Après Nantes, Paris, Angers et bien d’autres, la fédération SUD Santé Sociaux appelle à participer à la manifestation du 11 décembre à Lille à 13H30 Place de la République. Faisons entendre la voix de notre camp, la voix du travail social, la voix des salariéEs du social et du médico-social, la voix des populations et familles que nous accompagnons.
manuel du délit de solidarité
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Délit de solidarité : le guide est là ! - Délinquants Solidaires
Le 6 juillet 2019 marquera le premier anniversaire de la décision du Conseil constitutionnel consacrant la fraternité comme principe à valeur constitutionnelle. Une année où les poursuites et ...
http://www.delinquantssolidaires.org/item/delit-de-solidarite-le-guide
fraternité et délit de solidarité guide notice manuel
Les 16 fiches du guide (lien ci dessus)
Actions humanitaires
- Ai-je le droit d’apporter à des personnes sans papiers, des vêtements, de la nourriture, du matériel de couchage ?
- Est-il possible de donner des conseils juridiques, ou d’organiser des cours de français, ou d’autres activités, à l’attention de personnes sans papiers ?
- Puis-je apporter de l’aide à des personnes sans papiers en dehors d’un lieu privé ?
- Puis-je produire des attestations pour des occupant·es sans droit ni titre (squat, bidonville, camp…) pour leur éviter une expulsion de leur lieu de vie ?
Hébergement
- Est-ce que j’ai le droit d’héberger une personne majeure qui n’a pas de papiers ?
- Ai-je le droit d’héberger un·e mineur·eétranger·e ?
- Ai-je le droit de faire des attestations d’hébergement ?
Transport, franchissement de frontières
- Est-ce que je peux prendre à bord de mon véhicule des personnes sans papiers ?
- Je suis chauffeur·e de taxi, est-ce que je peux être accusé·e d’aide à des personnes étrangères en situation irrégulière si je les prends pour une course ?
Observations des agent·es de l’État, signalements, résistances
- Qu’est-ce que je risque si je réalise des observations de l’action des forces de l’ordre ?
- Qu’est-ce que je risque si je filme ou photographie des agent·es de police ?
- J’ai observé des violences ou abus de la part de forces de l’ordre : qu’est-ce que je peux faire ?
- Travaillant dans le secteur sanitaire et social ou dans une administration, ou étant bénévole dans une association, que puis-je faire face à des situations de maltraitance ou de malveillance ?
Opposition à une interpellation, à une expulsion du territoire
- Est-ce que je peux m’opposer à une expulsion par avion ou train ?
- Est-ce que je peux m’opposer à une arrestation en préfecture en vue de l’expulsion d’une personne étrangère ?
- Est-ce que je peux m’opposer à une interpellation à mon domicile, ou dans un centre d’hébergement ?
assurance chômage 2020
assurance chômage et revenu universel pièges
Risque de régression des droits.. encore et encore
Risques du travail en pleine chaleur
Dans les jours qui viennent, il est prévu des températures ambiantes à l’ombre qui vont dépasser les 30 degrés dans la journée : au-delà de 33 °C, le risque d’accident est accru ou lorsque la température nocturne est supérieure à 25 °C.
Risques pour la santé : quand une personne est exposée de manière prolongée à une chaleur excessive, elle peut développer des pathologies diverses : œdèmes, céphalées, spasmes, nausées, vomissements, et dans les cas les plus graves perte de connaissance pouvant conduire à la mort.
Au premier signe de malaise, confusion... il faut mettre la personne dans un endroit frais, la rafraîchir, et faire le 15 ! La personne qui fait un malaise devra déclarer un accident de service pour bénéficier
des droits attachés, surtout si le médecin fait le lien entre les conditions de travail et le malaise.
La loi prévoit que l’employeur a l’obligation de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salarié-es, en y intégrant les conditions de température.
Il doit veiller à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes (art. L 4121-1 du code du travail).
La législation ne prévoit pas spécifiquement des températures maximales de travail mais l’employeur doit prendre des mesures pratiques de prévention :
organisation du travail pour éviter les tâches fatigantes physiquement, aménagements horaires pour travailler plus tôt, ou moins longtemps, pauses régulières,
mise en place de mesure de protection collective (stores, volets, ventilation, etc )
mise à disposition en quantité suffisante d’eau fraîche et potables à proximité des postes de travail, distribution d’eau,
mise à disposition de pièces de repli climatisées, d’abris...
