Courrier de l'intersyndicale nationale au Président
Courrier intersyndical au Président projet de réforme des retraites 8 mars 2023
Projet de réforme des retraites : dans l'urgence de la situation, les organisations syndicales demandent à rencontrer le Président.
Samedi 11 mars 2023 retraites manifs
4 manifestations sont connues à cette heure concernant la journée de samedi.
Laon à 10h.
L'intersyndicale laonnoise appelle à manifester samedi 10 h pl de la gare direction Chambry. prevoir vehicules arrivée pour ramener manifestants point de départ voir pièce jointe.
Soissons à 14h
Départ de la Manif 14h, place de l'Hôtel de ville.
St Q à 15h,
départ de la manifestation à 15h00 en direction du Boulevard de Verdun, puis rue de la Chaussée Romaine, rue de Paris, place Dufour Denelle, avenue Faidherbe, place Henri IV, rue Emile Zola, et place de l’Hôtel de Ville où auront lieu les prises de parole des organisations qui le souhaitent et la séparation du cortège.
Château-Thierry
Bonnes luttes
Retraites : Blocages dans l'Aisne le 7 mars 2023
opération escargot entre Saint Quentin et Laon de 14 à 16 h
opération escargot entre Soissons et Laon de 14h à 16 h
Retraites : Blocages Laon 7 mars 2023
Le rond point de l'Europe (en direction de Soissons) a été complètement bloqué de 6h à 18h.
Le rond point de l'Escargot (en direction de Reims) a été filtré.
une manif de 4000 personnes est partie vers 16h30 de la gare jusqu'au rond point de l'Escargot
8 Mars : Femmes: Revendications de Solidaires
article du journal L'Union sur le 8 mars
Le patriarcat (système de domination du masculin qui incarne à la fois le supérieur et l’universel) opprime les femmes et les LGBTI+ (avec les normes de genre qui pèsent sur l’identité).
L’hétéro-patriarcat, fusion du patriarcat et de l’hétéronormativité, impose comme norme un couple homme-femme avec un homme dominant, opprime les LGBTI+ et les femmes.
Droits reproductifs, contraception, avortement et santé, Solidaires revendique
Le droit à disposer de son corps est fondamental pour les femmes. Les luttes ont gagné les droits acquis en ce domaine, mais les attaques menées par les tenants d’ordres religieux, moraux, réactionnaires restent bien présentes. Les moyens financiers font également défaut pour pallier aux inégalités sociales et géographiques devant l’accès aux soins et l’information.
- Le maintien des CIVG de proximité, et la création de nouvelles structures en fonction des besoins du public.
- L’application effective de la loi de 2001 sur l’IVG et la contraception, et le respect de l’obligation pour les établissements d’organiser la pratique de l’avortement, et la suppression de la double clause de conscience dans les établissements publics de santé.
- L’amélioration de l’accès aux soins et à la planification familiale pour toutes et tous.
- Le remboursement et/ou la gratuité de tous les moyens de contraception.
- Le développement de l’information et de l’éducation sexuelle auprès de tous les publics, ainsi que l’éducation à l’égalité fille/garçon.
- La défense, partout dans le monde, du droit à la contraception et à l’IVG. Dans ce sens, nous serons vigilant-es face aux attaques régressives qui se déploient au niveau européen. Nous demandons la constitutionalisation du droit à l’avortement en France.
- Favoriser le développement de la contraception masculine afin qu’elle ne soit pas supportée seulement par les femmes.
- La prise en compte du genre et du sexe dans l’amélioration des conditions de travail et la prévention des risques professionnels.
- Remboursement à 100 % de la PMA.
- Une PMA pour tous.tes, incluant les personnes trans, le libre choix du degré de médicalisation, qui préserverait le droit à l’anonymat du don de gamètes et le droit à l’accouchement sous X.
- Formation de l’ensemble des étudiant-es en médecine sur toutes les questions des droits reproductifs.
Violences
Violences conjugales, violences sexuelles, violences sexistes au travail, violences intra-familiales touchent en immense majorité les femmes. Le système patriarcal qui les génère et les perpétue est la première cible de la lutte à mener. C’est pourquoi cette lutte passe nécessairement par la lutte contre le sexisme et par la promotion des comportements non sexistes. Solidaires revendique la ratification de la Convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail de 2019 (première loi mondiale contre les violences sexistes et sexuelles au travail), et l’extension dans le droit français en application, pour plus de droits pour les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles au travail.
