jeudi 16 janvier 2020 manifs retraite Aisne
-St Quentin 15h30 départ place de Longueville.
Parcours : pl de Longueville, Bd Henri Martin, rue Caulaincourt, rue de Pontoile, Bd Verdun,rue de la Chaussée Romaine, rue de Paris,pl Dufourdenelle, bd V Hugo, R Dachery, r d'Isle, pl du 8 octobre,r du gal Leclerc, parvis de la gare.
-Château Thierry départ place de la gare à 10h00
Manifs retraite samedi 11 janvier 2020
lieux et heures manifs retraite Aisne 02 samedi 11 janvier 2020
Samedi 11 janvier 2020 Manifs retraite
-AG. parvis de la gare de saint quentin à 10h00, puis à 10h30 manif à partir de la gare.
-Soissons : manif à 14h00 centre social de Presles (quartier proche de Cora)
MANIFS jeudi 9 janvier 2020 dans l'Aisne
Manifs Aisne jeudi 9 janvier 2020
jeudi 9 janvier 2020
Soissons manif départementale rdv place de la gare à 10 heures
Château Thierry 16h30 devant la gare
St Quentin rdv à 15h00 place Crommelin (rond point de 4 colonnes)
LIEUX et HEURES Manifs retraites mardi 17 décembre 2019
A l'appel de la cgt, fo, solidaires, fsu
Mardi 17 décembre 2019 dans le 02 :
- Château Thierry 16h30 devant gare
- St Quentin 15h place de Longueville (près de l'Aisne nouvelle)
- Laon 10 h devant la gare
- Soissons 11h rue Villeneuve (près de la carsat)
- Hirson rond point rue de Charleville 14h.
MANIFESTATION départementale RETRAITES 5 DECEMBRE SAINT QUENTIN
-pour l'Aisne, la manifestation départementale (UD CGT,FO,FSU,Solidaires,Unsa) se déroulera à 15 heures place du 8 octobre ce jeudi 5 décembre 2019.
-D'autre part, à 14h il y a une AG des cheminots sur le parvis de la gare de Saint Quentin.
Tract intersyndical départemental aisne manif retraites 5 decembre 2019
Contre le G7 mobilisation !
Du 24 au 26 août, 7 des chefs des États parmi les plus riches de la planète se retrouvent à Biarritz sous la présidence de la France.
De plus en plus autoritaires et bellicistes, ces 7 puissances se rencontrent pour perpétuer un système au service des plus riches et des multinationales. Il est temps de stopper ce système mortifère. Face à leurs faux discours, il est nécessaire de nous mobiliser au Pays Basque pour nous y opposer par nos idées, nos alternatives et nos luttes et imposer l’urgence écologique et sociale.
Comme chaque rencontre des chefs d’État, l’Union syndicale Solidaires est partie prenante pour l’organisation et la participation afin de proposer des alternatives. Un forum avec 7 thématiques (Solidarité, justice sociale et climatique, autodétermination des peuples, fin des discriminations...) sera organisé durant la semaine entre Irun et Hendaye. Une manifestation se tiendra le 24 août.
L’événement Facebook officiel du Contre-G7 : https://www.facebook.com/events/1425431620930865/
manuel du délit de solidarité
Délit de solidarité : le guide est là ! - Délinquants Solidaires
Le 6 juillet 2019 marquera le premier anniversaire de la décision du Conseil constitutionnel consacrant la fraternité comme principe à valeur constitutionnelle. Une année où les poursuites et ...
http://www.delinquantssolidaires.org/item/delit-de-solidarite-le-guide
fraternité et délit de solidarité guide notice manuel
Les 16 fiches du guide (lien ci dessus)
Actions humanitaires
- Ai-je le droit d’apporter à des personnes sans papiers, des vêtements, de la nourriture, du matériel de couchage ?
- Est-il possible de donner des conseils juridiques, ou d’organiser des cours de français, ou d’autres activités, à l’attention de personnes sans papiers ?