Si la situation devient intenable, n’hésitez pas à demanderl’intervention des représentant-es syndicaux-ales pour :
obliger l’employeur à prendre les mesures de prévention
de déclencher un droit d’alerte (DP, CSE ou CHSCT) pour situation de danger grave et imminent... cela vous permettra si rien n’est fait de faire des droits de retrait
(plus d’infos ici : http://la-petite-boite-a-outils.org/fiche-n6droit-de-retrait-et-droit-dalerte/)
demander la réunion dans l’urgence des CHSCT ou CSE pour acter des mesures.
faire intervenir la médecine du travail ou de prévention pour les personnes vulnérables
Grève pour le climat 24 et 25 mai
preavis grève climat Solidaires fonction publique 24 25 mai 2019
Laon jeudi 9 mai toutes et tous en grève : Pour le Retrait de la loi « transformation de la fonction publique »
Jeudi 9 mai 2019 Laon : 10h00
Le départ est fixé devant le lycée Paul Claudel (sur le "plateau", place Foch.)
La manifestation (parcours déclaré en préfecture ) prévue à Laon à 10h00 prend son départ devant le lycée Paul Claudel.
La délégation intersyndicale qui sera reçue à 9h30 en préfecture pourra ensuite rejoindre le cortège et participer aux prises de paroles prévues devant les différentes administrations rencontrées sur le parcours :
Rdv Place Foch (Lycée Claudel) Rue marcelin Berthelot (Hôpital de laon) Rue St Martin Rue St Jean Place du général Leclerc (Mairie de Laon) Rue Chatelaine Parvis de la Cathédrale Rue de la Charpenterie |
Place Gisèle Aubry (Tribunal) Rempart du Nord Rue Marcel Bleuet Cité administrative (IA, DDFIP, DIRECCTE, ...) Rue Marcel Bleuet Rue Vinchon Rue Signier Rue Paul Doumer (Préfecture et CD02) |
Une Assemblée Générale est également prévue à l'issue de la manifestation à la maison des syndicats de Laon.
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Des plans sociaux dans la fonction publique
E. Macron s’est donné comme objectif de supprimer 120 000 emplois dans la fonction publique. L’objectif de la loi actuellement débattue au Parlement est donc de faciliter les « dégraissages ». Les agent·es dont le poste est supprimé se verraient obligé·es d’accepter des postes dans d’autres ministères ou administrations publiques lorsque leur employeur ne peut plus les reclasser. L’administration pourra également leur proposer un congé de reclassement ou une indemnité de départ volontaire pour les inciter à aller voir ailleurs. En cas d’externalisation/privatisation d’un service, c’est détachement et passage en CDI de droit privé d’office ! La rupture conventionnelle deviendrait possible pour les contractuel·les et serait expérimentée pour les fonctionnaires. Seraient ainsi instaurés dans le public tous les dispositifs propres aux plans sociaux, alors que les annonces de restructurations se multiplient dans les différents ministères. L’exemple actuel de la Caisse des dépôts qui expérimente la mise en place d’une rupture conventionnelle collective applicable aux fonctionnaires comme aux salariés en est le premier signe.
Les agents en danger !
Le projet vise aussi à soumettre les agent·es publics au pouvoir arbitraire de leur employeur, comme dans le privé. Seraient donc supprimées la plupart des procédures qui imposent à l’administration la consultation des représentant·es du personnel avant de prendre des décisions affectant la carrière de l’agent ou de réorganiser les services. Les CAP ne seraient ainsi plus consultées sur les mutations et les promotions dès le 1er janvier 2020. Les CHSCT seraient supprimés. L’administration pourrait infliger des mises à pieds de trois jours sans examen du dossier en commission disciplinaire.
Bien sûr, le fonctionnement de ces instances est régulièrement entravé par l’administration et nos organisations l’ont souvent dénoncé ces dernières années. Mais ces procédures permettent néanmoins aux représentant·es du personnel de s’assurer que les demandes des agent·es sont équitablement traitées et, dans le cas contraire, de fournir aux collègues les informations nécessaires pour faire valoir leurs droits. Si cette loi était adoptée, la possibilité de se rapprocher de son conjoint, de changer de poste pour raison de santé, de dérouler une carrière, dépendrait de décisions complètement discrétionnaires des DIRECCTE et de la DRH.
La situation des agent·es recrutés en vertu du « contrat de projet » que le gouvernement veut créer sera pire encore : en CDD pour une durée pouvant aller jusqu’à six ans, l’administration pourra mettre fin à leur contrat dès qu’elle estime que le projet pour lequel l’agent a été recruté est terminé ! C’est bien la conception française républicaine de la fonction publique qui est remise en cause.
Contre le démantèlement du ministère du travail !
