Samedi 20 mars 2021 Appel commun de libertés CGT SOLIDAIRES FO -association libre pensée et ligue des droits de l'Homme.
Meme en periode de confinement, on peut manifester pour ses libertés. La manif a lieu a Laon : voir piece jointe.
Voici en pièce jointe l'attestation derogatoire en periode de confinement, valable pour toutes les manif déclarées et autorisées par la prefecture.
Le théatre de Tergnier est occupé par les intermittents
Depuis hier soir, le théâtre de Tergnier est occupé.
La coordination des intermittents de Picardie fait partie des collectifs qui occupent le théâtre de Tergnier depuis cette nuit.
leur facebook :
https://www.facebook.com/CIP-Picardie-Aisne-102393938601805/
l'article de l'Aisne Nouvelle :
https://www.aisnenouvelle.fr/id174010/article/2021-03-15/tergnier-en-soutien-au-monde-de-la-culture-deux-collectifs-occupent-le-centre?fbclid=IwAR3zAkrYlJqIkzid2WGJBzcNDt4RngbDvp-m27TkpjjZ51PcHWslSOzRxQc
Travail : lutter contre les inégalités
#ElectionTPE - Lutter contre les inégalités au travail
Information] La période de vote des élections TPE/TPA est prolongée jusqu'au 6 avril. Plus d'informations sur : https://onadesdroits.solidaires.org/
Restauration : les salariés ont des droits !
#ElectionTPE - La restauration zone de non respect des droits ? Défendons nous !
Daniel, animateur d'une permanence juridique de Solidaires à Rennes, raconte comment ils ont accompagné et défendu un salarié de la restaurant face à son employeur qui souhaitait le licencier ...
Droits des salariés
#ElectionTPE - Une TPE n'est pas une zone de non-droit
Daniel, est animateur d'une permanence juridique de Solidaires. Au quotidien il défend des salarié·e·s face à leur employeur. Parmi ces salarié·e·s, nombre d'entre eux·elles travaillent da...
Elections TPE 2021 votons Solidaires!
#ElectionTPE - Solidaires un syndicat qui protege les salarié·e·s
Pourquoi voter l'Union syndicale Solidaires lors des élection TPE/TPA et du particulier employeur ? Pour Clémence candidate pour Solidaires sur les listes en Bretagne, l'Union syndicale Solidaire...
Assistante maternelle, il faut se syndiquer !
#ElectionTPE - Les choses vont changer
Information] La période de vote des élections TPE/TPA est prolongée jusqu'au 6 avril. Plus d'informations sur : https://onadesdroits.solidaires.org/
Publié depuis Overblog
#ElectionTPE - Un appui syndical : le numéro vert
Information] La période de vote des élections TPE/TPA est prolongée jusqu'au 6 avril. Plus d'informations sur : https://onadesdroits.solidaires.org/
Harcelement au travail? Solidaires est là pour toi
#ElectionTPE - Harcèlement au travail ? La syndicat est là pour toi
Information] La période de vote des élections TPE/TPA est prolongée jusqu'au 6 avril. Plus d'informations sur : https://onadesdroits.solidaires.org/
Après l’hiver du couvre-feu, le printemps de la colère !
Ces derniers mois auront été des mois de lutte pour nos libertés. Profitant des contextes sanitaires et sécuritaires, le gouvernement a en effet lancé une offensive tout azimut contre nos libertés publiques et individuelles. Entre le projet de loi sécurité globale, celui sur le séparatisme devenu « confortant le respect des principes de la République », le schéma national du maintien de l’ordre, les décrets fichage et ensuite le « beauvau de la sécurité », le gouvernement impose un ensemble de mesures très autoritaires. Elles ont pour but de faire taire les oppositions à ces politiques de destruction sociale et aux suppressions massives d’emploi.
