires est une union interprofessionnelle qui couvre tous les départements et des secteurs professionnels très divers. Nos syndicats Solidaires, SUD, SNJ, Asso…, appartiennent à des secteurs professionnels du secteur public comme du secteur privé qu’il soit marchand ou non : commerces et services, santé/social, associations, restauration, journalisme, nettoyage, banques et finances, chimie, collectivités territoriales, culture, éducation, énergie, formation, industrie, bâtiment, métallurgie, services postaux, télécommunications, prévention et sécurité, protection sociale, recherche, transports… ainsi que chez les étudiant.e·s et le retraité.e·s.
L’Union syndicale Solidaires veut être un contre-pouvoir et propose un syndicalisme de lutte qui lie défense quotidienne des salarié·e·s et transformation de la société.
Pourra voter tout·e salarié·e en poste en décembre 2023, dans une entreprise ou association de moins de 11 salarié·e·s ou au domicile d’un particulier employeur :
– Âgé·e d’au moins 16 ans ;
– Inscrit·e sur les listes électorales du scrutin ;
– Quel que soit son contrat de travail (CDI, CDD, contrat de travail temporaire, intermittent, contrat de professionnalisation, contrat d’apprentissage…) ;
– Quelle que soit sa nationalité.
Le scrutin se déroulera du 25 novembre au 9 décembre 2024.
Les électrices et électeurs pourront voter, selon leur choix, par courrier ou bien par voie électronique sur le site Internet Grand Public dédié aux élections (election-tpe.travail.gouv.fr).
Environ une semaine avant le début du scrutin, les électeurs et électrices recevront de la Direction Générale du Travail un courrier contenant leur matériel de vote :
– Une enveloppe T et un bulletin de vote mentionnant la liste des organisations syndicales candidates au scrutin, afin de voter par correspondance ;
– Des codes de connexion personnels et confidentiels, afin de voter directement en ligne sur le site Internet Grand Public.
Recapitulatif SMIC au premier novembre 2024
Smic horaire 11.88 brut de l'heure au 1er novembre 2024
Smic horaire 11.65 au 1er janvier 2024.
Smic horaire 11.52 au 1er mai 2023.
Smic horaire 11.27 au 1er janvier 2023.
Smic horaire 11.07 au premier aout 2022.
Smic horaire 10.85 au premier mai 2022.
Smic horaire 10.57 au premier janvier 2022.
Le Smic horaire brut est, de 10,25 euros à partir du 1er janvier 2021.
Récapitulatif du smic horaire brut en euros ces dernières années
1er octobre 2021 : 10,48 euros bruts de l'heure
2021: 10.25 euros bruts de l'heure
2020: 10.15 euros bruts de l'heure
2019: 10.03 euros bruts de l'heure
2018: 9.88 euros bruts de l'heure
2017: 9.76 euros bruts de l'heure
A noter : la prescription des salaires et indemnités est de 3 ans.
Il faut donc réclamer avant ce délai, au Conseil des Prud'hommes de Laon, Saint Quentin ou Soissons selon où l'on travaille.
La convention collective du salarié peut prévoir un taux horaire brut plus intéressant et dans ce cas c'est elle qui s'applique.
Marche du 5 octobre 2024 contre l'implantation de Rockwool
|
Compter les morts en Palestine
En Palestine, en trois mois, les bombardements aveugles de l'armée israélienne ont tué 4 000 personnes de plus à Gaza, soit deux personnes par heure, jour et nuit, dépassant maintenant les 40 000 morts, et toujours un nombre incroyable d'enfants. Des écoles ont été bombardées, des centres de stockage de l'eau ont été dynamités, et la plupart des experts s'accordent à dire que le nombre de 40 000 victimes sera probablement multiplié par 5 par les conséquences des maladies, le retour de certains virus comme celui de la poliomyélite, et de l'insuffisance des soins(1). La guerre s'est aussi accentuée contre la Cisjordanie, avec près de 700 morts à ce jour, et toujours plus de territoire colonisé.
/image%2F1408439%2F20240927%2Fob_665dfb_stop-genocide-gaza.jpg)
Pendant trois mois, nous avons reçu au compte-gouttes des témoignages des tortures sadiques commises dans la prison israélienne de Sde Teiman, comparée à Guantanamo ou à Abu Ghraib(2). Le nombre de prisonnier·es palestinien.nes détenu·es depuis le 7 octobre est toujours inconnu, mais il dépasse probablement les 10 000 personnes, beaucoup sans même être inculpés !
Pendant l'été, nous avons appris que Thalès avait bien livré des composants de drones à Israël après le 7 octobre(3). C'est donc aussi la France qui bombarde Gaza et tue hommes, femmes et enfants, et qui est partenaire du crime de génocide commis à Gaza... Voilà aussi pourquoi la question palestinienne est si centrale en France...
Nous avons également appris que, depuis 4 ans, des institutions financières européennes ont accordé 36 milliards d'euros de prêts et de garanties, et détiennent 26 milliards d'euros d'actions et d'obligations dans des entreprises qui vendent des armes à Israël. La banque française BNP Paribas est de loin le principal bailleur de fonds des entreprises qui ont vendu des armes à Israël, avec 5,7 milliards d'euros de prêts et de garanties depuis 2021(4), dont 2 milliards en mars 2024(5).
Du côté syndical, la CGT Décathlon Ile de France et la CGT/STMicroelectronics ont écrit à leurs directions pour protester contre les complicités de leurs entreprises avec l’État génocidaire. La Fédération Internationale des Journalistes et la Fédération syndicale internationale IndustriALL se sont rendues en Palestine pour exprimer leur solidarité avec les travailleurs et travailleuses palestinien.nes, et leurs familles affectées par la guerre.
Enfin, nous avons pu célébrer quelques petites victoires: le plus grand fonds de pension privé du Royaume-Uni s'est débarrassé de 80 millions de livres d'actifs israéliens, l'Agence du revenu du Canada a révoqué le statut d'organisme de bienfaisance du Fonds national juif du Canada, le Festival du film israélien de Bombay a été annulé, le club de basket français Asvel a annulé son tournoi prévu en Israël, et l'assureur Axa s'est désinvesti de toutes les banques israéliennes et de Elbit Systems.