- Puis-je apporter de l’aide à des personnes sans papiers en dehors d’un lieu privé ?
- Puis-je produire des attestations pour des occupant·es sans droit ni titre (squat, bidonville, camp…) pour leur éviter une expulsion de leur lieu de vie ?
Hébergement
- Est-ce que j’ai le droit d’héberger une personne majeure qui n’a pas de papiers ?
- Ai-je le droit d’héberger un·e mineur·eétranger·e ?
- Ai-je le droit de faire des attestations d’hébergement ?
Transport, franchissement de frontières
- Est-ce que je peux prendre à bord de mon véhicule des personnes sans papiers ?
- Je suis chauffeur·e de taxi, est-ce que je peux être accusé·e d’aide à des personnes étrangères en situation irrégulière si je les prends pour une course ?
Observations des agent·es de l’État, signalements, résistances
- Qu’est-ce que je risque si je réalise des observations de l’action des forces de l’ordre ?
- Qu’est-ce que je risque si je filme ou photographie des agent·es de police ?
- J’ai observé des violences ou abus de la part de forces de l’ordre : qu’est-ce que je peux faire ?
- Travaillant dans le secteur sanitaire et social ou dans une administration, ou étant bénévole dans une association, que puis-je faire face à des situations de maltraitance ou de malveillance ?
Opposition à une interpellation, à une expulsion du territoire
- Est-ce que je peux m’opposer à une expulsion par avion ou train ?
- Est-ce que je peux m’opposer à une arrestation en préfecture en vue de l’expulsion d’une personne étrangère ?
- Est-ce que je peux m’opposer à une interpellation à mon domicile, ou dans un centre d’hébergement ?
assurance chômage 2020
assurance chômage et revenu universel pièges
Risque de régression des droits.. encore et encore
Risques du travail en pleine chaleur
Dans les jours qui viennent, il est prévu des températures ambiantes à l’ombre qui vont dépasser les 30 degrés dans la journée : au-delà de 33 °C, le risque d’accident est accru ou lorsque la température nocturne est supérieure à 25 °C.
Risques pour la santé : quand une personne est exposée de manière prolongée à une chaleur excessive, elle peut développer des pathologies diverses : œdèmes, céphalées, spasmes, nausées, vomissements, et dans les cas les plus graves perte de connaissance pouvant conduire à la mort.
Au premier signe de malaise, confusion... il faut mettre la personne dans un endroit frais, la rafraîchir, et faire le 15 ! La personne qui fait un malaise devra déclarer un accident de service pour bénéficier
des droits attachés, surtout si le médecin fait le lien entre les conditions de travail et le malaise.
La loi prévoit que l’employeur a l’obligation de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salarié-es, en y intégrant les conditions de température.
Il doit veiller à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes (art. L 4121-1 du code du travail).
La législation ne prévoit pas spécifiquement des températures maximales de travail mais l’employeur doit prendre des mesures pratiques de prévention :
organisation du travail pour éviter les tâches fatigantes physiquement, aménagements horaires pour travailler plus tôt, ou moins longtemps, pauses régulières,
mise en place de mesure de protection collective (stores, volets, ventilation, etc )
mise à disposition en quantité suffisante d’eau fraîche et potables à proximité des postes de travail, distribution d’eau,
mise à disposition de pièces de repli climatisées, d’abris...
Si la situation devient intenable, n’hésitez pas à demanderl’intervention des représentant-es syndicaux-ales pour :
obliger l’employeur à prendre les mesures de prévention
de déclencher un droit d’alerte (DP, CSE ou CHSCT) pour situation de danger grave et imminent... cela vous permettra si rien n’est fait de faire des droits de retrait
(plus d’infos ici : http://la-petite-boite-a-outils.org/fiche-n6droit-de-retrait-et-droit-dalerte/)
demander la réunion dans l’urgence des CHSCT ou CSE pour acter des mesures.
faire intervenir la médecine du travail ou de prévention pour les personnes vulnérables
Grève pour le climat 24 et 25 mai
preavis grève climat Solidaires fonction publique 24 25 mai 2019
Laon jeudi 9 mai toutes et tous en grève : Pour le Retrait de la loi « transformation de la fonction publique »
Jeudi 9 mai 2019 Laon : 10h00
Le départ est fixé devant le lycée Paul Claudel (sur le "plateau", place Foch.)