Il s’agit en réalité d’empêcher celles et ceux qui n’entendent pas subir d’occuper l’espace public pour exprimer leur opposition à ce qui détruit leur dignité. Pourtant, avec la coordination nationale Stop Loi Sécurité globale et ses déclinaisons territoriales, la rue s’est levée et continue à le faire, résolue malgré la répression et les violences policières à faire entendre sa colère, faire valoir ses droits et défendre ses libertés pour construire une société pas toute entière acquise à l’avidité mais au contraire à la solidarité, à l’égalité, à la liberté d’expression et à l’entraide.
Et si les conséquences du confinement ont pu être relativement amorties grâce aux systèmes sociaux encore existants, tel le chômage partiel, il n’en reste pas moins que le patronat et les intérêts financiers continuent leur travail de sape de la protection sociale et font de l’emploi la variable d’ajustement de leurs marges bénéficiaires. Le gouvernement, qui est leur allié, n’entend d’ailleurs pas combattre la précarité galopante qui touche tous les secteurs et les couches d’âge, en particulier les jeunes et les étudiant·es, mais aussi les sans papiers à qui seule la misère paraît promise. Alors que le chômage explose, il n’entend pas non plus remettre en cause cette réforme délétère de l’assurance chômage qui promet de jeter des centaines de milliers de chômeur·euses dans le dénuement… tout cela pendant que les services publics, en premier lieu celui de la santé, crèvent de ne pas pouvoir recruter des centaines de milliers de personnes pour faire face à une crise sanitaire que notre hôpital public n’est, par exemple, pas en mesure d’absorber. Et que se poursuivent les suppressions de lits... L’éducation, en première ligne elle aussi, souffre d’une politique de casse des moyens mais aussi de mise au pas autoritaire de la part d’un ministre rejeté massivement par les personnels.
La réponse, nous la connaissons toutes et tous, elle est syndicale, elle est collective, elle est dans la solidarité avec celles et ceux dans le besoin. Comme pour défendre nos libertés, nous devons encore et toujours combattre pied à pied, par la grève, par la manifestation, par l’occupation de l’espace public, celles et ceux qui entendent faire de la société un simple objet d’exploitation et de profit alors qu’elle doit être le lieu de l’émancipation. Face au chômage, aux suppressions d’emplois, face aux discriminations et inégalités sociales, les mobilisations sont fortes dans nombre de secteurs. Par delà nos spécificités, ne manquons jamais de nous rassembler et de combattre ensemble.
A commencer le 8 mars, journée de lutte internationale pour les droits des femmes, jour de grève et de manifestation s’il en est pour notre syndicat féministe : nous sommes toujours plus résolus à obtenir cette indispensable égalité entre femmes et hommes et conquérir de nouveaux droits !
De plus les femmes sont en 1re ligne depuis le début de la crise sanitaire, étant indispensables pour assurer les tâches essentielles et vitales : aides-soignantes, animatrice, Accompagnante des Elèves en Situation de Handicap (AESH), auxiliaires de vie sociale, assistantes maternelles, éducatrices spécialisées, assistantes sociales, infirmières, agente de service hospitalier, administratives, ouvrières, hôtesse de caisse, femmes de ménages, enseignantes, etc. Elles ont dû continuer à assurer à la maison les tâches domestiques, l’école quand les classes sont fermées, l’éducation des enfants, les soins aux ainé·es. On a toutes les raisons de se mettre en grève le 8 mars, au boulot comme à la maison. Alors le 8 Mars, Solidaires, dans un cadre unitaire large appelle à la grève féministe !
Mars ce sera aussi la suite des mobilisations contre les projets liberticides du gouvernement, contre les répressions anti syndicales qui sont toujours bien là et également aux côtés des sans papiers avec la Marche des solidarités pour obtenir qu’ils et elles puissent résider là où ils/elles le souhaitent sans risquer d’être expulsé·es.
Le 20 mars aura lieu la marche (nationale) annuelle des familles et blessés contre les violences policières à 13h12 à Paris. En mars, c’est également la lutte contre la réforme régressive de l’assurance chômage que le gouvernement veut imposer au premier avril.
C’est aussi le 27 mars la lutte européenne pour un logement et des conditions de vie décentes de chacun·e.