- Par un travail d’information, de prévention et de promotion des comportements non sexistes. La loi contre le harcèlement sexuel doit être rappelée chaque fois que nécessaire.
- Par la prise en charge collective sur le lieu de travail de la situation de violence et le soutien à la victime, souvent isolée et parfois mise à l’écart du collectif de travail pour avoir soulevé le problème.
- Par une action syndicale des délégué-es syndicaux, représentant-es dans les comités sociaux (CSE et CSA) notamment dans leur format conditions de travail, voire avec la-le référent-e harcèlement sexuel des CSE (existe uniquement dans le privé). C’est toute la section syndicale qui doit intervenir auprès de la direction, de la médecine du travail, de l’inspection du travail, des services sociaux… avec le soutien éventuel à des initiatives en justice (prud’hommes ou/et pénal). Les DP délégué-es du personnel en CSE ont une responsabilité particulière avec la mise en œuvre du droit d’alerte. Les instances en santé et conditions de travail doivent enquêter sur le lien avec l’organisation du travail notamment dans les situations de relations avec le public.
- Par l’accompagnement des victimes dans leurs démarches et, selon le type de violences subies, par des relais avec des associations d’aide aux victimes.
- Les accords égalité professionnelle doivent comporter des mesures spécifiques : par exemple, la mise en place de mesures d’accompagnement des victimes en cas d’agression.
- Un traitement concret suite à l’intégration des violences sexistes et sexuelles au travail dans le Document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) depuis 2018 ainsi que son inclusion dans le programme annuel de prévention.
- La prise en compte des conséquences des violences conjugales dans le déroulement de carrières des femmes (absence de sanctions, et/ou de revalorisation de situation en raison des conséquences qu’ont les violences conjugales sur la salariée).
- La mise en place au sein des entreprises et des administrations publiques de mesures d’actions sociales et administratives visant à aider matériellement les femmes victimes de violences conjugales (logement, prise en charge des frais juridiques, aménagement d’horaires, facilités de mutation…).
- La formation des salarié-es et des différents acteurs de la prévention (élu-es en instances en santé et conditions de travail des CSE et CSA médecins de prévention, les assistant-es de prévention, etc.) et de l’encadrement à la lutte et la prise en charge des femmes victimes de violences sexistes et sexuelles, notamment les référent-es harcèlement sexuel.
- La reconnaissance de toutes les violences au travail et leur prise en compte systématique par les instances en santé et conditions de travail (déclaration d’accident, arbre des causes, convocation des instances santé et conditions de travail extraordinaire) et dans les procédures hygiènes et sécurité.
Par une sensibilisation des personnels et des élu-es du personnel qui permette de détecter et d’entendre ces situations de violences et d’orienter les salariées concernées.
- Par la prise en compte des conséquences de violences conjugales dans la défense de salariées (par exemple dans un licenciement pour absences irrégulières).
- Par une expression syndicale régulière sur cette question (bulletins, tracts…).
- Par l’augmentation du nombre de places d’accueil en hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences conjugales.
- En créant les conditions qui permettent aux salariées de parler d’éventuelles agressions sur le lieu de travail (affichage, expression syndicale…).
- En orientant et en accompagnant les victimes vers les permanences juridiques, sociales, psychologiques spécialisées et vers la démarche judiciaire.
- En luttant contre les ambiances sexistes qui verrouillent la parole des femmes et cautionnent les agresseurs.
- En accompagnant leur reprise au travail soit sur leur ancien poste, soit, si elles le désirent, avec une mutation.
- Une éducation non-sexiste dès la petite enfance (crèches, école…).
- L’interdiction des pubs sexistes et autres supports de communication véhiculant des messages sexistes.
- L’application des lois sur les discriminations contre les LGBT.
- Un plan d’urgence pour les personnes voulant sortir de la prostitution afin de leur assurer une alternative pérenne, des lieux d’accueil et de soutien.
- Des titres de séjour pour les personnes étrangères soumises à l’exploitation sexuelle et au trafic.