Nos collègues des services développement économique expérimentent malheureusement déjà les plans sociaux « publics ». Mais Mme Pénicaud et le gouvernement ne comptent pas s’arrêter là. Ces dernières semaines, nous avons pris connaissance, d’une foule de restructurations projetées ou déjà à l’œuvre. Le maintien d’Unités Départementales du ministère du travail n’est à cette heure même pas garanti : des pans entiers de nos services pourraient être préfectoralisés (moyens généraux) ou fondus dans des Directions Départementales Interministérielles (Pôle 3E) avec transfert des agent·es et suppressions de postes à la clef. Et, moins de dix ans après leur lancement en grande pompe, le gouvernement acte sans aucune explication la fin des DIRECCTE, puisque l’Economie y a supprimé 300 emplois et que leur fusion avec les services de la cohésion sociale (ex DRJSCS) est programmée. Là encore le risque « d’économies d’emplois » est grand. En comité technique ministériel, la DRH prétend que les arbitrages ne sont pas rendus et que des annonces interviendront le 21 juin. En réalité l’administration attend l’avancée du projet de loi qui faciliterait grandement ces restructurations !
Les suppressions de postes se poursuivent
Avec un cynisme scandaleux, la DGT communique sur le renforcement des contrôles de l’inspection du travail en 2019. Elle est pourtant en train d’organiser un nouveau round de suppressions de sections et a admis en CTM que leur nombre descendrait à 2000 d’ici la fin du quinquennat (contre 2210 en 2017 et 2112 en 2018, sources DGT). Les agent·es seront donc invité·es à cracher du chiffre sur les priorités nationales pour faire contre-feu.
Du côté des renseignements, les réformes annoncées sous couvert de modernisation du service ont également pour but de cacher la misère (code du travail numérique, numéro unique, prise de rendez-vous obligatoire), voire de préparer son externalisation. Certaines UD n’ont tout simplement plus les moyens d’assurer la réception du public !
Et tout cela au prix de la souffrance des agents !
Seule l’administration semble croire que l’on peut toujours faire mieux avec moins. Elle dégrade nos conditions de travail, nous met chaque jour un peu plus en difficulté pour exercer correctement nos missions, détériore le service rendu aux usagers mais aussi notre santé. Comment ne pas faire le lien entre la décomposition de notre ministère et la multiplication des suicides et des tentatives de suicides parmi nos collègues ces deux dernières années ?
Nous pouvons bloquer la spirale ! RIEN N’EST IRRÉVERSIBLE ! RÉAGISSONS !
Le 9 mai, l’ensemble des organisations syndicales de la fonction publique appellent à faire grève contre le projet de loi de « transformation de la fonction publique », les restructurations et les suppressions de postes. Ce que nous vivons au ministère du travail, les agent·es des finances publiques, ou celles et ceux de l’éducation nationale qui se mobilisent contre la réforme Blanquer le vivent aussi. C’est l’occasion de s’opposer toutes et tous ensemble à leur politique, de démarrer un mouvement de résistance contre le démantèlement de nos services.
Les organisations CGT, CFTC, CNT, FO, FSU, SUD et UNSA du ministère du travail invitent toutes et tous les agent-e-s à faire grève et à se joindre massivement aux manifestations qui auront lieu le 9 mai.
Elles proposent de poursuivre la mobilisation au ministère du travail par des actions devant chaque UD, en lien avec les usagers et les syndicats de salarié, le 21 mai afin de rendre visible la casse de nos services et notre mobilisation (sous forme de rassemblement, conférence de presse, manifestation, blocage de site symbolique…)
Elles s’engagent dès à présent à la construction d’une grève et d’une manifestation nationale contre le démantèlement du ministère du travail
manif place de la gare mardi 5 fevrier 10h00
gilets jaunes et syndicats.











GREVE février 2019, fonction publique
grève tout agents fonction publique fevrier 2019
OBJET : préavis de grève pour les journées allant du 1 er février au 28 février 2019
Monsieur le Ministre,
L’Union syndicale Solidaires Fonction Publique dépose un préavis de grève pour les
journées allant du 1er février au 28 février 2019 (de 00h00 à 24h).
Ce préavis concerne l'ensemble des personnels titulaires, stagiaires, contractuels et
auxiliaires des trois versants de la fonction publique et des établissements publics (y compris
ceux présentant un caractère industriel et commercial) ainsi que les personnels titulaires et
non titulaires de droit public exerçant leurs fonctions dans les sociétés anonymes et les
établissements d’enseignement privé.
Solidaires dénonce depuis de nombreux mois les orientations générales du gouvernement
en matière de droits des agent-e-s et salarié-e-s. Ces orientations, malgré les revendications
portées par les mouvements sociaux, ne subissent aucun changement.