La manifestation (parcours déclaré en préfecture ) prévue à Laon à 10h00 prend son départ devant le lycée Paul Claudel.
La délégation intersyndicale qui sera reçue à 9h30 en préfecture pourra ensuite rejoindre le cortège et participer aux prises de paroles prévues devant les différentes administrations rencontrées sur le parcours :
Rdv Place Foch (Lycée Claudel) Rue marcelin Berthelot (Hôpital de laon) Rue St Martin Rue St Jean Place du général Leclerc (Mairie de Laon) Rue Chatelaine Parvis de la Cathédrale Rue de la Charpenterie |
Place Gisèle Aubry (Tribunal) Rempart du Nord Rue Marcel Bleuet Cité administrative (IA, DDFIP, DIRECCTE, ...) Rue Marcel Bleuet Rue Vinchon Rue Signier Rue Paul Doumer (Préfecture et CD02) |
Une Assemblée Générale est également prévue à l'issue de la manifestation à la maison des syndicats de Laon.
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Des plans sociaux dans la fonction publique
E. Macron s’est donné comme objectif de supprimer 120 000 emplois dans la fonction publique. L’objectif de la loi actuellement débattue au Parlement est donc de faciliter les « dégraissages ». Les agent·es dont le poste est supprimé se verraient obligé·es d’accepter des postes dans d’autres ministères ou administrations publiques lorsque leur employeur ne peut plus les reclasser. L’administration pourra également leur proposer un congé de reclassement ou une indemnité de départ volontaire pour les inciter à aller voir ailleurs. En cas d’externalisation/privatisation d’un service, c’est détachement et passage en CDI de droit privé d’office ! La rupture conventionnelle deviendrait possible pour les contractuel·les et serait expérimentée pour les fonctionnaires. Seraient ainsi instaurés dans le public tous les dispositifs propres aux plans sociaux, alors que les annonces de restructurations se multiplient dans les différents ministères. L’exemple actuel de la Caisse des dépôts qui expérimente la mise en place d’une rupture conventionnelle collective applicable aux fonctionnaires comme aux salariés en est le premier signe.
Les agents en danger !
Le projet vise aussi à soumettre les agent·es publics au pouvoir arbitraire de leur employeur, comme dans le privé. Seraient donc supprimées la plupart des procédures qui imposent à l’administration la consultation des représentant·es du personnel avant de prendre des décisions affectant la carrière de l’agent ou de réorganiser les services. Les CAP ne seraient ainsi plus consultées sur les mutations et les promotions dès le 1er janvier 2020. Les CHSCT seraient supprimés. L’administration pourrait infliger des mises à pieds de trois jours sans examen du dossier en commission disciplinaire.
Bien sûr, le fonctionnement de ces instances est régulièrement entravé par l’administration et nos organisations l’ont souvent dénoncé ces dernières années. Mais ces procédures permettent néanmoins aux représentant·es du personnel de s’assurer que les demandes des agent·es sont équitablement traitées et, dans le cas contraire, de fournir aux collègues les informations nécessaires pour faire valoir leurs droits. Si cette loi était adoptée, la possibilité de se rapprocher de son conjoint, de changer de poste pour raison de santé, de dérouler une carrière, dépendrait de décisions complètement discrétionnaires des DIRECCTE et de la DRH.
La situation des agent·es recrutés en vertu du « contrat de projet » que le gouvernement veut créer sera pire encore : en CDD pour une durée pouvant aller jusqu’à six ans, l’administration pourra mettre fin à leur contrat dès qu’elle estime que le projet pour lequel l’agent a été recruté est terminé ! C’est bien la conception française républicaine de la fonction publique qui est remise en cause.