- La criminalisation du proxénétisme, la confiscation des biens provenant de l’exploitation sexuelle pour les affecter à l’aide aux personnes prostituées ; la lutte contre le blanchiment de l’argent de la prostitution rendu possible par les paradis fiscaux et judiciaires et les circuits financiers.
- Une politique de formation et d’éducation à la sexualité, dans le respect de l’autre.
- L’accès pour toutes et tous aux droits universels : soins, prestations sociales, logement, formations.
Femmes immigrées, femmes étrangères, femmes sans papiers
Si les motifs et parcours de migration sont multiples, ces femmes sont toutes confrontées à des discriminations sexistes, racistes et classistes, qui relèvent tant du droit que des représentations et pratiques sociales. Aussi, agir sur les lois et politiques publiques est primordial, tout comme agir sur les pratiques sexistes et racistes qui contribuent à l’exploitation et à la domination renforcées des femmes immigrées en France.
- Des politiques efficaces de lutte contre les stéréotypes et les discriminations sexistes et racistes dans le champ du travail comme dans l’ensemble de la société.
- Un statut autonome pour les femmes étrangères, la reconnaissance de leurs droits individuels et un titre de séjour assorti d’une autorisation de travail systématique, quel que soit leur mode d’entrée en France.
- L’effectivité du maintien du droit au séjour pour les femmes subissant des violences et en cas de rupture conjugale, et son extension au-delà de la première demande de séjour.
- Le droit d’asile pour les femmes fuyant leur pays pour échapper aux discriminations sexistes, aux mutilations sexuelles, maltraitances, mariages forcés, viols de guerre… mais aussi pour les hommes et les femmes subissant des persécutions en raison de leur orientation sexuelle ou de leurs actions comme de leurs idées en faveur des droits des femmes et des Lesbiennes Gais Bi et Transsexuel-les.
- Des actions pour favoriser l’accès à la formation des femmes étrangères et notamment des primo-arrivantes.
- L’abrogation des codes de statuts personnels et le refus de leur application en France et la promulgation de lois civiles égalitaires.
8 mars journée de lutte pour les droits des femmes
Ce mercredi 8 mars 2023 dans l'Aisne, trois moments forts dans le département:
Laon, rond-point de l'Europe à15h40.Rassemblement pour l'égalité salariale et les droits des femmes
Saint-Quentin Parvis de la gare
à15h40.Rassemblement pour l'égalité salariale et les droits des femmes
Soissons (Chevreux)
15h40 Maison des femmes espace Gisèle Halimi Rassemblement pour l'égalité salariale et les droits des femmes
Retraites 7 mars , 8 mars feministe dans le 02
MARDI 7 MARS
CHATEAU-Thierry : Manifestation 7 mars à 14h30 départ Place Doumer
Piquets de grève
- Usine VABEL COSMETIQUE 5H00 Vabel Cosmétique - Google Maps
- Technicentre Industriel à partir de 6h30 + AG à 10h Technicentre de Tergnier - Google MapsVAUX-ANIDIGNY :
Piquets de grève
- Technicentre Industriel à partir de 6h30 + AG à 10h
Jeudi 23 fevrier 2023 Retraite aux flambeaux
CONTRE LA RETRAITE À64 ANS ET LES 43 ANNUITES, ON BLOQUE TOUT À PARTIR DU 7 MARS!
JEUDI 23 FÉVRIER –MARCHE DÉPARTEMENTALE AUX FLAMBEAUX18H00 À SAINT QUENTIN
L’intersyndicale départementale CFTC, CFDT, CFE-CGC, CGT, FAFPT, FO, FSU, Solidaires, UNSA, VL de l’Aisne se félicite de la réussite de la journée d’action du 16 février, ainsi que de l’ampleur des mobilisations depuis le19 janvier dans notre département comme au plan national.Les millions qui manifestent dans tout le pays depuis le 19 janvier, des milliers dans l’Aisne, expriment la voix de la majorité de la population et des travailleurs et travailleuses qui rejettent le projet gouvernemental de réforme des retraites.Le gouvernement ultra-minoritaire, et les parlementaires doivent entendre la voix de la majorité qui ne veut pas des 64 ans, ni des 43 annuités.L’intersyndicale départementale fait sienne l’appel national de nos confédérations:«Enfin,si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire, l’intersyndicale appellerait les travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraité.e.s à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain. L’intersyndicale se saisira du 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes.». Le 23 février, nous porterons nos revendications au député et à la sénatrice de la circonscription de Saint Quentin.