Solidaires dénonce également toutes les orientations concernant la fonction publique et les
services publics : abandons de missions de services publics et fermetures de sites laissant
sur le côté une partie de la population et augmentant encore les inégalités, 120 000
suppressions d’emplois sur le quinquennat, remise en cause du statut de la fonction publique
notamment à travers la volonté de recours accru aux contractuels, synonyme de précarité,
rémunération au mérite allant à l’encontre de la notion de service public...
Ces orientations, néfastes à l’ensemble de la population dégradent chaque jour les
conditions de travail des agent-e-s dans les services, agent-e-s.
De plus, les agent-e-s publics subissent depuis des années d’importantes pertes de pouvoir
d’achat. Solidaires revendique l’ouverture de véritables négociations salariales, portant sur
des mesures générales par l’attribution d’un nombre de points uniforme pour toutes et tous,
la revalorisation du point d’indice, l’intégration de l’indemnitaire dans l’indiciaire, la
revalorisation des déroulements de carrière, la reconnaissance des qualifications.
Ce préavis est destiné à permettre à tous-tes les agents-es de la fonction publique qui le souhaitent, de participer aux mobilisations dans les nombreux secteurs en lutte afin d'exprimer et faire prendre en compte leurs revendications en matière de recrutements, de missions, de conditions de travail, d'évolution salariale...
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma parfaite considération.
Pour l’Union Syndicale Solidaires Fonction Publique
Gaëlle Martinez
Réunion de débat Laon gilets jaunes
Mercredi 6 février 2019 à la M.A.L (Maison des Arts et Loisirs), (derrière la cathédrale), à 18h00.
Salle mise à dispo par la ville, (+300 places) ; débat organisé par des gilets jaunes.
Laon jeudi 31 janvier place des droits de l'homme- RETRAITES !
Manifestation intersyndicale à Laon , rassemblement place des Droits de l'homme à 14h30 (gare).
Monsieur le Président, reprenez vos cadeaux (CSG +25%, Gaz +16%, fioul +30%...)
Nous voulons :
- l'annulation de la hausse de la CSG pour tout les retraités
- revalorisation des pensions conformément au code de la sécurité sociale à la hauteur de 1.7 % pour 2018 de l'inflation,
- retour à l'indexation sur les salaires
- le maintien de la pension de reversion selon les modes de calculs actuels
Nous nous sommes rendus devant la permanence de la députée "en marche" Aude BONO-VANDORME au 191 rue Brossolette à Laon.
La porte était fermée.
Gilets jaunes : criminalisation du mouvement social !
Garde à vue d’un syndicaliste de SUD pour sa participation aux manifestations Gilets jaunes : on cherche à criminaliser le mouvement social !
Depuis ce matin, 9h30, un syndicaliste de SUD est en garde à vue à la gendarmerie de Saint Renan. On lui reproche l’organisation d’une manifestation interdite et une entrave à la circulation dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes.
Face à des mouvements sociaux qui persistent, la réponse l’État est aujourd’hui une fuite en avant contre les libertés, avec une nouvelle surenchère sécuritaire. L’usage de pressions par le recours à la garde à vue et à la mise en examen ne décourageront pas les personnes d’exprimer leur colère et leur soif de justice et d’égalité. Le pouvoir doit comprendre, enfin, que cette politique de l’escalade dans la répression ne fait qu’accentuer la détermination de la plupart des manifestant-e-s et le discréditer chaque jour davantage aux yeux de la population.
Solidaires dénonce cette dérive qui consiste à faire d’un manifestant un délinquant, dès lors qu’un rassemblement auquel il participe par conviction politique ne serait pas déclaré.
Au lieu de réponses sociales et politiques de nature à apaiser les tensions, le choix de l’autoritarisme est dangereux pour notre démocratie et nos libertés.
Article publié le 22 janvier 2019
Le grand combat soutien aux gilets jaunes
L’union syndicale Solidaires continue à affirmer son soutien à la mobilisation des Gilets Jaunes et à appeler à rejoindre les manifestations. Les syndicats ont un rôle à tenir, en tant qu’outil au service des travailleurs et travailleuses, mais aussi en tant que porteurs d’un projet d’émancipation sociale et donc de transformation de la société. Comme la majorité des Gilets Jaunes, et ce depuis des années, nous luttons dans les entreprises, les services et dans la rue pour davantage de justice sociale, de justice fiscale, pour des salaires dignes, pour plus d’égalité et d’équité (c’est le sens de notre revendication de rétablissement de l’ISF, par exemple).