C’est encore et toujours dans la santé, dans l’éducation, dans le secteur privé, la lutte pour nos droits, contre la privatisation des services publics comme EDF, pour la satisfaction des besoins sociaux, pour une société digne, écologique et socialement respirable.
Confinement ou pas, ce printemps doit être celui de nos luttes et de nos colères !
Manif Jeudi 4 Février 2021
Tous les chemins de lutte mènent au 4 février !
Se battre contre le chômage et pour nos emplois !
Les plans de licenciements, les suppressions d’emplois seraient inéluctables… C’est ce qu’on veut nous faire croire !
On assiste à une avalanche de plans de licenciements dans le commerce, l’automobile, l’aérien, le tourisme... dont les patrons nous disent qu’ils sont totalement liés à la crise économique : ils sont surtout le résultat de leur choix de préserver et maintenir leurs niveaux de profits avant tout ! Les services publics plus que jamais indispensables subissent aussi les coupes délétères et la privatisation est dans les coulisses. Il y a des mesures urgentes à prendre : baisse et partage du temps de travail (32h) pour lutter contre le chômage de masse, fin des aides publiques sans contrepartie sociale et écologique, hausse immédiates des moyens pour les services publics...
Le 23 janvier 2020, il y a une manifestation à Paris, contre les licenciements et les suppressions d’emplois, à l’appel des salarié-es de boîtes, à laquelle l’Union syndicale Solidaires appelle à participer. Se battre contre le chômage et pour nos emplois !
Se battre pour la santé, le social, l’éducation, l’énergie!
Plusieurs secteurs seront mobilisés en janvier :
Les politiques néolibérales n’ont pas cessé malgré l’évidence de leurs effets délétères, et les belles phrases sur le monde d’après !
La santé et le social seront en grève le 21 janvier pour réclamer une autre politique pour l’hôpital public, des moyens, des emplois. Et plus largement pour défendre et améliorer notre système de santé et de protection sociale.
Le 26 janvier est le jour de grève de l’Education nationale
et le 28 janvier, le secteur de l’énergie luttera contre le projet Hercule et le démantèlement d’EDF
La colère sociale monte partout face à la poursuite aveugle de la politique de ce gouvernement ! Nous sommes tou.te.s concerné.es, comme travailleuses/eurs ou comme usager.es de protéger nos biens communs.
Se battre pour nos libertés publiques, nos libertés syndicales !
Le projet de loi sécurité globale menace nos libertés : interdiction de filmer pour mieux invisibiliser les violences policières, utilisation de drones, contrôles... Le nouveau schéma de maintien de l’ordre marque aussi le tournant autoritaire de ce gouvernement, renforcé par les décrets sur le fichage des militant-es et de leurs appartenances syndicales, leurs opinions politiques, religieuses, philosophiques ainsi qu’un projet de loi sur les « valeurs de la République » qui risque de stigmatiser toute une partie de la population. C’est un véritable glissement liberticide vers une société de la surveillance et du contrôle de plus en plus autoritaire de la population. Nous devons tout autant rester mobilisé-es pour lutter pas à pas contre la répression anti-syndicale qui sévit encore si souvent.
Le 16 janvier a été en ce sens une journée importante de manifestations !
Toutes et tous en grève interprofessionnelle
le 4 février à l’appel de l’intersyndicale !
Vers le début d’une mobilisation pour gagner !
Ces mobilisations de janvier doivent servir de point d’appui pour amplifier notre détermination et doivent préparer un mouvement d’ampleur, inscrit dans une stratégie de construction d’un rapport de force gagnant ,comme lors de la mobilisation sur les retraites de 2019-2020.
Il nous faut dénoncer les choix de ce gouvernement : outre des mesures à minima en direction des jeunes, sacrifié-es en ces temps de pandémie, dénoncer le saupoudrage pour les plus précaires avec notamment la revalorisation misérable du Smic inférieure à 1 %, la continuation de la réforme de l’assurance chômage, le versement d’une prime exceptionnelle aux intermittents de l’emploi mais avec des conditions d’accès très restrictives et un montant souvent loin des 900 € annoncés et une gestion de la pandémie qui ne s’attaque pas aux facteurs de la propagation des virus (les élevages intensifs, la réduction des habitats naturels des espèces...)
