Manif samedi 21 mars contre les racismes et le fascisme
A Paris, Barbès, 15 heures manif contre les racismes et le fascisme.
Tout est pardonné
L’Union syndicale Solidaires a signé jeudi midi le communiqué intersyndical « Le monde du travail, ensemble, pour les libertés et la démocratie ». En revanche, nous avons décidé de ne pas signer de celui à l’initiative des partis politiques « défendons les valeurs de la République », au vu de son contenu et surtout des organisations signataires.
La participation très massive aux nombreux rassemblements organisés depuis mercredi dernier montre une forte volonté populaire de refuser le fascisme sous toutes ses formes. A l’opposé, la liste des responsables politiques et gouvernementaux, de France et d’autres pays, présent-es à la manifestation parisienne du 11 janvier, outre qu’elle est une véritable insulte pour ceux qui ont été assassinés au nom de ce qu’ils défendaient à Charlie-Hebdo, montre une vaste entreprise de récupération totalement nauséabonde ; certain-es contribuent aux massacres de populations partout dans le monde, d’autres à la misère de millions de personnes, voire soutiennent des politiques ouvertement racistes.
Voici une expression de Solidaires qui explique dans quel cadre nous participons aux rassemblements prévus notamment ce week-end et rappelle nos positions.
Nous défendons la liberté d’expression Après l’assassinat collectif commis au siège du journal Charlie-Hebdo, l’Union syndicale Solidaires réaffirme la nécessité de défendre toujours et partout la liberté de la presse. Nous sommes plus que jamais solidaires avec toutes celles et ceux, qui, dans les métiers de la presse, sont horrifiés par le meurtre de leurs collègues. Nous combattons les fanatismes religieux Les assassins ont clamé agir au nom d’un Dieu.
L’Union syndicale Solidaires respecte le droit de croire ou non de chacun et chacune, mais nous savons aussi qu’à travers l’histoire, nombre de massacres ont été perpétrés au nom de diverses religions. Le fondamentalisme religieux est un danger pour l’Humanité.
Nous agissons contre les discriminations.
Cet assassinat fait le jeu de tous les ennemis de la liberté dont la volonté est de stigmatiser des individus et groupes, en fonction de leur origine, de leur culture, de leur religion. L’Union syndicale Solidaires refuse ces amalgames honteux et dangereux. Elle ne participera pas à une « union nationale » qui désignerait un ennemi bouc-émissaire incarné par telle ou telle « communauté ».
Nous refusons toutes les politiques réactionnaires
Cet assassinat fait le jeu de toutes les forces réactionnaires et des politiques impérialistes, qui l’utilisent pour construire une société toujours plus policière et prônent une unité nationale qui rassemblerait exploiteurs et exploités. L’Union syndicale Solidaires ne combattra pas pour la liberté et l’égalité aux côtés des ennemis de la liberté et de l’égalité.
L’Union syndicale Solidaires respecte la douleur des proches de toutes les victimes, s’associe aux rassemblements unitaires organisés partout en France et appelle à poursuivre le combat pour une profonde transformation sociale, en rupture avec les processus totalitaires d’où qu’ils viennent.
Le 9 janvier 2015
28 octobre : Mobilisation contre la Ferme des mille vaches
Venez en masse soutenir les prévenus des 1000 vaches !
Le 1er juillet, le procès des neuf militants de la Conf' poursuivis suite aux actions menées sur le site de l'usine des 1000 vaches a été reporté au 28 octobre. Ils devront alors comparaître pour dégradation en réunion, incitation à la dégradation en réunion, vol, recel, ou encore refus de prélèvement ADN.
Il y a clairement une volonté de criminaliser l'action syndicale, et de laisser Michel Ramery poursuivre son projet destructeur en toute impunité. Ce sont les lanceurs d'alerte qui sont poursuivis, pendant que l'agriculture s'industrialise aux dépends des paysans et des citoyens, avec la bénédiction de nos gouvernants.
Face à ce deux poids deux mesures, la Confédération paysanne choisit de convoquer officiellement les fossoyeurs de l'agriculture à leur procès. Il se tiendra en même temps que celui de nos militants, devant le tribunal d'Amiens.