JEUDI 23 FÉVRIER –MARCHE AUX FLAMBEAUX DÉPARTEMENTALE SAINT QUENTIN, 18h00 PLACE CARNOT (Devant l’église St Eloi)
À partir du 7 mars, on bloque tout, pour faire reculer ce gouvernement sur sa réforme, dont personne ne veut!
Mardi 31 janvier 2023 Manifs dans le 02 RETRAITES
Ce Mardi 31 janvier 2023
La manif départementale aura lieu à Laon, 10 place des droits de l'homme (gare)
-Château-Thierry 16 h place Doumer
-Hirson 15 h rue Dinant (maison des travailleurs)
-St Quentin 15 place du 8 octobre
-Soissons 14h place Fernand Marquigny (place du marché)
RETRAITES : GREVES ET MANIFS DANS LE 02
Appel INTERSYNDICAL à la grève et manifs pour ce jeudi 19 janvier 2023
Concernant la reforme des retraites. Les signataires sont : la Cfdt, la Cgt, Fo, Cfe-Cgc,Cftc, FSU, Sud-Solidaires, Unsa, Voix lycéenne.Ce jeudi 19 janvier 2023 , voici les lieux et heures de manifs contre la réforme des retraites
-SAINT QUENTIN 15 heures place du 8 octobre
-CHÂTEAU THIERRY 16 heures place Paul Doumer -HIRSON 10h Rue de Dinant (maison des travailleurs) -LAON 10h00 place Foch (=lycée Paul Claudel, ville haute) -SOISSONS 14h00 devant la CARSAT (17 rue Villeneuve) N’hésitez pas à relayer l'information!RETRAITES : PREMIÈRE JOURNÉE DE MOBILISATION LE 19 JANVIER !
La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation.
Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale. Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le gouvernement de proposer d’autres solutions de financement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des séniors. Jamais le gouvernement, arcbouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement.
Les organisations syndicales de l’Aisne rappellent qu’elles sont, comme la très grande majorité de la population, fermement opposées à tout recul de l’âge de départ en retraite, comme à tout allongement de la durée de cotisation, et restent attachées au maintien de tous les régimes existants.
Suite à l’annonce de la réforme gouvernementale, toutes les organisations syndicales se sont immédiatement réunies pour construire une réponse commune de mobilisation interprofessionnelle. Celle-ci prendra la forme d’une première journée de grèves et de manifestations le 19 janvier 2023.
Parce qu’elles représentent l’ensemble des travailleurs et travailleuses, demandeurs et demandeuses d’emploi, et retraité.e.s, c’est cette date syndicale qui donne le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée.
Les Organisations Syndicales de l’Aisne appellent les salarié.e.s à se mobiliser fortement dès cette première journée dans l’ensemble du département et à prévoir dès maintenant des assemblées générales dans leurs entreprises, dans leurs services, pour décider la grève massive et les suites à lui donner si le gouvernement ne retire pas son projet.
JEUDI 19 JANVIER - MANIFESTATION DÉPARTEMENTALE |
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SAINT QUENTIN, 15h00 Place du 8 octobre |
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MANIFESTATIONS LOCALES |
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CHATEAU-THIERRY 16h00 Place P. Doumer |
HIRSON 10H00 rue de Dinant Maison des travailleurs |
LAON 10h00 Place Foch Lycée Paul Claudel |
SOISSONS 14h00 devant la Carsat 17 Rue de Villeneuve |
Bien naître: danger des polluants Rockwool conference 9 decembre 2022
Bien naître : danger des polluants pendant la grossesse et l'enfance
Vendredi 9 décembre 2022 à 18h30 à Mercin -Espace chemin vert/salle multifonction-5 impasse du chemin vert 02200 MERCIN-En-Vaux.
Présentation : F. Abboud, Sage-femme, A. Fèvre, gynécologue médicale, M.Vasseur, Médecin généraliste.
Métaux lourds, Formaldéhyde, perturbateurs endocriniens...