Il nous faut surtout un réel plan de lutte contre la précarité, les 32h, des reconversions écologiques et sociales, des moyens pour les services publics, une réelle revalorisation salariale ! La situation actuelle ne nous laisse pas le choix ni le temps : c’est une réelle transformation sociale, écologique, féministe, anti-raciste qu’il nous faut imposer désormais ! Il y a urgence !
-
Jeudi 4 février : Saint-quentin à 15 h place Longueville.
Manif Education Nationale Laon 26 01 2021
Le ministre Blanquer a annoncé en grande pompe une augmentation de 400 millions d’euros (soit 29 euros bruts mensuels par agent-e) pour les personnels de l’Éducation nationale inscrite dans le projet de loi de finances 2021. C’est une somme dérisoire rapportée aux plus de un million cent-trente-mille personnels dans l’Éducation nationale. Alors que les salaires stagnent voire baissent depuis de nombreuses années, l’heure est à la mobilisation pour imposer de réelles augmentations de salaires sans une nouvelle dégradation de nos conditions de travail.
Un salaire qui baisse
Le salaire des personnels de la Fonction publique (titulaires ou contractuel-le-s) est calculé à partir de la valeur attribuée au point d’indice. Depuis 25 ans, l’augmentation de la valeur du point d’indice a été inférieure à l’inflation 21 fois. Rapporté à la situation de 1995, le salaire d’un-e professeure des écoles ou d’un-e certifié-e au 5e échelon (indice 476) est plus bas de 551 euros bruts constants !
Dans le même temps, certain-e-s agent-e-s comme les AED et les AESH perçoivent un salaire si bas que lorsque le SMIC est revalorisé pour tenir compte de l’inflation, leur salaire calculé sur la base de la grille indiciaire se trouve alors en-dessous du Smic. L’administration est alors obligée de verser une indemnité différentielle pour que les AED et AESH perçoivent le salaire minimum.
Des inégalités salariales femmes / hommes qui persistent
Le salaire net des enseignantes est inférieur de 13,9% à celui de leurs collègues masculins. Il existe plusieurs raisons à cela. Les HSA profitent essentiellement aux hommes, qui perçoivent 51% de rémunération liée aux HSA de plus que les femmes. De plus, les femmes sont plus souvent contraintes de prendre en charge la garde des enfants et sont bien plus souvent à temps partiel.
Le Grenelle : une arnaque
La montagne de milliards d’euros évoquée par Blanquer durant le mouvement sur les retraites accouche d’une souris de 400 millions d’euros, essentiellement consacrée à des primes.
Une ”prime d’attractivité” qui ne concerne qu’une minorité de personnels
Le ministre prévoit une “prime d’attractivité” versé entre l’échelon 2 et l’échelon 7 de la classe normale aux enseignant-e-s titulaires, CPE et PsyÉN. Son montant sera dégressif, de 99€ nets mensuels environ à l’échelon 2 à 35€ à l’échelon 7. Cette prime sera déclinée pour les enseignant-e-s contractuel-le-s avec un montan plus faible encore. Le ministre invente 7 nouveaux “paliers” pour attribuer le versement de cette prime, de 54 à 27€ nets mensuels. Les AED, AESH, personnels administratifs et enseignant-e-s stagiaires dont les salaires sont les plus bas se trouvent exclus du versement de la prime. Aucune revalorisation du salaire des personnels enseignants d’un échelon supérieur au septième n’est prévue. En tenant compte de l’inflation, les salaires des personnels ont pourtant baissé de 19,82 % depuis 1995 !