Dans cette séquence, dans de nombreuses régions, nous avons mis à disposition des Gilets Jaunes nos outils : nos locaux pour organiser des assemblées générales, pour tirer des tracts... De même, dans de nombreux endroits, nous participons aux manifestations, pour tracter, discuter, échanger et aussi pour ne pas laisser la rue et les mobilisations populaires être instrumentalisées par l’extrême droite. Nous gardons notre ligne sur ce point : pas de compromis possibles avec celle-ci, elle n’est pas la bienvenue dans les mouvements sociaux, bien au contraire. Nous refusons qu’elle ait la moindre chance de diffuser le poison dont est imprégné son discours. Nous essayons dans nos services, dans nos entreprises, avec les forces du mouvement social de construire la grève et amplifier ainsi les mobilisations et le blocage de l’économie.
Les débats questionnant la démocratie et la réalisation de plus de justice sociale continuent donc... sur les ronds points, dans les bourses du travail, dans la rue, sur les réseaux sociaux... Le gouvernement ne réussira pas à capter et détourner cette volonté populaire de se réemparer du politique et du social. Le « Grand débat » se fera sans la plupart les acteurs et actrices de cette mobilisation, il n’usurpera pas leur parole dans une parodie de consultation nationale dont la partition est déjà en grande partie écrite. Cette mobilisation des Gilets Jaunes est inédite, quelle que soit son issue, il y aura un avant et un après Gilets Jaunes.
L’usage massif de la violence par la police ne découragera par les personnes d’exprimer leur colère et leur soif de justice et d’égalité. Le pouvoir doit comprendre, enfin, que cette politique de l’escalade dans la répression (arrestations, violences, usage des armes, du gaz etc) ne fait qu’accentuer la détermination de la plupart des manifestant-e-s et le discréditer chaque jour davantage aux yeux de la population.
Quand des policiers pénètrent à l’intérieur d’un lycée, quand ils tabassent dans la rue sans motif des personnes, quand les condamnations de manifestant-es à de la prison ferme se multiplient, quand le nombre de blessé-es graves ne cesse d’augmenter, qu’un mort à Marseille est à déplorer, alors il est temps de partir et de rendre la démocratie à celles et ceux qui la font, le peuple.
Président, un peu de dignité, enfin !
Gilets Jaunes, Acte X : on continue
Paris le 18 janvier 2019
Pour le social et les droits sociaux !
Vous retrouverez sur cette page les informations relatives à cette mobilisation.
SUD Santé Sociaux et SUD Collectivités Territoriales organisent des transports pour participer à la manifestation à Lille. Pour le moment des départs sont prévus d’Angers, Rennes, Nantes, Paris, Amiens, Rouen.
Contactez nos syndicats locaux pour savoir si un transport est organisé pas loin de chez vous :
Dresscode : toutes et tous avec des couvertures de survies.
13h30 : une prise de parole et départ en manif dynamique et festive
15h : animation, prises de paroles, slogans…
15h45 : AG soit dans une salle soit en plein air suivant le monde
18h30 : fin de l’AG
8 décembre dans la rue
Pour la justice sociale et l’urgence climatique - Soyons partout le 8 décembre
Macron et son gouvernement mènent une politique antisociale depuis son arrivée au pouvoir qui met dos à dos justice sociale et transition écologique. Il a ainsi crée les conditions de la révolte sociale. Il y répond par la violence d’état qui a entrainée des centaines de blessé.e.s et des morts.
La révolte sociale des gilets jaunes et les mobilisations climat, entamées en septembre, ont une origine commune : le système capitaliste, basé sur la recherche d’une croissance infinie au profit de quelques uns par l’exploitation à la fois des travailleurs-euses et des ressources naturelles. Avec la financiarisation de l’économie, ce système a donné les pleins pouvoirs à une minorité de privilégié-es et Macron en est un servile serviteur. Les mesures annoncées ne sont pas à la hauteur des enjeux et des exigences des gilets jaunes. Mais elles montrent les faiblesses du pouvoir face à une mobilisation déterminée et massivement soutenue par la population.
Des mesures claires et immédiates sont nécessaires pour répondent aux besoins sociaux et aux nécessités écologiques qui ne peuvent attendre.
- Pour une autre répartition des richesses, l’augmentation des salaires est incontournable. Solidaires revendique un salaire minimum à 1700€ net ainsi que le relèvement des minima sociaux, une augmentation immédiate de 400€ pour tous-tes, aucun revenu en-dessous du seuil de pauvreté et le retrait de la hausse de la CSG sur les retraites.
- Pour la justice fiscale, la baisse des taxes sur les carburants, l’abandon de la flat taxe et le rétablissement de l’ISF qui profitent au plus riches, l’abandon des mesures sur les CICE qui ne sert pas l’emploi mais remplissent les poches des actionnaires (plus de 60 Mds€ reversés depuis son lancement en 2014), la taxation du transport aérien et maritime jusque-là exonéré à 100%
- Pour l’urgence climatique, faire du financement de la rénovation des logements une priorité notamment pour le logement social.
