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Solidaires02.fr

Manif Jeudi 4 Février 2021

26 Janvier 2021 , Rédigé par solidaires02

Manif Jeudi 4 Février 2021

Tous les chemins de lutte mènent au 4 février !

Se battre contre le chômage et pour nos emplois !

Les plans de licenciements, les suppressions d’emplois seraient inéluctables… C’est ce qu’on veut nous faire croire !

On assiste à une avalanche de plans de licenciements dans le commerce, l’automobile, l’aérien, le tourisme... dont les patrons nous disent qu’ils sont totalement liés à la crise économique : ils sont surtout le résultat de leur choix de préserver et maintenir leurs niveaux de profits avant tout ! Les services publics plus que jamais indispensables subissent aussi les coupes délétères et la privatisation est dans les coulisses. Il y a des mesures urgentes à prendre : baisse et partage du temps de travail (32h) pour lutter contre le chômage de masse, fin des aides publiques sans contrepartie sociale et écologique, hausse immédiates des moyens pour les services publics...

Le 23 janvier 2020, il y a une manifestation à Paris, contre les licenciements et les suppressions d’emplois, à l’appel des salarié-es de boîtes, à laquelle l’Union syndicale Solidaires appelle à participer. Se battre contre le chômage et pour nos emplois !

Se battre pour la santé, le social, l’éducation, l’énergie!

Plusieurs secteurs seront mobilisés en janvier :

Les politiques néolibérales n’ont pas cessé malgré l’évidence de leurs effets délétères, et les belles phrases sur le monde d’après !

La santé et le social seront en grève le 21 janvier pour réclamer une autre politique pour l’hôpital public, des moyens, des emplois. Et plus largement pour défendre et améliorer notre système de santé et de protection sociale.

Le 26 janvier est le jour de grève de l’Education nationale

et le 28 janvier, le secteur de l’énergie luttera contre le projet Hercule et le démantèlement d’EDF

La colère sociale monte partout face à la poursuite aveugle de la politique de ce gouvernement ! Nous sommes tou.te.s concerné.es, comme travailleuses/eurs ou comme usager.es de protéger nos biens communs.

Se battre pour nos libertés publiques, nos libertés syndicales !

Le projet de loi sécurité globale menace nos libertés : interdiction de filmer pour mieux invisibiliser les violences policières, utilisation de drones, contrôles... Le nouveau schéma de maintien de l’ordre marque aussi le tournant autoritaire de ce gouvernement, renforcé par les décrets sur le fichage des militant-es et de leurs appartenances syndicales, leurs opinions politiques, religieuses, philosophiques ainsi qu’un projet de loi sur les « valeurs de la République » qui risque de stigmatiser toute une partie de la population. C’est un véritable glissement liberticide vers une société de la surveillance et du contrôle de plus en plus autoritaire de la population. Nous devons tout autant rester mobilisé-es pour lutter pas à pas contre la répression anti-syndicale qui sévit encore si souvent.

Le 16 janvier a été en ce sens une journée importante de manifestations !

Toutes et tous en grève interprofessionnelle

le 4 février à l’appel de l’intersyndicale !

Vers le début d’une mobilisation pour gagner !

Ces mobilisations de janvier doivent servir de point d’appui pour amplifier notre détermination et doivent préparer un mouvement d’ampleur, inscrit dans une stratégie de construction d’un rapport de force gagnant ,comme lors de la mobilisation sur les retraites de 2019-2020.

Il nous faut dénoncer les choix de ce gouvernement : outre des mesures à minima en direction des jeunes, sacrifié-es en ces temps de pandémie, dénoncer le saupoudrage pour les plus précaires avec notamment la revalorisation misérable du Smic inférieure à 1 %, la continuation de la réforme de l’assurance chômage, le versement d’une prime exceptionnelle aux intermittents de l’emploi mais avec des conditions d’accès très restrictives et un montant souvent loin des 900 € annoncés et une gestion de la pandémie qui ne s’attaque pas aux facteurs de la propagation des virus (les élevages intensifs, la réduction des habitats naturels des espèces...)

Il nous faut surtout un réel plan de lutte contre la précarité, les 32h, des reconversions écologiques et sociales, des moyens pour les services publics, une réelle revalorisation salariale ! La situation actuelle ne nous laisse pas le choix ni le temps : c’est une réelle transformation sociale, écologique, féministe, anti-raciste qu’il nous faut imposer désormais ! Il y a urgence !

  • Jeudi 4 février : Saint-quentin à 15 h place Longueville.
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Manif Education Nationale Laon 26 01 2021

26 Janvier 2021 , Rédigé par solidaires02

Manif Education Nationale Laon 26 01 2021

Le ministre Blanquer a annoncé en grande pompe une augmentation de 400 millions d’euros (soit 29 euros bruts mensuels par agent-e) pour les personnels de l’Éducation nationale inscrite dans le projet de loi de finances 2021. C’est une somme dérisoire rapportée aux plus de un million cent-trente-mille personnels dans l’Éducation nationale. Alors que les salaires stagnent voire baissent depuis de nombreuses années, l’heure est à la mobilisation pour imposer de réelles augmentations de salaires sans une nouvelle dégradation de nos conditions de travail.