Ces victoires, qui démontrent une méfiance croissante envers cet État génocidaire, y compris des milieux financiers, et prédisent un soutien en perte de vitesse, ne suffisent pas encore à convaincre les bourreaux de cesser les massacres, ni les gouvernements occidentaux à exercer une pression suffisante pour les y forcer, sous forme de sanctions pourtant très faciles à mettre en place.
Alors que même les citoyens israéliens commencent à manifester pour un Cessez-le-feu, après 11 mois de massacres, nous appelons à faire pression sur notre gouvernement en manifestant les 7 et 8 septembre dans toute la France. Pour celles et ceux qui pourront venir à Paris, nous appelons un rassemblement unitaire du 8 septembre prochain, à 15h, Place de la Nation.
_______________________________________________________________
Article de Solidaires.org publié le 6 septembre 2024
MARDI 1er octobre 2024 Manifs 02 Aisne
-Laon : Rassemblement 10h gare de Laon
Hirson : 17h30 mairie d'Hirson
-Soissons : 14h Centre social de Presles
-Villers-cotterêts : 9h30 place Aristide Briand (parking parc du château)
Nous avons une majorité !
Il existe une majorité dans ce pays, composée de celles et ceux qui travaillent pour gagner leur vie.Elle exprime des revendications claires pour changer la vie en positif :
-augmenter le SMIC, augmenter les salaires, les indexer sur les prix-abroger la réforme des retraites
-développer les services publics (transports, santé, éducation, Poste…) sur tout le territoire.
Emmanuel Macron ne comprend que le rapport de force. Pour imposer le changement, nous devons le construire.
L’Union syndicale Solidaires appelle, dans l’unité avec la CGT et la FSU, à se mobiliser massivement par la grève et les manifestations le 1er octobre pour imposer nos mesures d’urgence !
Nous n’aurons que ce que nous prendrons !
/image%2F1408439%2F20240927%2Fob_6d5742_se-mobiliser-pour-tout-changer-greve.png)
Attaques israeliennes au Liban : cessez-le-feu !
Alors qu’Israël intensifie ses attaques contre Gaza et la Cisjordanie, le gouvernement israélien a étendu ses actions militaires au Liban. Depuis un an, prenant le prétexte d'une guerre contre le Hamas, l'armée israélienne a tué à Gaza plus de 41 000 personnes et blessé plus de 100 000 autres.
Prenant le prétexte d'une guerre contre le Hezbollah, l’État d'Israël tue désormais au Liban sciemment et blesse grièvement hommes, femmes et enfants dans des zones peuplées de civil·es faisant craindre l’escalade meurtrière dans toute la région.
Entre le 17 et le 23 septembre 2024, l'armée israélienne tue plus de 600 personnes, dont des dizaines d'enfants, en blesse plus de 6 000, en met plusieurs dizaines de milliers sur les routes, et annonce de nouvelles frappes « de grande envergure » dans l'est du Liban.
42 ans après les massacres de Sabra et Chatila, où Israël a laissé massacrer des milliers de réfugié·es Palestinien·nes, l'Assemblée générale des Nations unies demande des sanctions contre Israël. Après un an à faire la sourde oreille face aux injonctions de la justice internationale, il serait temps, en effet, de mettre en œuvre des sanctions et de mettre Israël au ban des nations. C'est ce que demande la campagne BDS France, depuis de nombreuses années.
Pour l’Union syndicale Solidaires un embargo militaire (sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires) contre cet État criminel doit être mis en place au plus vite. Les entreprises françaises comme Carrefour doivent retirer leurs investissements, et des pressions citoyennes par le boycott des produits israéliens sont indispensables.
L’Union syndicale Solidaires exige la fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid vis-à-vis des Palestinien·nes et la fin de la criminalisation des défenseur·euses d’un cessez-le-feu.
Avant que la région ne s'embrase, il est urgent d'arrêter cette politique criminelle : cessez le feu immédiat, arrêt des opérations militaires à Gaza, en Cisjordanie, et au Liban !
Combat contre la vie chère en Martinique
Depuis début septembre, la population martiniquaise se mobilise contre la vie chère.
Dès le 1er juillet, le collectif rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéennes avait interpellé les marques de la grande distribution en leur demandant de s’aligner sur les prix de l'Hexagone et en leur laissant jusqu’au 1er septembre pour répondre favorablement à leur demande.
La Martinique fait face depuis 2022 (étude de l’Insee) à un écart de prix de 14 % par rapport à l’Hexagone. Les produits alimentaires atteignent 40 % de plus.
Pour se faire entendre et obtenir l’égalité de traitement avec la France sur les produits alimentaires, la population martiniquaise lutte contre cette injustice en manifestant et organisant des blocages afin de pouvoir se faire entendre auprès de l’Etat. En réponse aux revendications portées par la population, le Préfet de la Martinique a annoncé des renforts supplémentaires des forces de l’ordre et a instauré mercredi dernier un couvre-feu partiel dans certaines villes ainsi que l’interdiction des rassemblements et manifestations.
Le mouvement s’étend désormais à la Guadeloupe qui subit les mêmes difficultés.
Les DROM COM souffrent depuis des années de la faiblesse des services publics comme dans les hôpitaux, l’éducation, les transports etc… sur leurs territoires. Ce n’est certainement pas de forces de répression supplémentaires dont ils et elles ont urgemment besoin !
L’Union syndicale Solidaires exige la fin de la répression subie par la population et que ses revendications soient entendues.
L’Union syndicale Solidaires apporte tout son soutien à la population de Martinique et de Guadeloupe dans le combat qu’elles mènent.