Les citoyennes et les citoyens, les associations, les syndicats, convaincus de la nécessité d’une transformation sociale et écologique de la société doivent s’allier aujourd’hui. C’est la première condition pour élargir le rapport de force et imposer au pouvoir en place cette transformation radicale basée sur la justice sociale et écologique.
Nous avons besoin d’une transformation en profondeur de la société, l’Union syndicale Solidaires revendique :
- Une réforme fiscale tournée vers l’intérêt général ayant pour objectif le financement de la transformation sociale et écologique. Pour cela l’argent ne manque pas : l’évasion et la fraude fiscale, 60 à 100Mds€ par an ; l’abandon de l’ISF et de la flat tax, 4mMds € chacun ; CICE, 21 Mds€ en 2018 et voté pour 2019, 40Mds€ au profit des entreprises et reverser majoritairement aux actionnaires au détriment de l’emploi…
- Le renforcement et le développement de transports collectifs urbains, péri-urbains et ruraux qui privilégient le ferroviaire.
- Une nouvelle organisation des services publics, basée sur la proximité qui leur permet de remplir leurs missions aux services de la population dans les territoires ruraux comme dans les quartiers populaires.
- Une politique publique d’aménagement du territoire axée sur le développement d’emplois locaux non délocalisables en particulier dans les secteurs du commerce de proximité, du tissu industriel local et de l’agriculture paysanne.
- Pour l’égalité des droits pour toutes et tous au travail et dans la société en général.
- Pour de vraies mesures contre les discriminations, aucun.e travailleur.euse n’est illégal.e.
- Une baisse significative du temps de travail qui participer à la résorption du chômage et à libérer du temps libre pour le vivre ensemble et la participation à l’organisation collective de la transformation de la société.
Le 8 décembre, dans plus de 140 villes sonnera l’alarme climatique au moment où se déroule la CoP 24 en Pologne.
L’Union syndicale Solidaires appelle à participer massivement et porter :
l’exigence de justice sociale et écologique
la nécessité de faire converger alarme climatique et alarme sociale.
L’Union syndicale Solidaires appelle, dans les entreprises et les administrations, à élargir le rapport de force engagé par les mobilisations des gilets jaunes, marquées en particulier par les blocages économiques.
Pour cela, Solidaires appelle à la grève dès le 8 décembre dans le secteur privé, a déposé un préavis de grève à partir du 10 décembre dans le public et met à disposition son outil syndical partout où cela sera utile.
Postures syndicales et impostures
Les syndicats doivent prendre leurs responsabilités
L’Union syndicale Solidaires n’a pas signé aujourd’hui le texte rendu public par toutes les autres organisations syndicales à la suite d’une réunion qui s’est tenue ce matin.
Pour Solidaires il n’est pas possible :
de décider qu’il est urgent de ne rien faire
de s’engager dans des négociations à leur sens ouvertes par le gouvernement
de condamner uniquement « les formes de violence dans l’expression des revendications ».
Cette déclaration des syndicats d’aujourd’hui est hors sol.
La colère sociale exprimée depuis plusieurs semaines par les gilets jaunes et les maigres reculs consentis ne peuvent être transformés en « négociations » de circonstances voulues par le gouvernement. Cette colère n’est plus canalisable par de faux semblants.
Nous avons proposé aux autres syndicats de construire rapidement une journée de grève générale pour peser dans le rapport de force et arracher des augmentations de salaire et des droits sociaux. Notre proposition est restée lettre morte.
Une posture d’unité syndicale qui n’évoque pas les violences subies par les manifestant-es depuis plusieurs années, et encore plus gravement depuis les dernières semaines, est inconcevable pour Solidaires.
Nous portons et continuerons à porter dans le champ syndical la parole de ceux et celles qui considèrent que la construction de convergence de luttes entre les lycéen-nes, retraité-es, étudiant-es, salarié-es précaires, chômeur-euses, et toutes celles et ceux qui se battent pour la justice sociale, la justice environnementale est à mener.
Nous appelons dès le 8 décembre à réaliser la convergence entre alarmes climatiques et sociales en étant présent-es dans la rue. Nous appelons à amplifier les mobilisations dans les secteurs où elles sont en cours, notamment par la grève, nous sommes aux côtés de celles et ceux qui, partout aujourd’hui, exigent la justice sociale. Notre Union syndicale met à disposition son outil syndical partout où cela sera jugé utile.
Climat journée du 8 décembre
Marches pour le climat
Malgré les dizaines de tribunes, d’appels publiées, le changement de trajectoire nécessaire à une lutte efficace n’a pas encore eu lieu. Nous sommes aujourd’hui au stade où un autre monde est nécessaire.