Une prime d’équipement insuffisante
Alors que les personnels (enseignant-e-s, CPE, AED, AESH) ont largement contribué à maintenir le lien avec les élèves durant le premier confinement en dehors de tout cadre réglementaire, le ministre refuse d’indemniser les personnels. Il propose le versement d’une prime annuelle d’équipement 150€ nets annuels versée uniquement aux enseignant-e-s et dont seront exclu-e-s les contractuel-le-s qui ne seront pas embauché-e-s à l’année, ainsi que les professeur-e-s documentalistes ! Pour s’équiper, les personnels ont pourtant toutes et tous besoin d’une dotation initiale importante dès maintenant complétée par cette prime annuelle. Cette prime ne doit pas non plus être un moyen d’imposer à terme le télétravail aux personnels.
Des mesures catégorielles dérisoires
Le ministre prévoit d’autres mesures catégorielles dérisoires, comme la préennisation de la prime exceptionnelle de direction au lieu d’augmenter massivement les décharges de direction et d’embauche des aides administratives, et une augmentation minime du taux de promotion à la hors-classe des enseignant-e-s, de 17 à 18 %.
e ministre Blanquer a annoncé en grande pompe une augmentation de 400 millions d’euros (soit 29 euros bruts mensuels par agent-e) pour les personnels de l’Éducation nationale inscrite dans le projet de loi de finances 2021. C’est une somme dérisoire rapportée aux plus de un million cent-trente-mille personnels dans l’Éducation nationale. Alors que les salaires stagnent voire baissent depuis de nombreuses années, l’heure est à la mobilisation pour imposer de réelles augmentations de salaires sans une nouvelle dégradation de nos conditions de travail.
Un salaire qui baisse
Le salaire des personnels de la Fonction publique (titulaires ou contractuel-le-s) est calculé à partir de la valeur attribuée au point d’indice. Depuis 25 ans, l’augmentation de la valeur du point d’indice a été inférieure à l’inflation 21 fois. Rapporté à la situation de 1995, le salaire d’un-e professeure des écoles ou d’un-e certifié-e au 5e échelon (indice 476) est plus bas de 551 euros bruts constants !
Dans le même temps, certain-e-s agent-e-s comme les AED et les AESH perçoivent un salaire si bas que lorsque le SMIC est revalorisé pour tenir compte de l’inflation, leur salaire calculé sur la base de la grille indiciaire se trouve alors en-dessous du Smic. L’administration est alors obligée de verser une indemnité différentielle pour que les AED et AESH perçoivent le salaire minimum.
Des inégalités salariales femmes / hommes qui persistent
Le salaire net des enseignantes est inférieur de 13,9% à celui de leurs collègues masculins. Il existe plusieurs raisons à cela. Les HSA profitent essentiellement aux hommes, qui perçoivent 51% de rémunération liée aux HSA de plus que les femmes. De plus, les femmes sont plus souvent contraintes de prendre en charge la garde des enfants et sont bien plus souvent à temps partiel.
Le Grenelle : une arnaque
La montagne de milliards d’euros évoquée par Blanquer durant le mouvement sur les retraites accouche d’une souris de 400 millions d’euros, essentiellement consacrée à des primes.
Une ”prime d’attractivité” qui ne concerne qu’une minorité de personnels
Le ministre prévoit une “prime d’attractivité” versé entre l’échelon 2 et l’échelon 7 de la classe normale aux enseignant-e-s titulaires, CPE et PsyÉN. Son montant sera dégressif, de 99€ nets mensuels environ à l’échelon 2 à 35€ à l’échelon 7. Cette prime sera déclinée pour les enseignant-e-s contractuel-le-s avec un montan plus faible encore. Le ministre invente 7 nouveaux “paliers” pour attribuer le versement de cette prime, de 54 à 27€ nets mensuels. Les AED, AESH, personnels administratifs et enseignant-e-s stagiaires dont les salaires sont les plus bas se trouvent exclus du versement de la prime. Aucune revalorisation du salaire des personnels enseignants d’un échelon supérieur au septième n’est prévue. En tenant compte de l’inflation, les salaires des personnels ont pourtant baissé de 19,82 % depuis 1995 !