8h00 : Arrivée des tracteurs et vélos en provenance de Notre dame des landes
8h30 : Prise de parole des prévenus + point presse
9h00 : Entrée dans le tribunal des 9 prévenus
Table-ronde sur le Lait
9h45 : Prise de parole de personnalités / soutiens
10h15 : Faux procès de l'industrialisation de l'agriculture
Point d'info sur le déroulement du procès à l'intérieur
11h00 : Marche dans Amiens
11h45 : Retour devant le palais de justice
Prise de parole de personnalités / soutiens
Point d'info sur le déroulement du procès à l'intérieur
12h30 : Concert des génisses dans l'maïs
13h30 : Table ronde sur TAFTA
14h15 : Prise de parole de personnalités / soutiens
Point d'info sur le déroulement du procès à l'intérieur
15h00 : Temps fort sur l'agriculture paysanne (avant première d'une vidéo)
16h00 : Concert de HK et les saltimbanques
17h00 : Prise de parole de personnalités / soutiens
Sortie des prévenus + prise de parole
18h00 : Fin
Et plein de surprises !
Réforme feroviaire en vidéo
Réforme ferroviaire : attention danger!
La Valls des milliards
Le VALLS des milliards clip de l'union syndicale solidaires
15 mai 2014 Manifestation Fonction Publique
A Laon
Manifestation contre le gel du point d'indice depuis 2010 dans la fonction publique
De qui se moque-t-on ?
Le projet de loi sur l’organisation territoriale de la République (deuxième volet du l’acte III de la décentralisation) arrive sur la place publique, en urgence, suite au discours du nouveau Premier ministre, Manuel Valls, qui préconise une accélération du processus. Le Ministère de la Décentralisation et de la Fonction Publique est donc en première ligne sur ce sujet.
Alors que le Conseil supérieur de la fonction publique territoriale était boycotté par quatre organisations syndicales, la Ministre de la fonction publique, après avoir reçu les organisations syndicales le jour de la parution des documents sur ce projet de loi, a convoqué le Conseil supérieur de l’Etat pour traiter des articles de cette loi ayant trait aux conséquences du transfert des personnels de l’Etat vers les collectivités territoriales et de la mise en place des maisons de services au public.
L’ensemble des organisations syndicales avait sollicité un report de ces Conseils supérieurs (Etat et territorial) et une réunion préalable du Conseil commun afin de débattre de l’ensemble du projet de loi, de ses conséquences pour les agents, les services et les usagers. Résultats : la Ministre passe outre cette demande, maintien la tenue des Conseils supérieurs et renvoie la discussion générale à un hypothétique Conseil commun dans la mesure où dit-elle « ce projet de loi a vocation à évoluer en fonction du débat parlementaire… »
Solidaires FP considère que cette manière de procéder confirme le peu de respect de ce gouvernement envers les agents de la fonction publique.
Alors que nous sommes engagés dans une dynamique de mobilisation contre la politique d’austérité choisie par le gouvernement, accepter ce passage en force, et en urgence, d’un texte qui aura bien des conséquences sur la société dans son ensemble et sur les agents de la fonction publique n’est pas acceptable. Solidaires a donc décidé de ne pas siéger en CSFP d’Etat qui aujourd’hui ne peut que s’assimiler à une « parodie de concertation » !
Faut-il aussi le rappeler ?
L’annonce de recourir à 50 milliards d’euros de réductions des dépenses publiques à l’horizon 2017 se traduit très clairement par une attaque en règle de la fonction publique et de ses agents.
La réforme territoriale annoncée au travers du projet de diminution par deux des actuelles régions, de la disparition des départements et du développement de l’intercommunalité aura de graves conséquences pour l’ensemble des personnels du versant de la territoriale.
A l’Etat ce sera encore la poursuite de la politique régressive en matière d’emplois et de restructurations sur l’ensemble du territoire.
La MAP va poursuivre son travail de sape afin d’aboutir à l’objectif de réductions budgétaires, encore une fois le monde de la santé ne sera pas épargné avec l’hôpital toujours en ligne de mire. Pour tous, enfin, ce sera la poursuite du blocage des salaires avec très certainement aucune perspective d’augmentation d’ici 2017 !!!