Après les formidables mobilisations du 8 septembre et le 13 octobre une nouvelle marche pour le climat s’annonce dans toute la France, le 8 décembre 2018.
- L’évènement Facebook qui centralise l’ensemble des marches prévues dans toute la France : https://www.facebook.com/events/340482030052960/?active_tab=discussion
- Les marches sont aussi disponibles sur cette cartographie : https://united4earth.org/fr/marche-climat/
Comment gagner
Si tous nos mouvements convergeaient, nous pourrions gagner…
Les blocages des gilets jaunes ont rencontré un large succès. Le gouvernement comme à son habitude fait la sourde oreille, entend faire de la pédagogie et en même temps menace de répression.
Nous connaissons la musique, nous qui avons manifesté pendant plusieurs mois contre les lois travail, contre la réforme de la SNCF, pour les services publics, avec les retraité-es pour l’augmentation de leurs pensions et leur pouvoir d’achat. Les gouvernements précédents, comme l’actuel, agissent comme s’il n’y avait qu’une politique possible et que nous n’aurions pas compris, que leur politique, c’était « pour notre bien ».
Alors, comment faire de ces mouvements, de nos colères, un résultat tangible, c’est à dire réussir à imposer un changement radical de politique ?
Tout le monde a remarqué que les syndicats n’ont pas appelé à ces blocages. Pour Solidaires, et c’est un point dur, nos valeurs sont incompatibles avec les mots d’ordre racistes, sexistes et homophobes, avec l’extrême droite. Nous sommes opposés au néo-libéralisme et nous refusons toute récupération politique des mobilisations.
Néanmoins si tous et toutes ensemble nous voulons un changement de politique, une vraie redistribution des richesses, nous devons construire ensemble un vaste mouvement démocratique, respectueux et définissant lui-même ses formes de luttes. Nous pouvons agréger nos forces et pour cela chercher ce qui fait accord entre nous.
Immédiatement :
- pour l’augmentation des salaires, 1700 euros minimum, 400 euros immédiatement pour tous et toutes,
- pour la justice fiscale et sociale : rétablir l’ISF , engager une réforme fiscale pour lutter contre les inégalités, lutter contre l’évasion et la fraude fiscale.
- pour une fiscalité écologique : taxer le transport aérien et maritime, les véhicules de luxe polluants, le transport poids lourd routier.
- indexation des pensions sur les salaires, aucune pension ou minima social en dessous du seuil de pauvreté.
Des engagements à prendre et à mettre en oeuvre dès aujourd’hui :
- pour des transports publics à bas coûts ou gratuits partout sur le territoire,
- pour des logements dignes, à des prix accessibles, bien isolés et économes en énergie,
- pour des services publics, des emplois et des commerces de proximité,
- pour la transition écologique : création d’emplois non délocalisables, reconversion des transports polluants, transformation des industries et de l’agriculture polluantes avec des aides pour les salarié-es et riverain-es concernées, etc.
Nous proposons :
aux organisations syndicales de discuter ensemble de ces propositions,
à tous ceux et celles qui se mobilisent aujourd’hui de travailler ensemble dans ce sens.
Il ne s’agit pas pour les syndicats de s’approprier un mouvement qu’ils n’ont pas lancé, mais de voir si nous pouvons ensemble construire des bases communes et faire converger nos luttes pour gagner contre les injustices et les inégalités.
Manifestations 1 décembre
Nous ne sommes rien, soyons partout ! Tous et toutes dans la rue le 1er décembre
Ce 1er décembre nous serons dans la rue. Les mouvements et les manifestations sont éclatés, les revendications sont multiples, mais la colère contre le gouvernement utilise les mêmes mots : justice sociale, égalité.
Et le gouvernement fait mine de ne pas bouger sauf à reculer sur des mesures qui ne nous satisfont pas. Pour nous, il sera important dans chacune des manifestations où nous nous trouverons d’amener toutes nos revendications.
Nous serons dans la rue avec les manifestations antiracistes lancées par le collectif Rosa Parks. Elles se dérouleront à Paris et dans plusieurs villes : Marseille, Lille Montpellier, Rennes, Angers...
Nous sommes engagés dans cette mobilisation depuis plusieurs mois parce que nous voulons que les discriminations cessent au travail et ailleurs et que nous luttons pour l’égalité. Ce combat est important pour l’unité dans nos luttes.
Nous serons dans la rue avec les chômeurs et chômeuses pour qui le 1er décembre est une date traditionnelle de mobilisation pour la défense de leurs droits, en particulier pour une indemnisation qui ne soit pas au dessous du seuil de pauvreté quelque soient les formes de chômage.