Kanaky : il doit finir le temps des colonies
/image%2F1408439%2F20240927%2Fob_efa28f_kanaky-il-doit-finir-le-temps-des-colo.png)
13 morts recensés officiellement depuis mai en Kanaky – Nouvelle-Calédonie. C’est un des bilans de la politique gouvernementale dans cette colonie française d’Océanie. S’y ajoutent la déportation en France, à 20 000 kilomètres de chez eux, de plusieurs prisonniers politiques ou encore la misère pour des milliers de personnes, qui ont perdu leur emploi, comme le rappelle l’Union des Syndicale des Travailleurs Kanak et des Exploités (USTKE) qui organise une banque alimentaire pour la solidarité concrète et urgente.
La nuit dernière, le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) a tué deux hommes de la tribu Kanak de Saint-Louis ; dans « une opération de police » disent les communiqués officiels. « Opération de police », c’est ce même terme qui était utilisé lorsque la Guerre d’Algérie pour la décolonisation de ce pays s’appelait « les évènements d’Algérie » … D’ailleurs, aujourd’hui, les partisans de la Nouvelle-Calédonie française reprennent le terme « évènements en Nouvelle Calédonie ».
Il y a une continuité de la politique coloniale des gouvernements français. On la retrouve aussi en Martinique avec le couvre-feu imposé dans plusieurs quartiers, alors que la question initiale est celle de la vie chère.
Toujours et partout, l’Etat colonial ignore les revendications, méprise la population locale, créé les conditions d’une situation conflictuelle violente … et réprime, avec les armes dont il dispose : police, armée, justice, …
Toujours et partout, l’Etat colonial ouvre la voie à l’extrême droite raciste et tente de diviser les mouvements qui revendiquent la fin de la colonisation.
L’Union syndicale Solidaires réaffirme sa solidarité avec le peuple Kanak et ses organisations, notamment avec l’Union Syndicale des Travailleurs Kanak et des Exploités. Nous appuyons les revendications immédiates : libération des prisonniers politiques, prise en compte des urgences économiques et sociales, etc. Elles s’inscrivent dans la nécessité d’un processus de décolonisation du pays. De France, l’Union syndicale Solidaires y prend sa part, par ses propres actions, son soutien aux mouvements Kanak, sa participation au collectif Solidarité Kanaky et à divers comités locaux de solidarité avec la lutte du peuple Kanak et contre la répression.
Article de solidaires.org du 20 septembre 202
Attaque de la synagogue de la Grande Motte : l'antisémitisme ne passera pas !
L’Union syndicale Solidaires condamne fermement l’attentat qui a visé la synagogue de La Grande Motte le 24 août dernier. Cet acte inadmissible n’a heureusement fait aucune victime, sauf un policier légèrement blessé. Un drame terrible a été évité de justesse.
L’antisémitisme qui en est le moteur n’a, comme toutes les formes de racisme, sa place ni en France ni ailleurs. Expression de la haine et du rejet de l’autre, aucune cause ne peut justifier un tel acte qui est la négation de l’humanité. L’antisémitisme doit être combattu car il est l’antithèse d’une société fondée sur l’égalité et la justice.
Syndicat antiraciste, l’Union syndicale Solidaires s’engage à lutter contre l’antisémitisme partout où il se manifeste et à participer aux mobilisations qui permettront d’y mettre un terme.
Communiqué de Solidaires National
Le prochain gouvernement doit abroger la réforme des retraites et répondre aux revendications sociales !
Emmanuel Macron a annoncé ne pas nommer de nouveau gouvernement avant la mi-août au plus tôt. La « gestion des affaires courantes » par les ministres démissionnaires n’empêche pas la poursuite d’une politique largement contestée à l’image de la publication de décrets d’application de la loi Immigration ou de la suspension du repos hebdomadaire des ouvrier·es agricoles.
C’est ce même gouvernement qui a en charge le déroulement des JOP dont les effets délétères sur les populations se confirment : pressions sur le logement, liberté de circulation restreinte, refus d’accréditation pour fichage de salarié·es devant intervenir sur les jeux qui se trouvent ainsi privé·es d’emploi sur motif politique, dégradations des conditions de travail… Enfin, les déplacements sont fortement compliqués pour les salarié·es notamment de Seine-Saint-Denis.
Pour l’Union syndicale Solidaires l’urgence est d’abord à l’abrogation de la réforme des retraites de 2023, et d’imposer :
- la retraite à 60 ans pour toutes et tous avec 37,5 annuités,
- le départ anticipé de 5 ans sur l’âge légal des professions confrontées à pénibilité et usure professionnelle.
- Pas de retraite en dessous du SMIC à 2000 euros nets !
Notre Union syndicale prépare dès maintenant une mobilisation unitaire d’ampleur qui place au cœur des urgences les aspirations des travailleuses et des travailleurs
Pour Solidaires, il est urgent de rompre avec les politiques néolibérales des dernières décennies, et nous rappelons avec fermeté la nécessité impérieuse de mesures sociales, fiscales et écologiques d’urgence. L’augmentation et l’égalité des salaires de même que la réduction du temps de travail sont ainsi des priorités.
Les services publics, garants de l’égalité des concitoyen·nes partout, sont les seuls à même de gommer les inégalités croissantes, et garantissent les solidarités et le bien vivre ensemble. Là encore nous portons des revendications qui doivent être entendues et qui replacent les services publics et les agent·es publics au cœur du fonctionnement de l’Etat et de la vie de la cité.
Communiqué de Solidaires National du 26 juillet 2024
Village de l'eau à Melle No Bassaran !
Bienvenue à toutes et tous au village de l’eau.
En tant que structure co-déposante de cet événement festif avec Attac, nous sommes ravies de vous accueillir sur ce lieu d’échange, de construction d’autres possibles, de luttes festives et de solidarité.
Plus de 120 organisations appellent à cet événement et on remercie encore Sylvain le maire de Melle pour son accueil, sa disponibilité, son aide et nous dénonçons toutes les menaces qu’il a reçues et qu’il reçoit. Nous lui apportons tout notre soutien.
Aujourd’hui nous sommes plusieurs milliers de personnes. Merci à vous d’être là.