Solidaires Fonction Publique, par son boycott de l’ensemble des réunions, exprime la colère légitime des personnels. Elle appelle tous les agents de la fonction publique, dans ses trois versants, à se mettre en grève le jeudi 15 mai 2014 et à se joindre aux manifestations sur l’ensemble du territoire.
Liens militants femmes
I. Sites institutionnels
- Observatoire de la parité entre les hommes et les femmes
Site Web : http://www.observatoire-parite.gouv.fr
- Ministère délégué à la cohésion sociale et à la parité
(le site propose un renvoi vers le service des droits des femmes et de l’égalité)
Site Web : http://www.femmes-egalite.gouv.fr
II. Associations qui proposent aussi soutien et conseils
- ACT UP
(association de lutte contre le sida)
Tél : 01 48 06 13 89
Site Web : http://www.actupparis.org
- AIDES
Association de lutte contre le sida
Tél : 0820 160 120
Site Web : http://www.aides.org
- ANCIC : Association nationale des centres d’interruption de grossesse et de contraception
Site Web : http://www.avortementancic.org
- AVFT : Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail
(propose une permanence téléphonique : 01 45 84 24 24)
Site Web : http://www.avft.org
- Cancer info service
Tél : 08 10 81 08 21
- Collectif féministe contre le viol
Tél : 08 00 05 95 95 (gratuit)
Site Web : http://www.cfcv.asso.org
- Commission pour l’abolition des mutilations sexuelles
Tél : 01 45 49 04 00
- Comité européen contre l’esclavage moderne
(en France, lutte contre l’esclavage domestique)
Site Web : http://www.ccem-antislavery.org
- Droits des malades info
Tél : 0810 51 51 51
- Femmes info service
(contre les violences conjugales)
Tél : 01 40 33 80 60 (répond aussi en soirée)
- Femmes solidaires
(mouvement féministe qui propose aussi des permanences juridiques)
Site Web : http://www.femmes-solidaires.org
- GAMS : Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles
Tél : 01 43 48 10 87
- Les voix d’elles-rebelles
(association féministe pour la défense des droits des femmes, notamment celles issues de l’émigration - basée à St Denis)
Site Web : http://www.voixdelles.org/fr
- MFPT : Mouvement français pour le planning familial
(information et éducation sexuelle, lutte contre les violences sexuelles, contraception, avortement...)
Tél : 01 48 07 29 10
Site Web : http://www.planning-familial.org
- RAJFIRE - Réseau pour l’autonomie des femmes réfugiées et immigrées
Tél : 01 43 43 41 13
Site Web : http://www.maisondesfemmes.free.fr/rajfire.htm
- Réseau national des centres d’information sur les droits des femmes et des familles
(regroupe 119 centres départementaux d’information)
Site Web : http://www.infofemmes.com
- Sida info droit
Tél : 0810 636 636
- Sida info service
Tél : 0800 840 800 (également en langues étrangères)
Site Web : http://www.sida-info-service.org
- SOSFA : Association SOS femmes accueil
Site Web : http://www.sosfemmes.com
- SOS homophobie
Tél : 0810 108 135
Site Web : http://www.france.qrd.org/assocs/sos
III. Pour en savoir plus et agir
- CNDF : Collectif national pour le droit des femmes
Site Web : http://www.collectifdroitsdesfemmes.org
- Marche mondiale des femmes contre les violences et la pauvreté
Tél : 01 44 62 12 04
Site Web : http://www.marchemondiale.org
- Association Mix-cité
(mouvement mixte pour l’égalité des sexes, de réflexion et d’action)
Site Web : http://www.mix-cite.org
- Les Pénélopes
(association visant à promouvoir, éditer et diffuser le point de vue des femmes)
Site Web : http://www.penelopes.org
Pour un 8 mars 2014 féministe
Les luttes féministes ont obtenu l’interdiction légale des inégalités entre les femmes et les hommes en France. Et pourtant elles perdurent dans la famille, au travail, dans les médias, en politique... La journée du 8 mars s’inscrit dans l’histoire de nos luttes d’émancipation, elle doit montrer notre détermination à conquérir l’égalité, à dénoncer les reculs sociaux qui nous concernent, ici ou ailleurs...
❒ Parce qu’à travail égal, on gagne 27 % de moins que les hommes... et parce que notre retraite est inférieure de 40 % aux hommes !