L'étude attentive des éléments annonciateurs de l'arrivée de Rockwool sur le territoire soissonnais révèle que quantités de substances toxiques seraient dispersées dans l'air de Soissons. Soit pour une seule ligne de production : 814 tonnes par an de rejets polluants. La pollution environnementale tue chaque année en France entre 48000 et 92000 personnes (selon les sources)
Dispersion n'est pas disparition !
Parmi les multiples polluants annoncés par le groupe danois, (liste non-exhaustive) les perturbateurs endocriniens alertent particulièrement le monde médical de la maternité et de la petite enfance. il est bien avéré que ces produits perturbent l'horloge hormonale à doses infinitésimales et causent de graves dysfonctionnements et/ou maladies.
Lors de la soirée, seront détaillées les conséquences de la dissémination silencieuse, sur le développement du petit humain, depuis sa conception, dans le ventre de sa maman, et durant les premières années de sa vie.
Avec le soutien du collectif de médecins du soissonnais et du collectif de sages-femmes du soissonnais.
NON A ROCKWOOL
NON à l’installation de l’usine
Rockwool à Soissons !
Se poser la question si l’usine de production de laine de roche pollue ne se pose pas aujourd’hui. En
effet, c’est le site gouvernemental « Géorisque » lui même qui classe Rockwool dans le top 10 des
entreprises employant de nombreuses catégories de polluants.
D’après les documents fournis par Rockwool pour l’enquête publique, les valeurs atteignables
d’émissions atmosphériques de l’usine de Soissons seraient :
1. Ammoniac 255Tonnes/an
2. Poussières 173T/an
3. Oxydes d’azote 151T/an
4. COV (composés organiques volatils) 84T/an
5. Dioxyde de soufre 73,5T/an
6. Phénols 38 T/an
7. Formaldéhyde 21,5 T/an
8. Monoxyde de carbone 10,5 T/an
9. Hafnium 1T/an
10. Sulfure d’hydrogène 0,42 T/an
11. Métaux lourds 0,33 T/an
Ces émissions ont des impacts sanitaires, cancérigènes ou mutagènes avérés.
Avec le projet Rockwool, l’usine de Soissons serait au deuxième rang des entreprises les plus polluantes pour la France pour le phénol, 3ème pour le formaldéhyde et 6ème pour l’ammoniac.
L’enjeu de l’emploi
L’entreprise Rockwool annonce créer 130 emplois. Jamais la sauvegarde ou la création de l’emploi ne devraient justifier le maintien et le développement d’activités dangereuses et polluantes pour la santé des salarié-es concerné-es, mais aussi pour les populations environnantes : en rejetant 814 tonnes de polluants, en sur-consommant l’eau potable, en transportant par la route des produits chimiques, sans compter une consommation énergivore nécessitant la construction d’une ligne électrique RTE dédiée à Rockwool.
Dans ce contexte, le rôle des syndicats et donc de notre union syndicale Solidaires, est de lier justice sociale, défense des intérêts et droits des salarié-es et prise en considération des problèmes écologiques. Rockwool n’est pas le monde que nous souhaitons.
Ce sont ces raisons qui amènent Solidaires 02 à rejoindre le collectif «Stop Rockwool »
Il y a urgence que les créations d’emploi soient aujourd’hui en lien avec la transition énergétique.
Les alternatives existent
Les alternatives d’isolants efficaces existent déjà, ils sont sains et naturels : le lin, le chanvre, le bois, la paille de blé... Tous ces matériaux peuvent être produits localement et ont un effet bénéfique pour le climat car à la différence de Rockwool (laine de roche), ils stockent le CO2. Rockwool prévoit d’en générer 80 000 tonnes chaque année.
Les filières alternatives, bonnes pour la planète et donc l’Aisne, sont génératrices de nombreux emplois.
Alors qu’on nous abreuve de grandes déclarations politiques en faveur de l’écologie et que rien n’est fait dans ce sens, 16 millions d’€uros seront versés par les collectivités (Grand Soissons et Région), l’État et l’Europe pour subventionner le projet Rockwool.
Solidaires soutient le collectif « stop Rockwool » dans sa revendication que cet argent public soit utilisé au développement des produits isolants biosourcés avec des emplois durables.
Pas d’emplois sur une planète morte ! Non à l’usine Roockwool ! Ni à Soissons ni ailleurs !
Pour nous contacter : bureausolidaires02@framalistes.org