Pour l’Union syndicale Solidaires, le combat écologique, pour la justice sociale et environnementale, est un combat syndical. Gouvernement et patronat sont prêts à tout pour empêcher une véritable reconversion écologique de la société. Leur objectif est de préserver les intérêts de quelques très riches, et de maintenir un modèle économique fondé sur l’accumulation du capital et une croissance infinie, impossible dans une planète aux ressources limitées.
Solidaires se bat pour une transformation en profondeur des systèmes de production et de consommation et développe une écologie pour et par les travailleuses et les travailleurs.
Nous sommes depuis plusieurs années aux côtés de Bassines Non Merci, et comme nous l’avons dit l’année dernière nous sommes toustes les Soulèvements de la terre.
Convaincu·e·s de la fausse opposition entre la préservation de la planète et la création d’emplois, entre la fin du mois et la fin du monde, nous avons décidé de porter ensemble des propositions fortes de rupture avec le système capitaliste défaillant.
La période actuelle nous confirme bien que les extrêmes droites sont la roue de secours des capitalistes, comme l’histoire nous l’a déjà montré.
Pendant la mobilisation agricole de ce début d’année, elles ont notamment ciblé les mesures environnementales en épargnant les multinationales de l’agro-industrie. Leur appels à la haine ont des impacts, entraînant les attaques qui ont eu lieu sur les bâtiments de l’office français de la biodiversité, menaçant les militant·e·s écologistes, les inspecteurs·trices du travail, les scientifiques, ou prenant pour cible nos camarades de la conf paysannes. Avec l’extrême droite, l’heure n’est pas à l’échange d’arguments scientifiques. Nous nous devons donc d’amplifier le combat contre l’offensive d’extrême-droite qui infuse partout dans la société et jusqu’au plus haut sommet de l’état et menace toujours plus nos libertés publiques, nos libertés académiques, la recherche scientifique, la démocratie si essentielle pour faire face au défi écologique, c’est ce pourquoi nous sommes aussi rassemblées ici, dans notre diversité.
Soyons fières, toutes et tous ensemble de ce que nous portons. Ne cédons rien à notre projet de débarrasser l’agriculture et l’alimentation du capitalisme. Que ce soit face à nos chefs, face au ministère de l’agriculture, face aux lobbys de l’agro-industrie dans toutes les instances et sur toutes les chaînes, face aux catastrophes agricoles, face à l’urgence d’agir, il y aura toujours une de nos organisations pour se dresser et démontrer implacablement qu’un autre modèle est possible.
La terre et l’eau appartiennent à toutes et tous, ou bien à personne.
No Bassaran.
Publié le 18 juillet 2024 par Solidaires National solidaires.or
Ouvrier-ers agricoles : suspendre le repos hebdomadaire, une affaire courante ?
Par décret du 9 juillet dernier, le gouvernement Attal a autorisé la suspension des repos hebdomadaires des salarié·es agricoles par leurs employeurs pour des travaux dont l’« exécution ne peut être différée », comme des récoltes manuelles dans les régions agricoles dotées d’une appellation d'origine contrôlée ou une indication géographique protégée.
En régime commun, les salarié·es ont droit à un repos de 24 heures consécutives par semaine, pris généralement le dimanche. Des dérogations sont prévues, sous réserve toutefois de l’accord de l’inspection du travail. La réglementation également prévoit aussi qu’en cas de « circonstances exceptionnelles », l’employeur peut se passer de l’autorisation de l’inspection. Cette dérogation répond à une demande du lobby viticole pour qui les vendanges constituent une circonstance exceptionnelle (qui pourtant reviennent tous les ans). Elle suspend unilatéralement une fois au plus la prise du repos hebdomadaire pour une période pouvant aller jusqu’à 30 jours. Cette mesure s’étend au-delà des vendanges puisqu’elle pourra concerner d’autres récoltes.
Une nouvelle fois les réalités économiques priment sur la santé des salarié·es. En 2023, 6 travailleur·ses sont décédé·es pendant les vendanges dans la Marne et le Rhône. Alors que ces travaux particulièrement pénibles justifient amplement la prise d’un repos hebdomadaire, c’est à la santé des travailleur·ses saisonnier·es que ce décret porte donc toujours plus atteinte. Et le comble c’est qu’il est la transposition d’une proposition de loi déposée début juillet par … le rassemblement national ! Outre l’imposture sociale de l’extrême droite, cette réglementation par le gouvernement d’une revendication du RN démontre après la loi immigration l’influence qu’il exerce sur la Macronie.
L’Union syndicale Solidaires exige par conséquent l’abrogation immédiate de ce décret. Solidaires revendique pour toutes et tous des conditions de travail décentes et respectueuses de la santé des salarié·es.
publié par Solidaires.org le 16 juillet 202
Empire Bolloré : désarmons-le !
L'appel est à retrouver sur ce site : https://desarmerbollore.net/appel et ci-dessous
Alors que l’Arcom étudie ce lundi 15 juillet la réattribution des fréquences TNT pour la chaîne CNEWS, une centaine d’organisations syndicales, antiracistes, féministes et écologistes lancent une campagne d’action contre le groupe Bolloré. Si l'on peut se réjouir provisoirement que le Rassemblement National n'ait finalement pas réussi à l'emporter lors de ces élections, celui-ci compte bien poursuivre sa conquête des territoires et des imaginaires. Nous devons, sans attendre de prochaines échéances électorales, unir nos forces contre les vecteurs de fascisation de la société.
/image%2F1408439%2F20240927%2Fob_5473a8_empire-bollore.jpg)
Bolloré met un ensemble toujours plus grand de médias de masse à disposition d’une politique ouvertement raciste. Sur des chaînes, les Éric Zemmour, Pascal Praud et autres commentateurs radicalisés disent qu’ils œuvrent pour une mission « civilisationnelle ». Leur projet est clair : nourrir le fantasme d’une nation pure en organisant la grande re-migration.