Une prime d’équipement insuffisante
Alors que les personnels (enseignant-e-s, CPE, AED, AESH) ont largement contribué à maintenir le lien avec les élèves durant le premier confinement en dehors de tout cadre réglementaire, le ministre refuse d’indemniser les personnels. Il propose le versement d’une prime annuelle d’équipement 150€ nets annuels versée uniquement aux enseignant-e-s et dont seront exclu-e-s les contractuel-le-s qui ne seront pas embauché-e-s à l’année, ainsi que les professeur-e-s documentalistes ! Pour s’équiper, les personnels ont pourtant toutes et tous besoin d’une dotation initiale importante dès maintenant complétée par cette prime annuelle. Cette prime ne doit pas non plus être un moyen d’imposer à terme le télétravail aux personnels.
Des mesures catégorielles dérisoires
Le ministre prévoit d’autres mesures catégorielles dérisoires, comme la préennisation de la prime exceptionnelle de direction au lieu d’augmenter massivement les décharges de direction et d’embauche des aides administratives, et une augmentation minime du taux de promotion à la hors-classe des enseignant-e-s, de 17 à 18 %.
En 2021 on reprend du terrain! Voeux de Solidaires
L’année 2020 que nous quittons a été particulière et contrastée : elle a été synonyme de bouleversements inédits : en France, des dizaines de milliers de mort-es du-es à une pandémie, des centaines de milliers de personnes qui ont dû travailler la peur au ventre, des centaines de milliers de personnes qui se retrouvent au chômage.
Pour autant, notre syndicalisme de transformation sociale, le syndicalisme de Solidaires n’a pas fléchi :
Le mouvement social contre la casse des retraites a été stoppé net et avec lui la contre-réforme elle-même. On n’oublie pas la vigueur de ce mouvement, sa durée, sa capacité à avoir empêché le plan du gouvernement de se dérouler dans le temps qu’il voulait imposer.
Pendant le confinement, nous avons fait plier Amazon, nous nous sommes adapté-es en mettant en place le numéro vert, nous avons combattu pour la liberté de manifester, nous avons tenu un congrès extraordinaire pour garder le cap, celui de la lutte, celui d’imposer un autre avenir.
Nous avons vu des luttes se tenir malgré tout, un 8 mars féministe énorme, des mobilisations sans précédent contre les violences policières, des marches des collectifs de sans-papiers déterminées et exemplaires, des actions coordonnées et massives contre la loi sécurité globale et le loi “séparatismes”, et en ces derniers jours de 2020, la victoire en Argentine des féministes qui ont enfin obtenu le droit à l’avortement qui ouvre de réelles perspectives en Amérique latine et le reste du monde.
Les luttes sociales, écologiques, féministes, antiracistes, internationalistes et pour nos libertés publiques sont à cette heure déterminantes.
L’équipe du secrétariat national adresse à tous et toutes un message de solidarité, de combativité, et d’espoir : défendons pas à pas encore en 2021, d’une manière plus déterminée que jamais et par nos luttes, les salarié-es, nos droits sociaux, nos services publics, notre environnement, nos libertés. Faisons prendre conscience autour de nous de l’enjeu crucial de la fin du capitalisme et des systèmes de domination, et de celui d’une transformation sociale et écologique pour un monde meilleur, juste et apaisé.
Bonne année 2021 à vous et à vos proches.
Liste des conseillers du salarié dans l'Aisne
Les conseillers du salarié ont pour mission d’assister les salariés lors d’un entretien préalable au licenciement ou de la rupture conventionnelle d’un contrat de travail, dans les entreprises dépourvues d’institutions représentatives du personnel (délégués du personnel, comité d’entreprise...).
Leur mission est bénévole, l’assistance est gratuite. Ils sont inscrits sur une liste arrêtée dans chaque département par le préfet, leur compétence est limitée au département pour lequel ils sont désignés.
La procédure de licenciement : s’il n’y a pas d’institutions représentatives du personnel, l’employeur doit indiquer, dans la lettre de convocation à l’entretien adressée en recommandé avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre contre décharge, la possibilité pour le salarié de se faire assister d’une personne de son choix appartenant à la liste arrêtée par le Préfet.