Un salaire qui baisse

Le salaire des personnels de la Fonction publique (titulaires ou contractuel-le-s) est calculé à partir de la valeur attribuée au point d’indice. Depuis 25 ans, l’augmentation de la valeur du point d’indice a été inférieure à l’inflation 21 fois. Rapporté à la situation de 1995, le salaire d’un-e professeure des écoles ou d’un-e certifié-e au 5e échelon (indice 476) est plus bas de 551 euros bruts constants !

Dans le même temps, certain-e-s agent-e-s comme les AED et les AESH perçoivent un salaire si bas que lorsque le SMIC est revalorisé pour tenir compte de l’inflation, leur salaire calculé sur la base de la grille indiciaire se trouve alors en-dessous du Smic. L’administration est alors obligée de verser une indemnité différentielle pour que les AED et AESH perçoivent le salaire minimum.

Des inégalités salariales femmes / hommes qui persistent

Le salaire net des enseignantes est inférieur de 13,9% à celui de leurs collègues masculins. Il existe plusieurs raisons à cela. Les HSA profitent essentiellement aux hommes, qui perçoivent 51% de rémunération liée aux HSA de plus que les femmes. De plus, les femmes sont plus souvent contraintes de prendre en charge la garde des enfants et sont bien plus souvent à temps partiel.

Le Grenelle : une arnaque

La montagne de milliards d’euros évoquée par Blanquer durant le mouvement sur les retraites accouche d’une souris de 400 millions d’euros, essentiellement consacrée à des primes.

Une ”prime d’attractivité” qui ne concerne qu’une minorité de personnels

Le ministre prévoit une “prime d’attractivité” versé entre l’échelon 2 et l’échelon 7 de la classe normale aux enseignant-e-s titulaires, CPE et PsyÉN. Son montant sera dégressif, de 99€ nets mensuels environ à l’échelon 2 à 35€ à l’échelon 7. Cette prime sera déclinée pour les enseignant-e-s contractuel-le-s avec un montan plus faible encore. Le ministre invente 7 nouveaux “paliers” pour attribuer le versement de cette prime, de 54 à 27€ nets mensuels. Les AED, AESH, personnels administratifs et enseignant-e-s stagiaires dont les salaires sont les plus bas se trouvent exclus du versement de la prime. Aucune revalorisation du salaire des personnels enseignants d’un échelon supérieur au septième n’est prévue. En tenant compte de l’inflation, les salaires des personnels ont pourtant baissé de 19,82 % depuis 1995 !

Une prime d’équipement insuffisante

Alors que les personnels (enseignant-e-s, CPE, AED, AESH) ont largement contribué à maintenir le lien avec les élèves durant le premier confinement en dehors de tout cadre réglementaire, le ministre refuse d’indemniser les personnels. Il propose le versement d’une prime annuelle d’équipement 150€ nets annuels versée uniquement aux enseignant-e-s et dont seront exclu-e-s les contractuel-le-s qui ne seront pas embauché-e-s à l’année, ainsi que les professeur-e-s documentalistes ! Pour s’équiper, les personnels ont pourtant toutes et tous besoin d’une dotation initiale importante dès maintenant complétée par cette prime annuelle. Cette prime ne doit pas non plus être un moyen d’imposer à terme le télétravail aux personnels.

Des mesures catégorielles dérisoires

Le ministre prévoit d’autres mesures catégorielles dérisoires, comme la préennisation de la prime exceptionnelle de direction au lieu d’augmenter massivement les décharges de direction et d’embauche des aides administratives, et une augmentation minime du taux de promotion à la hors-classe des enseignant-e-s, de 17 à 18 %.

e ministre Blanquer a annoncé en grande pompe une augmentation de 400 millions d’euros (soit 29 euros bruts mensuels par agent-e) pour les personnels de l’Éducation nationale inscrite dans le projet de loi de finances 2021. C’est une somme dérisoire rapportée aux plus de un million cent-trente-mille personnels dans l’Éducation nationale. Alors que les salaires stagnent voire baissent depuis de nombreuses années, l’heure est à la mobilisation pour imposer de réelles augmentations de salaires sans une nouvelle dégradation de nos conditions de travail.

 

Un salaire qui baisse

Le salaire des personnels de la Fonction publique (titulaires ou contractuel-le-s) est calculé à partir de la valeur attribuée au point d’indice. Depuis 25 ans, l’augmentation de la valeur du point d’indice a été inférieure à l’inflation 21 fois. Rapporté à la situation de 1995, le salaire d’un-e professeure des écoles ou d’un-e certifié-e au 5e échelon (indice 476) est plus bas de 551 euros bruts constants !

Dans le même temps, certain-e-s agent-e-s comme les AED et les AESH perçoivent un salaire si bas que lorsque le SMIC est revalorisé pour tenir compte de l’inflation, leur salaire calculé sur la base de la grille indiciaire se trouve alors en-dessous du Smic. L’administration est alors obligée de verser une indemnité différentielle pour que les AED et AESH perçoivent le salaire minimum.