Contre le démantèlement du ministère du travail !
Nos collègues des services développement économique expérimentent malheureusement déjà les plans sociaux « publics ». Mais Mme Pénicaud et le gouvernement ne comptent pas s’arrêter là. Ces dernières semaines, nous avons pris connaissance, d’une foule de restructurations projetées ou déjà à l’œuvre. Le maintien d’Unités Départementales du ministère du travail n’est à cette heure même pas garanti : des pans entiers de nos services pourraient être préfectoralisés (moyens généraux) ou fondus dans des Directions Départementales Interministérielles (Pôle 3E) avec transfert des agent·es et suppressions de postes à la clef. Et, moins de dix ans après leur lancement en grande pompe, le gouvernement acte sans aucune explication la fin des DIRECCTE, puisque l’Economie y a supprimé 300 emplois et que leur fusion avec les services de la cohésion sociale (ex DRJSCS) est programmée. Là encore le risque « d’économies d’emplois » est grand. En comité technique ministériel, la DRH prétend que les arbitrages ne sont pas rendus et que des annonces interviendront le 21 juin. En réalité l’administration attend l’avancée du projet de loi qui faciliterait grandement ces restructurations !
Les suppressions de postes se poursuivent
Avec un cynisme scandaleux, la DGT communique sur le renforcement des contrôles de l’inspection du travail en 2019. Elle est pourtant en train d’organiser un nouveau round de suppressions de sections et a admis en CTM que leur nombre descendrait à 2000 d’ici la fin du quinquennat (contre 2210 en 2017 et 2112 en 2018, sources DGT). Les agent·es seront donc invité·es à cracher du chiffre sur les priorités nationales pour faire contre-feu.
Du côté des renseignements, les réformes annoncées sous couvert de modernisation du service ont également pour but de cacher la misère (code du travail numérique, numéro unique, prise de rendez-vous obligatoire), voire de préparer son externalisation. Certaines UD n’ont tout simplement plus les moyens d’assurer la réception du public !
Et tout cela au prix de la souffrance des agents !
Seule l’administration semble croire que l’on peut toujours faire mieux avec moins. Elle dégrade nos conditions de travail, nous met chaque jour un peu plus en difficulté pour exercer correctement nos missions, détériore le service rendu aux usagers mais aussi notre santé. Comment ne pas faire le lien entre la décomposition de notre ministère et la multiplication des suicides et des tentatives de suicides parmi nos collègues ces deux dernières années ?
Nous pouvons bloquer la spirale ! RIEN N’EST IRRÉVERSIBLE ! RÉAGISSONS !
Le 9 mai, l’ensemble des organisations syndicales de la fonction publique appellent à faire grève contre le projet de loi de « transformation de la fonction publique », les restructurations et les suppressions de postes. Ce que nous vivons au ministère du travail, les agent·es des finances publiques, ou celles et ceux de l’éducation nationale qui se mobilisent contre la réforme Blanquer le vivent aussi. C’est l’occasion de s’opposer toutes et tous ensemble à leur politique, de démarrer un mouvement de résistance contre le démantèlement de nos services.
Les organisations CGT, CFTC, CNT, FO, FSU, SUD et UNSA du ministère du travail invitent toutes et tous les agent-e-s à faire grève et à se joindre massivement aux manifestations qui auront lieu le 9 mai.
Elles proposent de poursuivre la mobilisation au ministère du travail par des actions devant chaque UD, en lien avec les usagers et les syndicats de salarié, le 21 mai afin de rendre visible la casse de nos services et notre mobilisation (sous forme de rassemblement, conférence de presse, manifestation, blocage de site symbolique…)
Elles s’engagent dès à présent à la construction d’une grève et d’une manifestation nationale contre le démantèlement du ministère du travail
manif place de la gare mardi 5 fevrier 10h00
gilets jaunes et syndicats.