Des camarades et certains syndicats de Solidaires seront également présent-es pour porter la justice sociale, la justice fiscale et la transition écologique aux côté des gilets jaunes.
Nous manifestons donc ce 1er décembre et ce combat nous le continuons sur nos lieux de travail.
De nombreuses grèves ont eu lieu ces derniers mois, des combats longs, difficiles. Il est sans doute temps de les reprendre, comme le font les travailleurs et travailleuses des raffineries, comme les travailleuses de l’hôtel Parks Hyatt ou les salarié-es de MacDo à Marseille...
Agir ensemble au plan professionnel, c’est le sens de la demande d’une réunion intersyndicale que nous avons fait il y a deux semaines maintenant.
Nous voulons satisfaction, nous devons nous y mettre tous et toutes ensemble, en manifestation, en blocages et en grèves.
- Pour la justice fiscale, baisse des taxes sur les carburants, abandon de la flat taxe, rétablissement de l’ISF, abandon des mesures sur le CICE...
- Pour l’égalité, de vraies mesures contre les discriminations, aucun-e travailleur-eues n’est illégal-e, égalité des droits...
- Pour un salaire minimum à 1700 €, une augmentation de 400 € pour tous-tes, aucun revenu au dessous du seuil de pauvreté, l’abandon de la hausse de la CSG sur les retraites...
- Pour des services publics accessibles sur tout le territoire et à bas coûts...
- Pour la transition écologique, taxer les plus gros pollueurs : entreprises, transport aérien, maritime et routier, soutien à la rénovation des logements et à des alternatives écologiques d’ampleur.
Toutes et Tous ensemble à partir du 3 avril !
En ce printemps 2018, la défense des services publics et de la fonction publique sont un enjeu central contre les volontés destructrices de ce gouvernement.L’abandon des missions de services publics couplé à la casse des statuts, marquera profondément la population et son niveau de vie. Le développement de la sélection sociale dans l’orientation et les études de la jeunesse scolarisée fait l’objet de mobilisations croissantes, en particulier pour répondre aux agressions fascisantes sur plusieurs campus. Dans le même temps les attaques contre le pouvoir d’achat, en particulier avec la hausse de la CSG ont montré que les retraité.es ne vont pas se laisser faire.
Après le succès de la journée de mobilisation et de grève du 22 mars, marquée par une présence importante de salarié-es d’autres secteurs mais aussi à différents endroits de lycéen.nes, d’étudiant.es et de retraité.es, le mardi 3 avril sera le jour de lancement de la grève reconductible à la SNCF. Le gouvernement Macron en fait un symbole fort de son aptitude à continuer à casser les protections collectives comme avec les ordonnances et un service public, écologique, présent sur tout le territoire et dont les avancées technologiques ont servi la mobilité de chacune et chacun.
Le 3 avril et les jours et semaines suivantes, Solidaires appelle à construire et multiplier localement des initiatives de convergences devant des services publics (gares, hôpitaux, centres des finances, bureaux de postes, pôles emplois, écoles, ehpad…) qui pourront prendre des formes différentes : rassemblements, actions, assemblée générale, grèves, diffusion de tracts, manifestations...
Solidaires Fonction Publique a déposé un préavis de grève illimitée pour l’ensemble de la Fonction publique à partir du 3 avril pour couvrir toutes les initiatives de convergences et de grèves.
Nous savons que pour gagner, il faut ancrer et renforcer chaque mobilisation pour les rendre les plus massives et visibles. Il faut aussi créer des passerelles entre les salarié.es et les usager.es. De même que ce sont les assemblées générales de grévistes qui doivent décider des modalités d’actions et de la reconduction des grèves, nous devons associer l’ensemble de la population à la défense et à l’amélioration des services publics, nos biens communs.
L’unité est essentielle pour faire face à un gouvernement qui cherche à réduire les droits collectifs, opposer et diviser la population en pensant pouvoir cacher qu’il est au service des plus riches. C’est dans les villes, les lieus de travail, services, établissements et entreprises, que nous devons la construire.
Dans un pays où la fraude fiscale, l’optimisation fiscale, les profits des entreprises du CAC 40 et de quelques capitalistes coûtent à la collectivité des dizaines de milliards d’euros, il est temps d’imposer un autre partage des richesses qui profite à l’ensemble de la population par une augmentation des pensions, des indemnisations chômage, des salaires, et qui permette de financer les services publics à la hauteur des besoins de tous et toutes.
Tou-te-s ensemble, à partir du 3 avril, construisons les conditions d’un vaste mouvement en faisant converger nos gréves, nos manifestations. Ensemble gagnons sur les revendications spécifiques de chaque secteur, pour nos biens communs.