 

Des inégalités salariales femmes / hommes qui persistent

Le salaire net des enseignantes est inférieur de 13,9% à celui de leurs collègues masculins. Il existe plusieurs raisons à cela. Les HSA profitent essentiellement aux hommes, qui perçoivent 51% de rémunération liée aux HSA de plus que les femmes. De plus, les femmes sont plus souvent contraintes de prendre en charge la garde des enfants et sont bien plus souvent à temps partiel.

 

Le Grenelle : une arnaque

La montagne de milliards d’euros évoquée par Blanquer durant le mouvement sur les retraites accouche d’une souris de 400 millions d’euros, essentiellement consacrée à des primes.

Une ”prime d’attractivité” qui ne concerne qu’une minorité de personnels

Le ministre prévoit une “prime d’attractivité” versé entre l’échelon 2 et l’échelon 7 de la classe normale aux enseignant-e-s titulaires, CPE et PsyÉN. Son montant sera dégressif, de 99€ nets mensuels environ à l’échelon 2 à 35€ à l’échelon 7. Cette prime sera déclinée pour les enseignant-e-s contractuel-le-s avec un montan plus faible encore. Le ministre invente 7 nouveaux “paliers” pour attribuer le versement de cette prime, de 54 à 27€ nets mensuels. Les AED, AESH, personnels administratifs et enseignant-e-s stagiaires dont les salaires sont les plus bas se trouvent exclus du versement de la prime. Aucune revalorisation du salaire des personnels enseignants d’un échelon supérieur au septième n’est prévue. En tenant compte de l’inflation, les salaires des personnels ont pourtant baissé de 19,82 % depuis 1995 !

Une prime d’équipement insuffisante

Alors que les personnels (enseignant-e-s, CPE, AED, AESH) ont largement contribué à maintenir le lien avec les élèves durant le premier confinement en dehors de tout cadre réglementaire, le ministre refuse d’indemniser les personnels. Il propose le versement d’une prime annuelle d’équipement 150€ nets annuels versée uniquement aux enseignant-e-s et dont seront exclu-e-s les contractuel-le-s qui ne seront pas embauché-e-s à l’année, ainsi que les professeur-e-s documentalistes ! Pour s’équiper, les personnels ont pourtant toutes et tous besoin d’une dotation initiale importante dès maintenant complétée par cette prime annuelle. Cette prime ne doit pas non plus être un moyen d’imposer à terme le télétravail aux personnels.

Des mesures catégorielles dérisoires

Le ministre prévoit d’autres mesures catégorielles dérisoires, comme la préennisation de la prime exceptionnelle de direction au lieu d’augmenter massivement les décharges de direction et d’embauche des aides administratives, et une augmentation minime du taux de promotion à la hors-classe des enseignant-e-s, de 17 à 18 %.

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En 2021 on reprend du terrain! Voeux de Solidaires

1 Janvier 2021 , Rédigé par solidaires02

En 2021 on reprend du terrain! Voeux de Solidaires

L’année 2020 que nous quittons a été particulière et contrastée : elle a été synonyme de bouleversements inédits : en France, des dizaines de milliers de mort-es du-es à une pandémie, des centaines de milliers de personnes qui ont dû travailler la peur au ventre, des centaines de milliers de personnes qui se retrouvent au chômage.

Pour autant, notre syndicalisme de transformation sociale, le syndicalisme de Solidaires n’a pas fléchi :

Le mouvement social contre la casse des retraites a été stoppé net et avec lui la contre-réforme elle-même. On n’oublie pas la vigueur de ce mouvement, sa durée, sa capacité à avoir empêché le plan du gouvernement de se dérouler dans le temps qu’il voulait imposer.

Pendant le confinement, nous avons fait plier Amazon, nous nous sommes adapté-es en mettant en place le numéro vert, nous avons combattu pour la liberté de manifester, nous avons tenu un congrès extraordinaire pour garder le cap, celui de la lutte, celui d’imposer un autre avenir.

Nous avons vu des luttes se tenir malgré tout, un 8 mars féministe énorme, des mobilisations sans précédent contre les violences policières, des marches des collectifs de sans-papiers déterminées et exemplaires, des actions coordonnées et massives contre la loi sécurité globale et le loi “séparatismes”, et en ces derniers jours de 2020, la victoire en Argentine des féministes qui ont enfin obtenu le droit à l’avortement qui ouvre de réelles perspectives en Amérique latine et le reste du monde.

Les luttes sociales, écologiques, féministes, antiracistes, internationalistes et pour nos libertés publiques sont à cette heure déterminantes.

L’équipe du secrétariat national adresse à tous et toutes un message de solidarité, de combativité, et d’espoir : défendons pas à pas encore en 2021, d’une manière plus déterminée que jamais et par nos luttes, les salarié-es, nos droits sociaux, nos services publics, notre environnement, nos libertés. Faisons prendre conscience autour de nous de l’enjeu crucial de la fin du capitalisme et des systèmes de domination, et de celui d’une transformation sociale et écologique pour un monde meilleur, juste et apaisé.


Bonne année 2021 à vous et à vos proches.

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