Ce projet glaçant suit un plan précis dont Bolloré est devenu l’aiguille et le fil à coudre. Qui Éric Ciotti va-t-il voir avant d’appeler à l’alliance du RN et de LR ? Qui met CNEWS, Europe 1 et Hanouna au service de cette « union des droites » ? Vincent Bolloré (1). C'est une question d'habitude pour le milliardaire déjà mis en cause pour la manipulation de plusieurs scrutins présidentiels en Afrique (2). Au-delà du déluge xénophobe, la bollosphère fait chaque jour la promotion de discours sexistes et homophobes légitimant les violences contre les femmes et les personnes LGBTQI+. Elle alimente la négation de la crise climatique et oeuvre sans relâche à ce qu'il ne soit pas fait obstacle à ceux qui tirent profit de la dévastation écologique. Bolloré est en guerre pour l'hégémonie culturelle, la conquête des imaginaires et la fabrique du consentement au pire. Si le RN est passé tout prêt de gagner les élections et prendre le pouvoir, c’est en partie son œuvre (3). Il est la cheville ouvrière de l'union des droites, de l'alliance objective entre le bloc libéral et le bloc néo-fasciste. Cette alliance colle parfaitement à ses intérêts de classe et à ses convictions politiques.
Pour tirer les ficelles, il faut s'en donner les moyens. Avant de se révéler propagandiste en chef, Bolloré est bien un capitaine d’industrie. Il dirige un groupe international aux multiples filières dont les activités se divisent en plusieurs branches.
- La plus connue est la branche « communication » avec Vivendi et Universal. En 20 ans, Bolloré a patiemment construit sa machine à communiquer et façonné les esprits. Journaux gratuits, instituts de sondage, groupes publicitaires, puis chaînes de télévisions, radios, magazines et maisons d’édition. Avec la brutale prise de contrôle de Canal + et Europe 1, les licenciements massifs à I-Télé et la montée de CNEWS, ce puissant appareil s'est mis de plus en plus ouvertement au service des idées les plus réactionnaires. Les sanctions financières de l’Arcom, (instance de régulation de l'espace audiovisuel), suite aux multiples appels à la haine, visées monopolistiques, et à la partialité des médias du groupe, n’ont fait jusqu’alors ni chaud ni froid à Bolloré (4). Il possédera bientôt l'édition de la moitié des livres de poche et plus de 70% des livres scolaires du pays. L'impact possible sur ce secteur en cas de ministre de l'éducation d'extrême droite est tout simplement alarmant.
- La branche historique est la branche industrielle, qui se concentre autours de Bolloré Energy, qui détient plusieurs dépôts pétroliers, vend du fuel domestique, et de Blue, qui rassemble des activités liées aux flux de déplacements et de données. Il est sans surprise un acteur majeur de diverses entreprises qui ont pour point commun le développement et l'automatisation des moyens de surveillance en tous genres : automatisation du contrôle d’accès et de la gestion des flux (Automatic Systems), sécurisation de l’espace public (Indestat), puces RFID et tracking (Track & Trace), conseil en numérique au service de la ville connectée (Polyconseil)...
- Sa branche logistique en a fait un des poids lourd du fret aérien, maritime et routier mondial, organisant le transport de marchandises aux dépends des productions locales, des conditions de travail comme du climat. La vente récente de ce pôle à CMA CGM, patrons pour leur part de BFM-TV et RMC, a offert à Bolloré les moyens d'influencer considérablement la politique française.
- Enfin, une grande partie des profits de Bolloré se fait depuis sa branche « agricole ». Il a bâti sa fortune sur la culture et la vente de tabac en Afrique. Outre ses domaines viticoles de prestige en France, il est le second actionnaire de la holding luxembourgeoise Socfin qui contrôle environ 390 000 ha de concessions de palmiers à huile et d’hévéa en Afrique et en Asie. Déforestation, spoliation des terres, mauvais traitement des populations riveraines, conditions de travail inhumaines, etc. Malgré la procédure judiciaire en cours pour ces violations répétées des droits humains sur ses plantations (6), malgré la reconnaissance formelle de ces violations par diverses institutions financières (7), malgré des missions d'évaluation commanditées par Socfin auprès de la Earthworm Foundation pour "réfuter ces accusations" mais qui n'ont pu que constater et prendre acte de la réalité des violations, Socfin n’en continue pas moins de prospérer en toute impunité.
Bolloré est de tous les ravages. C’est un groupe fondé sur un système colonial qui perpétue sciemment des pratiques esclavagistes. C’est un industriel qui fait son profit des logiques extractivistes les plus dévastatrices. C’est un expropriateur de terres. Un patron menant pour ses employé·es de violentes politiques de casse sociale et de terreur managériale. Son empire est tentaculaire. Mais pour celleux qui estiment qu'il est temps d'y mettre fin, cela signifie une chose. Il est possible de nous rassembler en un large front à la fois syndical, social, écologiste, féministe, décolonial, antifasciste et international.
Ces dernières années, sur le terrain des luttes écologiques, des campagnes d’actions internationales contre des industriels comme Lafarge-Hocim ou Total ont vu le jour. Des collectifs antifascistes, présents dans de nombreuses villes, quartiers populaires et territoires ruraux, ont mené une résistance de terrain. Les derniers mouvements sociaux ont démontré qu'un syndicalisme combatif existe toujours. De larges mobilisations féministes et LGBTQI+ prennent les rues. Des mouvements dévalidistes nous appellent à substituer une culture du soin au culte de la force. De mouvements antiracistes et décoloniaux luttent au quotidien dans les quartiers populaires. Des réseaux de solidarité œuvrent à maintenir des territoires d'accueil pour les personnes exilées. Bolloré est une menace pour nous toustes. Mais ensemble, nous sommes fort.es d’une immense expérience de lutte. Nous appelons donc à une campagne commune - dans les prochaines, semaines, mois et années - pour démanteler l'empire Bolloré.
Alors qu'il bâillonne la critique de ses activités dans ses propres médias (8), nous appelons à enquêter minutieusement sur son empire, à regrouper des témoignages, à ce que des infos fuitent en son sein et à les regrouper, à afficher partout ses crimes, dans les rues, sur les réseaux et dans ses entreprises.