❒ Parce que nombre de réformes remettent en cause certains de nos acquis ou viennent accentuer des inégalités : réforme des retraites, loi Hôpital Patient Santé Territoire, accès restreint aux services publics de la petite enfance...
❒ Parce que les politiques d’austérité touchent plus particulièrement les salariées : chômage longue durée plus important, blocage des salaires et suppression d’emplois dans la fonction publique où les femmes sont majoritaires...
❒ Parce que nous avons le droit de disposer de notre corps, de choisir d’avoir ou non un-e enfant, d’avoir accès à l’IVG partout et sans être culpabilisées !
❒ Parce que les réactionnaires justifient les inégalités dès la plus petite enfance et qu’ils veulent enfermer les individus dans des stéréotypes de genre !
❒ Parce que 70 % des travailleurs à temps partiel sont des femmes... et que cela est synonyme pour nous de bas salaires et de précarité !
❒ Parce que toutes les 7 minutes une femme est violée ! Et qu’une femme meurt tous les 3 jours des coups de son (ex) conjoint !
❒ Parce que nous effectuons encore 80 % des tâches domestiques !
L’Union syndicale Solidaires, partie prenante d’un appel unitaire pour redonner son caractère de luttes au 8 mars, appelle à participer massivement aux mobilisations féministes qui se dérouleront le 8 mars prochain. Rassemblements, manifestations, grèves : tout est bon pour rappeler que l’égalité est encore à construire partout !
Appel pour un 8 mars féministe et syndical
Les luttes des femmes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais aujourd’hui cette égalité est loin d’être effective dans une société qui reste encore dominée par le système patriarcal. Certains droits se trouvent même remis en cause, notamment du fait des politiques d’austérité. La montée de l’extrêmedroite et des extrémismes religieux constitue un danger supplémentaire de régression pour les femmes.
La journée du 8 mars, qui célèbre l’histoire de ces luttes, est plus qu’un symbole. C’est la journée internationale de luttes pour les droits des femmes du monde entier. Ce n’est pas la journée de « la » femme, comme les médias se complaisent à le répéter. Il n’y a pas une femme, mais des femmes, toutes différentes, qui luttent jour après jour, année après année.
Nous refusons la récupération de cette journée à des fins commerciales, avec des messages publicitaires proposant de la « fêter » par un cadeau ou une distribution de fleurs sur le lieu de travail… sans doute pour mieux faire oublier, le reste de l’année, l’ampleur des inégalités qui restent à combattre. Les femmes sont touchées par les inégalités de salaire et de retraite, par le temps partiel subi, la précarité, elles sont majoritairement en charge des tâches domestiques et familiales, minoritaires dans les postes de responsabilité politique ou économique. Elles sont trop souvent victimes de multiples formes de violences : viols, violences conjugales, agressions racistes de femmes immigrées, violences sexistes au travail, lesbophobie, prostitution…
Le 8 mars ne doit pas être une journée sans lendemain. Plus que jamais, il doit s’inscrire dans une dynamique de mobilisations, de luttes et de revendications des femmes, ici et partout dans le monde, pour faire reculer le système patriarcal et obtenir l’égalité, aussi bien au travail, dans la famille que dans la société toute entière !
Il s’agit donc de faire du 8 mars une journée de mobilisation avec toutes les formes d’action permettant aux femmes de s’y impliquer : manifestations, rassemblements festifs, actions symboliques, et des actions de grèves lorsque c’est possible.
■ Des actions contre les inégalités au sein de la famille (travail domestique, prise en charge de l’éducation, des soins aux enfants et aux proches,...).
■ Des actions solidaires avec toutes les femmes victimes de violences sexistes et lesbophobes.
■ Des actions solidaires avec les femmes du monde entier, pour le respect des droits de toutes et l’accès à l’égalité.
■ Des actions visibles dans la rue afin de montrer que nos combats visent à changer la société toute entière.
■ Des grèves au travail, quand le contexte s’y prête, contre les inégalités de salaires et d’emplois, contre le plafond de verre et la précarité...