GREVE février 2019, fonction publique
grève tout agents fonction publique fevrier 2019
OBJET : préavis de grève pour les journées allant du 1 er février au 28 février 2019
Monsieur le Ministre,
L’Union syndicale Solidaires Fonction Publique dépose un préavis de grève pour les
journées allant du 1er février au 28 février 2019 (de 00h00 à 24h).
Ce préavis concerne l'ensemble des personnels titulaires, stagiaires, contractuels et
auxiliaires des trois versants de la fonction publique et des établissements publics (y compris
ceux présentant un caractère industriel et commercial) ainsi que les personnels titulaires et
non titulaires de droit public exerçant leurs fonctions dans les sociétés anonymes et les
établissements d’enseignement privé.
Solidaires dénonce depuis de nombreux mois les orientations générales du gouvernement
en matière de droits des agent-e-s et salarié-e-s. Ces orientations, malgré les revendications
portées par les mouvements sociaux, ne subissent aucun changement.
Solidaires dénonce également toutes les orientations concernant la fonction publique et les
services publics : abandons de missions de services publics et fermetures de sites laissant
sur le côté une partie de la population et augmentant encore les inégalités, 120 000
suppressions d’emplois sur le quinquennat, remise en cause du statut de la fonction publique
notamment à travers la volonté de recours accru aux contractuels, synonyme de précarité,
rémunération au mérite allant à l’encontre de la notion de service public...
Ces orientations, néfastes à l’ensemble de la population dégradent chaque jour les
conditions de travail des agent-e-s dans les services, agent-e-s.
De plus, les agent-e-s publics subissent depuis des années d’importantes pertes de pouvoir
d’achat. Solidaires revendique l’ouverture de véritables négociations salariales, portant sur
des mesures générales par l’attribution d’un nombre de points uniforme pour toutes et tous,
la revalorisation du point d’indice, l’intégration de l’indemnitaire dans l’indiciaire, la
revalorisation des déroulements de carrière, la reconnaissance des qualifications.
Ce préavis est destiné à permettre à tous-tes les agents-es de la fonction publique qui le souhaitent, de participer aux mobilisations dans les nombreux secteurs en lutte afin d'exprimer et faire prendre en compte leurs revendications en matière de recrutements, de missions, de conditions de travail, d'évolution salariale...
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma parfaite considération.
Pour l’Union Syndicale Solidaires Fonction Publique
Gaëlle Martinez
Réunion de débat Laon gilets jaunes
Mercredi 6 février 2019 à la M.A.L (Maison des Arts et Loisirs), (derrière la cathédrale), à 18h00.
Salle mise à dispo par la ville, (+300 places) ; débat organisé par des gilets jaunes.
Laon jeudi 31 janvier place des droits de l'homme- RETRAITES !
Manifestation intersyndicale à Laon , rassemblement place des Droits de l'homme à 14h30 (gare).
Monsieur le Président, reprenez vos cadeaux (CSG +25%, Gaz +16%, fioul +30%...)
Nous voulons :
- l'annulation de la hausse de la CSG pour tout les retraités
- revalorisation des pensions conformément au code de la sécurité sociale à la hauteur de 1.7 % pour 2018 de l'inflation,
- retour à l'indexation sur les salaires
- le maintien de la pension de reversion selon les modes de calculs actuels
Nous nous sommes rendus devant la permanence de la députée "en marche" Aude BONO-VANDORME au 191 rue Brossolette à Laon.
La porte était fermée.
Gilets jaunes : criminalisation du mouvement social !
Garde à vue d’un syndicaliste de SUD pour sa participation aux manifestations Gilets jaunes : on cherche à criminaliser le mouvement social !
Depuis ce matin, 9h30, un syndicaliste de SUD est en garde à vue à la gendarmerie de Saint Renan. On lui reproche l’organisation d’une manifestation interdite et une entrave à la circulation dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes.