Son agenda politique s'attaque aux vies de millions de personnes. Nous y répondrons dorénavant par des mobilisations, de masse ou décentralisées, qui pointent le groupe et l'impactent concrètement.
Bolloré ne s'incruste pas seulement dans nos cerveaux, il est souvent présent matériellement - avec ses bureaux et entrepôts - à côté de chez nous. De multiples actions sont possibles si nous les menons ensemble. Bloquons ses plateaux télés, occupons ses dépôts pétroliers, soutenons les luttes syndicales à l'intérieur de ses entreprises et médias, vendangeons ses vignes, redistribuons son fuel domestique à celleux qui galèrent à se chauffer, traquons le traceur, tissons des alliances internationales, organisons des boycotts, virons ses chaînes de la TNT et soutenons la création et l'assise de contre-pouvoirs médiatiques puissants !
4 https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/05/24/retrouvez-toutes-les-sanctions-de-l-arcom-contre-c8-et-cnews_6223105_4355771.html et https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/legislatives-2024-l-arcom-met-en-demeure-europe-1-pour-manque-de-mesure-et-d-honnetete-dans-l-emission-de-cyril-hanouna_6629991.html
5 le mardi 9 juillet pour C8 et le 15 juillet pour CNEWS https://www.arcom.fr/actualites/attribution-des-frequences-de-la-television-numerique-terrestre-tnt-suivez-les-auditions-des-candidats
6 https://www.asso-sherpa.org/bollore-victoire-associations-huiledepalme-camerounaise
Signataires de l’appel :
Action Justice Climat
Action Non-Violente COP21 (ANV-COP21)
Action antifasciste paris - banlieue
Alternatiba
Anti-Tech Resistance
Association Handi-Social
Attac France
Avis de Tempête
BLOOM
Collectif Vietnam Dioxine
Contre-attaque
Decolonial Film Festival
Extinction Rebellion France
fédération SUD-Rail
Front de la jeunesse en lutte
Ingénieurs Sans Frontières France
Le Printemps du CARE
Les Soulèvements de la terre
Makery.info
Palestine Action France
PEPS (pour une écologie populaire et sociale)
ReAct Transnational
Riposte Alimentaire
Scientifiques en rébellion
SNJ-CGT
SUD Culture et Média Solidaires
Survie
Terres de luttes
Union Syndicale Solidaires
Vous N'êtes Pas Seuls (VNPS)
Action Antifasciste Deux Sevres
Action Antifasciste La Roche-Banlieue et Bastyon de Résistance
Action Antifasciste Tolosa
Alerte Pesticides Haute Gironde
Assemblée Populaire d'Auxerre
Association L'Offensive
ATTAC 17 (Association locale de Charente Maritime )
Attac 33
Attac 85 et GP2ï (Grands Projets Irresponsables et Imposés)
Bibliothèque Fahrenheit 451
CNT 34 ESS
CNT-STAF29
CNT66
CNT ETPICS66
Collectif Alsace des luttes paysannes et citoyennes
Collectif Bassines Non Merci 79
Collectif transitions périgord noir
Cristal
Émancipation 17
Groupe la sociale fédération anarchiste de rennes
Je dis en scène !
L'Antivol
La Carmagnole (Montpellier)
La Gang de La Boisselière
Mort aux rats !
Nous Toutes 35 Rennes
Sainté Debout
Section Antifasciste Montreuil Bagnolet & Alentours (SAMBA 93)
Stop Fessenheim
SUD Education 17
UNION LOCALE CGT NANTES
UNION syndicale Solidaires 44
Université Populaire Pour La Terre Tours
Vie Pays Environnement
Comité SDT 89
Comité SDT An Oriant
Comité SDT Annecy (74)
Comité SDT Bruxelles
Comité SDT Chalon sur Saône &+ (71)
Comité SDT Corrèze
Comité SDT Corrèze
Comité SDT Creusois 23
Comité SDT de l'Allier (03) - l'Allier se soulève
Comité SDT Doué-Montreuil Bellay
Comité SDT du Layon
Comité SDT du Pays de Redon
Comité SDT Forez
Comité SDT Gers
Comité SDT Grenoblois
Comité SDT IDF
Comité SDT Indre 44
Comité SDT Irwazh
Comité SDT Kerne Quimper
Comité SDT Lillois
Comité SDT Limoges
Comité SDT Local alsacien
Comité SDT Loire 49
Comité SDT Mayenne
Comité SDT Montpellier
Comité SDT Nantes
Comité SDT Nevers (58)
Comité SDT Paris Sud
Comité SDT Pontarlier
Comité SDT Quimperlé-Concarneau
Comité SDT Rennais
Comité SDT Rochelais
Comité SDT Romans
Comité SDT Saint Nazaire. Estuaire
Comité SDT Saumur
Comité SDT St Cere
Comité SDT Sud 77
Comité SDT Sud Vilaine
Comité SDT Sud-Grésivaudan-Royans-Vercors
Comité SDT Tours
Extinction Rebellion Angers
Extinction Rebellion Aude
Extinction Rebellion Auxerre
Extinction Rebellion Chambery
Extinction Rebellion Grenoble
Extinction Rebellion Mont Blanc
Extinction Rebellion Montagne Noire
Extinction Rebellion Quimper
Extinction Rebellion Strasbourg
Exctinction Rebellion Poitiers
Extinction Rebellion Foix et alentours
____________
Publié le 15 juillet 2024 par solidaires.org
Empire Bolloré : désarmons-le !
L'appel est à retrouver sur ce site : https://desarmerbollore.net/appel et ci-dessous
Alors que l’Arcom étudie ce lundi 15 juillet la réattribution des fréquences TNT pour la chaîne CNEWS, une centaine d’organisations syndicales, antiracistes, féministes et écologistes lancent une campagne d’action contre le groupe Bolloré. Si l'on peut se réjouir provisoirement que le Rassemblement National n'ait finalement pas réussi à l'emporter lors de ces élections, celui-ci compte bien poursuivre sa conquête des territoires et des imaginaires. Nous devons, sans attendre de prochaines échéances électorales, unir nos forces contre les vecteurs de fascisation de la société.