Sur la base de ce texte, les signataires appellent à renforcer ou à créer partout des collectifs unitaires pour préparer ensemble un 8 mars 2014 de luttes, syndical et féministe : Union syndicale Solidaires – FSU – UNEF – ATTAC – Marche mondiale des femmes – Planning Familial Ile de France – Les efFRONTé-e-s – Ligue du Droit International des Femmes – Collectif libertaire anti-sexiste…
Samedi 10 mai 2014 à Villers Cotterets :commémoration de l'abolition de l'esclavage
Auteur de l'article :
Communiqué cosigné par la LDH
Après les déclarations racistes de l’extrême-droite française contre la Garde des Sceaux qui avaient suscité une vague d’indignation et entraîné la marche antiraciste du 30 novembre 2013, voilà que le Front national récidive. Franck Briffaut, nouveau maire (FN) de Villers-Cotterêts, a déclaré le 17 avril à L’Express, qu’il n’organisera pas de commémorations de l’abolition de l’esclavage, rompant ainsi avec une démarche initiée dans sa ville depuis 2006. Pour M. Briffaut, ces commémorations servent à culpabiliser la France à des fins de récupérations politiques, et n’ont aucune sincérité. Il estime que la France n’a pas à se sentir coupable car, dit-il, « nous n’avons rien inventé » et l’esclavage existe encore en Afrique.
Rappelons à cet élu du Front national quelques faits :
Depuis la marche silencieuse du 23 mai 1998, les originaires d’Outre-mer honorent la mémoire de leurs aïeux esclaves tous les 23 mai. Il s’agit d’une démarche essentielle pour la construction citoyenne des descendants d’esclaves. En s’y engageant, ils renouent avec leurs aïeux, rompent avec l’errance identitaire et abandonnent leurs ressentiments au profit de la réconciliation. C’est pourquoi le gouvernement a inscrit le 23 mai au calendrier républicain. Par ailleurs, depuis la loi Taubira qui reconnaît la traite négrière et l’esclavage colonial comme un crime contre l’humanité, la République commémore l’abolition de l’esclavage le 10 mai. Elle honore ici l’avènement de la Deuxième République qui, à la différence de la monarchie, a immédiatement aboli l’esclavage qu’elle considérait comme un crime de « lèse humanité ». Il existe donc aujourd’hui deux dates honorant la mémoire de l’esclavage : l’une célèbre la République et l’autre la démarche citoyenne des descendants d’esclaves. Ne pas célébrer ces deux dates est une atteinte aux idéaux républicains : liberté, égalité et fraternité.
Les propos de M. Briffaut sont dangereux. Car derrière les accusations de « culpabilisation de la République » se cache l’extrême-droitisation dans laquelle le FN veut entraîner notre société. Aujourd’hui l’on s’attaque aux commémorations de l’esclavage, demain à celles de la Shoah.
Après-demain, ceux qui en sont les acteurs seront traités d’étrangers et d’anti-Français.
Nous dénonçons ces propos antirépublicains qui portent en eux le germe de la division.
Nous demandons au Président de la République que ce soit enfin un décret et non une simple circulaire qui soit le cadre légal des commémorations de l’esclavage
Nous prions le gouvernement de rappeler le maire de Villers-Cotterêts à l’ordre afin qu’il organise les commémorations des 10 et 23 mai.
Nous demandons aux élus de la République d’organiser dans leurs villes les célébrations des 10 et 23 mai en renforçant leur caractère populaire et fraternel.
Nous appelons les humanistes, les démocrates, les républicains à participer massivement à ces commémorations.
Restons vigilants !
Le 25 avril 2014
Signataires :
Comité Marche du 23 mai 1998 (CM98)
Conseil représentatif des Français d’outre-mer (Crefom)
Ligue des droits de l’Homme
Mrap
SOS Racisme
Manifestation du premier mai 2014 à Saint Quentin
Manifestation du Premier Mai 2014 à Saint Quentin à 10h30 place Gracchus Baboeuf
Dans les manifestations du Premier mai
Et chaque jour, dans les entreprises et les services
Unité syndicale pour gagner !
Une journée nationale de grève et de manifestations, le 18 mars…
Le 18 mars dernier à l’appel unitaire de CGT/FO/FSU/Solidaires, plusieurs secteurs étaient en grève et des dizaines de milliers de personnes ont participé aux manifestations. Face à des remises en cause de nombreux droits, de notre pouvoir d'achat et de nos emplois, nous avons besoin de journées de convergence, unifiant les luttes menées dans diverses professions et régions.