Face à des mouvements sociaux qui persistent, la réponse l’État est aujourd’hui une fuite en avant contre les libertés, avec une nouvelle surenchère sécuritaire. L’usage de pressions par le recours à la garde à vue et à la mise en examen ne décourageront pas les personnes d’exprimer leur colère et leur soif de justice et d’égalité. Le pouvoir doit comprendre, enfin, que cette politique de l’escalade dans la répression ne fait qu’accentuer la détermination de la plupart des manifestant-e-s et le discréditer chaque jour davantage aux yeux de la population.
Solidaires dénonce cette dérive qui consiste à faire d’un manifestant un délinquant, dès lors qu’un rassemblement auquel il participe par conviction politique ne serait pas déclaré.
Au lieu de réponses sociales et politiques de nature à apaiser les tensions, le choix de l’autoritarisme est dangereux pour notre démocratie et nos libertés.
Article publié le 22 janvier 2019
Le grand combat soutien aux gilets jaunes
L’union syndicale Solidaires continue à affirmer son soutien à la mobilisation des Gilets Jaunes et à appeler à rejoindre les manifestations. Les syndicats ont un rôle à tenir, en tant qu’outil au service des travailleurs et travailleuses, mais aussi en tant que porteurs d’un projet d’émancipation sociale et donc de transformation de la société. Comme la majorité des Gilets Jaunes, et ce depuis des années, nous luttons dans les entreprises, les services et dans la rue pour davantage de justice sociale, de justice fiscale, pour des salaires dignes, pour plus d’égalité et d’équité (c’est le sens de notre revendication de rétablissement de l’ISF, par exemple).
Dans cette séquence, dans de nombreuses régions, nous avons mis à disposition des Gilets Jaunes nos outils : nos locaux pour organiser des assemblées générales, pour tirer des tracts... De même, dans de nombreux endroits, nous participons aux manifestations, pour tracter, discuter, échanger et aussi pour ne pas laisser la rue et les mobilisations populaires être instrumentalisées par l’extrême droite. Nous gardons notre ligne sur ce point : pas de compromis possibles avec celle-ci, elle n’est pas la bienvenue dans les mouvements sociaux, bien au contraire. Nous refusons qu’elle ait la moindre chance de diffuser le poison dont est imprégné son discours. Nous essayons dans nos services, dans nos entreprises, avec les forces du mouvement social de construire la grève et amplifier ainsi les mobilisations et le blocage de l’économie.
Les débats questionnant la démocratie et la réalisation de plus de justice sociale continuent donc... sur les ronds points, dans les bourses du travail, dans la rue, sur les réseaux sociaux... Le gouvernement ne réussira pas à capter et détourner cette volonté populaire de se réemparer du politique et du social. Le « Grand débat » se fera sans la plupart les acteurs et actrices de cette mobilisation, il n’usurpera pas leur parole dans une parodie de consultation nationale dont la partition est déjà en grande partie écrite. Cette mobilisation des Gilets Jaunes est inédite, quelle que soit son issue, il y aura un avant et un après Gilets Jaunes.
L’usage massif de la violence par la police ne découragera par les personnes d’exprimer leur colère et leur soif de justice et d’égalité. Le pouvoir doit comprendre, enfin, que cette politique de l’escalade dans la répression (arrestations, violences, usage des armes, du gaz etc) ne fait qu’accentuer la détermination de la plupart des manifestant-e-s et le discréditer chaque jour davantage aux yeux de la population.
Quand des policiers pénètrent à l’intérieur d’un lycée, quand ils tabassent dans la rue sans motif des personnes, quand les condamnations de manifestant-es à de la prison ferme se multiplient, quand le nombre de blessé-es graves ne cesse d’augmenter, qu’un mort à Marseille est à déplorer, alors il est temps de partir et de rendre la démocratie à celles et ceux qui la font, le peuple.
Président, un peu de dignité, enfin !
Gilets Jaunes, Acte X : on continue
Paris le 18 janvier 2019