Bolloré met un ensemble toujours plus grand de médias de masse à disposition d’une politique ouvertement raciste. Sur des chaînes, les Éric Zemmour, Pascal Praud et autres commentateurs radicalisés disent qu’ils œuvrent pour une mission « civilisationnelle ». Leur projet est clair : nourrir le fantasme d’une nation pure en organisant la grande re-migration.
Ce projet glaçant suit un plan précis dont Bolloré est devenu l’aiguille et le fil à coudre. Qui Éric Ciotti va-t-il voir avant d’appeler à l’alliance du RN et de LR ? Qui met CNEWS, Europe 1 et Hanouna au service de cette « union des droites » ? Vincent Bolloré (1). C'est une question d'habitude pour le milliardaire déjà mis en cause pour la manipulation de plusieurs scrutins présidentiels en Afrique (2). Au-delà du déluge xénophobe, la bollosphère fait chaque jour la promotion de discours sexistes et homophobes légitimant les violences contre les femmes et les personnes LGBTQI+. Elle alimente la négation de la crise climatique et oeuvre sans relâche à ce qu'il ne soit pas fait obstacle à ceux qui tirent profit de la dévastation écologique. Bolloré est en guerre pour l'hégémonie culturelle, la conquête des imaginaires et la fabrique du consentement au pire. Si le RN est passé tout prêt de gagner les élections et prendre le pouvoir, c’est en partie son œuvre (3). Il est la cheville ouvrière de l'union des droites, de l'alliance objective entre le bloc libéral et le bloc néo-fasciste. Cette alliance colle parfaitement à ses intérêts de classe et à ses convictions politiques.
Pour tirer les ficelles, il faut s'en donner les moyens. Avant de se révéler propagandiste en chef, Bolloré est bien un capitaine d’industrie. Il dirige un groupe international aux multiples filières dont les activités se divisent en plusieurs branches.
- La plus connue est la branche « communication » avec Vivendi et Universal. En 20 ans, Bolloré a patiemment construit sa machine à communiquer et façonné les esprits. Journaux gratuits, instituts de sondage, groupes publicitaires, puis chaînes de télévisions, radios, magazines et maisons d’édition. Avec la brutale prise de contrôle de Canal + et Europe 1, les licenciements massifs à I-Télé et la montée de CNEWS, ce puissant appareil s'est mis de plus en plus ouvertement au service des idées les plus réactionnaires. Les sanctions financières de l’Arcom, (instance de régulation de l'espace audiovisuel), suite aux multiples appels à la haine, visées monopolistiques, et à la partialité des médias du groupe, n’ont fait jusqu’alors ni chaud ni froid à Bolloré (4). Il possédera bientôt l'édition de la moitié des livres de poche et plus de 70% des livres scolaires du pays. L'impact possible sur ce secteur en cas de ministre de l'éducation d'extrême droite est tout simplement alarmant.
- La branche historique est la branche industrielle, qui se concentre autours de Bolloré Energy, qui détient plusieurs dépôts pétroliers, vend du fuel domestique, et de Blue, qui rassemble des activités liées aux flux de déplacements et de données. Il est sans surprise un acteur majeur de diverses entreprises qui ont pour point commun le développement et l'automatisation des moyens de surveillance en tous genres : automatisation du contrôle d’accès et de la gestion des flux (Automatic Systems), sécurisation de l’espace public (Indestat), puces RFID et tracking (Track & Trace), conseil en numérique au service de la ville connectée (Polyconseil)...
- Sa branche logistique en a fait un des poids lourd du fret aérien, maritime et routier mondial, organisant le transport de marchandises aux dépends des productions locales, des conditions de travail comme du climat. La vente récente de ce pôle à CMA CGM, patrons pour leur part de BFM-TV et RMC, a offert à Bolloré les moyens d'influencer considérablement la politique française.
- Enfin, une grande partie des profits de Bolloré se fait depuis sa branche « agricole ». Il a bâti sa fortune sur la culture et la vente de tabac en Afrique. Outre ses domaines viticoles de prestige en France, il est le second actionnaire de la holding luxembourgeoise Socfin qui contrôle environ 390 000 ha de concessions de palmiers à huile et d’hévéa en Afrique et en Asie. Déforestation, spoliation des terres, mauvais traitement des populations riveraines, conditions de travail inhumaines, etc. Malgré la procédure judiciaire en cours pour ces violations répétées des droits humains sur ses plantations (6), malgré la reconnaissance formelle de ces violations par diverses institutions financières (7), malgré des missions d'évaluation commanditées par Socfin auprès de la Earthworm Foundation pour "réfuter ces accusations" mais qui n'ont pu que constater et prendre acte de la réalité des violations, Socfin n’en continue pas moins de prospérer en toute impunité.
Bolloré est de tous les ravages. C’est un groupe fondé sur un système colonial qui perpétue sciemment des pratiques esclavagistes. C’est un industriel qui fait son profit des logiques extractivistes les plus dévastatrices. C’est un expropriateur de terres. Un patron menant pour ses employé·es de violentes politiques de casse sociale et de terreur managériale. Son empire est tentaculaire. Mais pour celleux qui estiment qu'il est temps d'y mettre fin, cela signifie une chose. Il est possible de nous rassembler en un large front à la fois syndical, social, écologiste, féministe, décolonial, antifasciste et international.
Ces dernières années, sur le terrain des luttes écologiques, des campagnes d’actions internationales contre des industriels comme Lafarge-Hocim ou Total ont vu le jour. Des collectifs antifascistes, présents dans de nombreuses villes, quartiers populaires et territoires ruraux, ont mené une résistance de terrain. Les derniers mouvements sociaux ont démontré qu'un syndicalisme combatif existe toujours. De larges mobilisations féministes et LGBTQI+ prennent les rues. Des mouvements dévalidistes nous appellent à substituer une culture du soin au culte de la force. De mouvements antiracistes et décoloniaux luttent au quotidien dans les quartiers populaires. Des réseaux de solidarité œuvrent à maintenir des territoires d'accueil pour les personnes exilées. Bolloré est une menace pour nous toustes. Mais ensemble, nous sommes fort.es d’une immense expérience de lutte. Nous appelons donc à une campagne commune - dans les prochaines, semaines, mois et années - pour démanteler l'empire Bolloré.