Pour l’Union syndicale Solidaires, il est de la responsabilité des organisations syndicales, non seulement de soutenir les travailleurs et les travailleuses qui agissent pour leurs revendications, mais aussi de favoriser le renforcement des luttes et leur issue victorieuse, notamment en les coordonnant nationalement.
Mais aussi des grèves et manifestations, chaque jour !
Ces derniers temps, il y a eu des grèves nationales à La Poste, la Sécurité Sociale, aux Finances publiques, à la Douane, etc. ; dans les semaines qui viennent, des grèves ou manifestations nationales sont prévues dans la Fonction publique, les centres d’appel, à la SNCF, pour les retraité-es, etc. Les chômeurs et les chômeuses, les intermittent-es sont en lutte, contre la régression de leurs droits. Et puis, il y a les innombrables conflits sociaux (grèves, débrayages, rassemblements, manifestations,…) qui se déroulent chaque jour, dans de nombreuses entreprises, dans toutes les régions, dans tous les secteurs professionnels.
Chaque jour, il y a des luttes sociales en France !
Les capitalistes nous coûtent cher !
Du pacte de responsabilité à l’accord UNEDIC, il est faut noter la différence de traitement entre deux catégories de personnes qui ne travaillent pas. Envers celles qui sont « inactives » parce que licenciées, non embauchées, voire discriminée, exclues, … on accroît sans cesse le contrôle social et les obligations, on réduit les revenus jusqu’à la misère. Mais pour les actionnaires qui ne vivent que de notre travail, on débloque des milliards, on « simplifie les procédures administratives », etc.
Le coût du travail est une invention des patrons pour justifier une exploitation toujours plus grande des salarié-es. Ce qui coûte, ce sont les sommes faramineuses confisquées par une toute petite minorité.
La répartition des richesses produites est une question centrale. Au-delà, dans les entreprises et les services, c’est la légitimité d’une minorité à décider pour tous et toutes que nous remettons en cause : puisque personne ne travaille pour nous, que personne ne décide pour nous ! La vraie démocratie sociale passe par là. Les services publics, les moyens que la société décide d’y consacrer, leur fonctionnement et la place des usagers, sont des priorités, car ils sont un moyen de la solidarité dans notre société.
Nous avons raison d’agir !
l Avec Valls comme avec Ayrault, le gouvernement de François Hollande confirme son choix de mettre en oeuvre le pacte dit « de responsabilité », qui ne sert qu’à perpétuer l’enrichissement des actionnaires au détriment de l’immense majorité de la population.
l Des organisations syndicales ont signé avec le patronat un accord qui détériore encore les droits des chômeurs et des chômeuses.
l Le 1er avril, pour la première fois cette année, les pensions des retraité-es n’ont pas été revalorisées.
l Dans la Fonction publique, les avancées sociales sont inexistantes et les reculs se poursuivent à travers la suppression de milliers de postes et la poursuite du gel des salaires.
l A travers la métropolisation et les réformes territoriales, l’Etat détruit l’aménagement du territoire, institutionnalise les inégalités, condamne des régions et leurs populations.
l Le patronat, fidèle à ses habitudes et à ses principes, empoche les « aides à l’emploi » payées par l’argent public et licencie à tour de bras ; il y est encouragé par la « loi d’insécurisation de l’emploi », issue de l’accord que certaines organisations syndicales, là encore, ont signé avec le patronat et à son seul profit.
l La politique du gouvernement face à la crise, à l'accroissement du chômage et de la misère, l’absence de projet alternatif global, utopique et crédible, conjuguée au triste spectacle donné par nombre d’hommes et de femmes politiques, renforcent le désarroi populaire et provoquent des poussées nationalistes, racistes, homophobes, sexistes, réactionnaires, sous différentes formes.
Unité pour un 1er mai internationaliste,
revendicatif, résistant et conquérant !