L’entretien préalable d’un licenciement ne peut avoir lieu moins de 5 jours ouvrables après la présentation de la lettre de convocation (les dimanches et jours fériés ne sont pas des jours ouvrables).
https://hauts-de-france.dreets.gouv.fr/sites/hauts-de-france.dreets.gouv.fr/IMG/pdf/liste_des_conseillers_du_salarie_a_diffuser.pdf
Samedi 5 décembre : manif contre la Loi sécurité globale
Manif contre loi sécurité globale 02
Samedi 5 décembre 2020 à 10h00 devant la cité administrative de Laon (rue Marcel Bleuet) départ de la manif contre la loi sécurité globale. Organisations de "l'appel commun libertés" : CGT, FO, Solidaires, Association Libre-Pensée, Ligue des droits de l'Homme.
Nos libertés sont en danger !
Nos libertés et la démocratie en danger
Nous vivons un moment grave d’attaques répétées contre la démocratie, contre l’état de droit, contre les libertés publiques au moment où la crise sanitaire rend très difficile la construction d’une mobilisation d’ampleur.
Malgré des années de dénonciations et de visibilisation des violences policières quotidiennes dans les quartiers populaires, généralisées contre les manifestant.es, aucune mesure n’a été prise pour les arrêter. Au contraire, après les avoir constamment niées, aujourd’hui la loi de “sécurité globale” va renforcer l’impunité policière et rendre plus difficile le fait de filmer les violences policières. Mais derrière
c’est toute une société de la surveillance quotidienne que cette loi, complétée par le schéma national du maintien de l’ordre sorti en septembre veut imposer, renforcée par les drones, les caméras et les logiciels de reconnaissance faciale qui continuent de se développer.
Si le gouvernement développe son arsenal répressif et sécuritaire, ce n’est pas par hasard. C’est le meilleur moyen pour lui d’essayer de contenir la contestation et les luttes sociales, féministes, antiracistes ou écologistes. Le calcul est vite fait : face aux
licenciements, à la croissance massive du chômage et des inégalités, à l’explosion de la pauvreté, aux contestations des dominations, le gouvernement se donne les outils pour surveiller et réprimer un maximum, pour casser les contre-pouvoirs.
Les mesures se suivent de semaines en semaines et semblent faire glisser la France vers la situation des pays autoritaires et sous dictatures où les mobilisations sociales, les manifestations, les grèves sont rendues difficiles, voire impossibles. Alors même que le gouvernement se drape des “valeurs de la République” pour préparer une loi qui va stigmatiser les musulman-es et atteindre à la liberté d’association.
Combien de personnes aujourd’hui hésitent à venir en manifestation face au déchaînement de violences que subissent les manifestant.es ? Et dans les universités, les occupations peuvent maintenant conduire à un an de prison !
Les dérives se multiplient. C’est une ambiance générale d’autoritarisme qui s’installe : Déjà des syndicalistes de l’hôpital de Brest se sont vu.es bloqué.es physiquement par des policiers dans leurs locaux le 20 novembre pendant que le Premier Ministre pouvait “visiter” tranquillement.
Les mesures liberticides et sécuritaires vont avec le projet de casse et de destruction des services publics. La privatisation des biens communs s’accompagne du renforcement des forces de polices. Dans le même temps, le patronat et les hiérarchies administratives mènent une politique de répression contre les syndicalistes.
L’Union syndicale Solidaires appelle le gouvernement à renoncer à ces mesures et l’ensemble des travailleuses et travailleurs et de la population à réagir face à ces attaques. Il faut dans l’immédiat échanger sur les lieux de travail, montrer ce qui est en train de se passer, participer aux rassemblements et mobilisations qui viennent pour bloquer le projet de loi sécurité globale et toutes les autres attaques
liberticides à venir.
Union syndicale Solidaires National, Paris, le 22 novembre 2020.
fiche droits télétravail
fiche droits télétravail par l'union syndicale Solidaires