Alors qu'il bâillonne la critique de ses activités dans ses propres médias (8), nous appelons à enquêter minutieusement sur son empire, à regrouper des témoignages, à ce que des infos fuitent en son sein et à les regrouper, à afficher partout ses crimes, dans les rues, sur les réseaux et dans ses entreprises.
Son agenda politique s'attaque aux vies de millions de personnes. Nous y répondrons dorénavant par des mobilisations, de masse ou décentralisées, qui pointent le groupe et l'impactent concrètement.
Bolloré ne s'incruste pas seulement dans nos cerveaux, il est souvent présent matériellement - avec ses bureaux et entrepôts - à côté de chez nous. De multiples actions sont possibles si nous les menons ensemble. Bloquons ses plateaux télés, occupons ses dépôts pétroliers, soutenons les luttes syndicales à l'intérieur de ses entreprises et médias, vendangeons ses vignes, redistribuons son fuel domestique à celleux qui galèrent à se chauffer, traquons le traceur, tissons des alliances internationales, organisons des boycotts, virons ses chaînes de la TNT et soutenons la création et l'assise de contre-pouvoirs médiatiques puissants !
4 https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/05/24/retrouvez-toutes-les-sanctions-de-l-arcom-contre-c8-et-cnews_6223105_4355771.html et https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/legislatives-2024-l-arcom-met-en-demeure-europe-1-pour-manque-de-mesure-et-d-honnetete-dans-l-emission-de-cyril-hanouna_6629991.html
5 le mardi 9 juillet pour C8 et le 15 juillet pour CNEWS https://www.arcom.fr/actualites/attribution-des-frequences-de-la-television-numerique-terrestre-tnt-suivez-les-auditions-des-candidats
6 https://www.asso-sherpa.org/bollore-victoire-associations-huiledepalme-camerounaise
Signataires de l’appel :
Action Justice Climat
Action Non-Violente COP21 (ANV-COP21)
Action antifasciste paris - banlieue
Alternatiba
Anti-Tech Resistance
Association Handi-Social
Attac France
Avis de Tempête
BLOOM
Collectif Vietnam Dioxine
Contre-attaque
Decolonial Film Festival
Extinction Rebellion France
fédération SUD-Rail
Front de la jeunesse en lutte
Ingénieurs Sans Frontières France
Le Printemps du CARE
Les Soulèvements de la terre
Makery.info
Palestine Action France
PEPS (pour une écologie populaire et sociale)
ReAct Transnational
Riposte Alimentaire
Scientifiques en rébellion
SNJ-CGT
SUD Culture et Média Solidaires
Survie
Terres de luttes
Union Syndicale Solidaires
Vous N'êtes Pas Seuls (VNPS)
Action Antifasciste Deux Sevres
Action Antifasciste La Roche-Banlieue et Bastyon de Résistance
Action Antifasciste Tolosa
Alerte Pesticides Haute Gironde
Assemblée Populaire d'Auxerre
Association L'Offensive
ATTAC 17 (Association locale de Charente Maritime )
Attac 33
Attac 85 et GP2ï (Grands Projets Irresponsables et Imposés)
Bibliothèque Fahrenheit 451
CNT 34 ESS
CNT-STAF29
CNT66
CNT ETPICS66
Collectif Alsace des luttes paysannes et citoyennes
Collectif Bassines Non Merci 79
Collectif transitions périgord noir
Cristal
Émancipation 17
Groupe la sociale fédération anarchiste de rennes
Je dis en scène !
L'Antivol
La Carmagnole (Montpellier)
La Gang de La Boisselière
Mort aux rats !
Nous Toutes 35 Rennes
Sainté Debout
Section Antifasciste Montreuil Bagnolet & Alentours (SAMBA 93)
Stop Fessenheim
SUD Education 17
UNION LOCALE CGT NANTES
UNION syndicale Solidaires 44
Université Populaire Pour La Terre Tours
Vie Pays Environnement
Comité SDT 89
Comité SDT An Oriant
Comité SDT Annecy (74)
Comité SDT Bruxelles
Comité SDT Chalon sur Saône &+ (71)
Comité SDT Corrèze
Comité SDT Corrèze
Comité SDT Creusois 23
Comité SDT de l'Allier (03) - l'Allier se soulève
Comité SDT Doué-Montreuil Bellay
Comité SDT du Layon
Comité SDT du Pays de Redon
Comité SDT Forez
Comité SDT Gers
Comité SDT Grenoblois
Comité SDT IDF
Comité SDT Indre 44
Comité SDT Irwazh
Comité SDT Kerne Quimper
Comité SDT Lillois
Comité SDT Limoges
Comité SDT Local alsacien
Comité SDT Loire 49
Comité SDT Mayenne
Comité SDT Montpellier
Comité SDT Nantes
Comité SDT Nevers (58)
Comité SDT Paris Sud
Comité SDT Pontarlier
Comité SDT Quimperlé-Concarneau
Comité SDT Rennais
Comité SDT Rochelais
Comité SDT Romans
Comité SDT Saint Nazaire. Estuaire
Comité SDT Saumur
Comité SDT St Cere
Comité SDT Sud 77
Comité SDT Sud Vilaine
Comité SDT Sud-Grésivaudan-Royans-Vercors
Comité SDT Tours
Extinction Rebellion Angers
Extinction Rebellion Aude
Extinction Rebellion Auxerre
Extinction Rebellion Chambery
Extinction Rebellion Grenoble
Extinction Rebellion Mont Blanc
Extinction Rebellion Montagne Noire
Extinction Rebellion Quimper
Extinction Rebellion Strasbourg
Exctinction Rebellion Poitiers
Extinction Rebellion Foix et alentours
____________
Publié le 15 juillet 2024 par solidaires.org