Pour l’Union syndicale Solidaires, les initiatives prises par quatre organisations (CGT, FO, FSU, Solidaires), à plusieurs reprises depuis de nombreux mois, montrent une convergence sur l’essentiel : la volonté de pratiquer et de renforcer un syndicalisme qui n’a pas pour objet d’accompagner les décisions patronales, fussent-elles relayées par le gouvernement comme c’est souvent le cas.
L’Union syndicale Solidaires appelle à organiser de massives manifestations unitaires le Premier mai, dans l’unité, CGT, FO, FSU, Solidaires. C’est déjà le cas en Ile-de-France et dans plusieurs départements. Renforçons cet élan unitaire !
Dans l’unité, réaffirmons les valeurs portées par la majorité des salarié-es, à l’opposé des idées et pratiques réactionnaires de l’extrême-droite !
Unité pour conquérir de nouveaux droits et contribuer à une profonde transformation sociale !
Pour en finir avec les mauvais jours, pour renverser la tendance, arrêter les licenciements, réduire le temps de travail, transformer les emplois précaires en emplois statutaires ou à durée indéterminée, sauver nos retraites et la Sécurité Sociale, pour en finir avec les discours et les actes racistes ou sexistes, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et le renforcement des solidarités.
Organisons-nous et luttons contre le capitalisme et le patronat pour reprendre ce qu'ils nous ont volé !
Ensemble, nous sommes une force. C’est nous qui faisons tourner la société, pas les actionnaires qui s’enrichissent de notre travail ! Dans les entreprises et les services, discutons, élaborons des revendications qui nous unifient, débattons des actions à mener pour les faire aboutir, reprenons nos affaires et notre avenir en mains.
Marche du 12 avril à Paris
Appel pour la marche du samedi 12 avril 2014 Paris Place de la République 14heures à 17heures.
Nous n’en pouvons plus de voir la droite et l’extrême-droite battre le pavé avec leurs cortèges de haine de l’autre, d’intolérance, de racisme, de sexisme, d’homophobie et d’intégrisme.
En France, comme dans toute l’Europe, la rigueur budgétaire et l’austérité imposées par la Commission européenne, François Hollande et le gouvernement pour satisfaire les marchés financiers nourrissent ce climat malsain. Les conséquences sont là : services publics démantelés, acquis sociaux mis à mal...
Le chômage monte, la précarité s’étend, les jeunes galèrent, les salaires et les retraites sont en berne. Les inégalités se creusent tandis que les grandes entreprises versent aux actionnaires des dividendes insolents. Partout ces politiques provoquent indignations, colères et désespoirs.
Elles nous révoltent.
Elles s’accompagnent du recul général des droits : à l’éducation, à l’emploi, à un revenu décent, à la santé, à un logement de qualité... Les inégalités d’emploi et de rémunération attaquent plus durement les droits des femmes et des migrants. La répression s’abat sur les sans papiers, les roms, les plus précaires, et ceux qui les défendent. Alors que des choix politiques résolument à gauche devraient s’imposer face à la crise, les renoncements du gouvernement devant les exigences du Medef et de la droite en matière sociale, environnementale, familiale, et sur le droit de vote des étrangers... scandalisent.
Avec l’assentiment enthousiaste du Medef, le président de la République veut désormais faire du « pacte de responsabilité » le cœur de sa politique. Au patronat, il octroie 35 milliards d’allègement de cotisations. Qui peut croire que ce nouveau cadeau permettra de lutter contre le chômage ?
Devant un Medef qui refuse de s’engager sur des créations d’emplois, le gouvernement Ayrault s’engage, lui, à réduire les dépenses publiques de 50 milliards d’euros. Dans la ligne de mire, la sécurité sociale et les services publics. Mais ce sont aussi les collectivités territoriales asphyxiées, les associations étouffées, la culture sacrifiée. Ce n’est décidément pas cela que nous voulions, nous qui, par millions, avons contribué à chasser Sarkozy.
Personnalités morales, acteurs du monde de la culture et des arts, du monde du sport, responsables syndicaux, associatifs, politiques, nous sommes divers par nos engagements. Mais ensemble, nous voulons construire une dynamique rassembleuse pour des alternatives politiques et démocratiques, économiques , sociales et écologiques.
Nous appelons le samedi 12 avril à Paris à une marche nationale d’espoir à gauche , contre l’extrême droite, pour l’abandon du « pacte de responsabilité », pour une juste distribution des richesses.
Communiqué National de Solidaires 2014
Le discours de François Hollande et la nomination de Manuel Valls, démontrent à quel point cette majorité gouvernementale assume pleinement les dégâts économiques et sociaux que produit sa politique libérale et d’austérité. François Hollande ne tient pas compte du rejet de cette politique, qui s’est notamment exprimé dans les urnes ces deux derniers week-ends. La politique menée depuis presque deux ans s’inscrit pleinement dans la continuité des politiques libérales menées par la Droite précédemment : elle est contestée par une majorité de salarié-es, chômeurs-euses, et retraité-es.
François Hollande persiste sur le pacte de responsabilité au profit des capitalistes (actionnaires, banquiers, patrons…) et dont les effets sur l’emploi sont nuls. Cela fait des décennies que les gouvernements successifs, assistent le patronat à coups d’exonérations de cotisations sociales et fiscales, et que dans le même temps le taux de chômage explose, que les licenciements massifs continuent.
Le soit-disant pacte de « solidarité » annoncé confirme un grand mépris pour les couches populaires qui ne demandent pas l’aumône mais une véritable répartition des richesses, qui passe notamment par une augmentation du SMIC, du point d’indice dans la Fonction publique, et une politique fiscale plus juste.
Quant à la nomination de Manuel Valls, c’est une véritable provocation à l’égard des citoyen-nes, des associations, des organisations syndicales, qui se battent depuis des années pour l’égalité des droits, sans distinction de nationalité.
Quel que soit le Premier ministre, l’Union syndicale Solidaires maintient ses revendications, sa volonté de participer à la construction d’une société différente et appel à l’unité des forces syndicales qui agissent pour la transformation sociale.
Paris, le premier avril
Bafouer la liberté syndicale est une injure publique
L’Union syndicale Solidaires dénonce la mise en examen de la présidente du Syndicat de la magistrature pour des faits « d’injures publiques » suite à la diffusion à son insu d’un affichage privé dans les locaux du syndicat.
Cette mise en examen participe de l’enfumage pour détourner le débat public des véritables scandales que sont les affaires touchant des personnalités politiques.
Cette mise en examen est une attaque à la liberté syndicale dont nous n’accepterons jamais qu’elle soit remise en cause par quelle que force politique que ce soit.
L’union syndicale Solidaires apporte son total soutien au Syndicat de la magistrature et exige que cessent les attaques contre les libertés syndicales.
MANIF DU MARDI 18 MARS 2014 à Soissons et St Quentin
SAINT QUENTIN
Place du 8 octobre à 14 heures
SOISSONS
Parc Saint Pierre à 11 heures 30
Quelques slogans féministes ..
.. pour le 8 mars et les autres jours de l'année!
NON c'est NON!
Les petites filles sages vont au paradis, les autres vont où elles veulent
Transformons notre peur en rage,
notre rage en force, notre force en lutte
Le MLF a 44 ans et vive l'avortement!
Benoit XVI, tais toi quand on baise!
Nos ventres ne sont pas des caisses de retraite
Travail égal = salaire égal appliquez les lois
Le féminisme n'a jamais tué personne, le machisme tue tous les jours
Les grenouilles au bénitier, les femmes en liberté
Le féminisme est une théorie extremiste qui consiste à considérer les femmes
comme des êtres humains
La mysoginie est une théorie.. la violence est sa pratique
Femmes au foyer demandez vos RTT
Si t'as faim apprends à cuisiner
Quand les femmes s'aiment les hommes ne récoltent pas
Les loups sont dans la bergerie les brebis ont la rage
Violence contre une = violence contre toutes
Nos désirs font désordre
La loi Veil, on y veille !
Le fémidon pour pas un rond
Contraception, avortement : des campagnes tous les ans
Plutot jouir que se reproduire : laissez nous choisir
Ni strings ni foulards nous ne sommes pas du bétail
Ni maman, ni objet, ni putain
80% des pauvres sont des femmes : comment quittent elles un conjoint violent?
Ni Dieu ni Maitre ni mari
Le gène du ménage n'existe pas
Mères citoyennes, pas stars du fourneau
IvG : merci à celles qui nous l'ont donné!
2014 Non a la régression des droits des femmes!
